FEMMES le nouveau spectacle de Marie-Josée Lord : brillant et émouvant !

La soprano Marie-Josée Lord

Au Palais Montcalm en ce mercredi 11 juillet, la soprano Marie-Josée Lord amorçait une série de spectacles comme elle seule peut les concevoir.

Ses spectacles de chant rejoignent un vaste public friand de chant de qualité autant classique que de chansons marquantes.

FEMMES se veut un hommage aux héroïnes de différents opéras. D’ailleurs, tous les spectateurs présents ont eu le plaisir de se voir remettre le dernier album de Marie-Josée Lord, intitulé FEMMES et comme le dit la soprano :  « Par ce concert qui est maintenant un album live, je voulais, en tant que femme, aborder avec le public des thèmes de nos vies qui nous sont communs : l’amour, la vie, porter la vie, la mort et la vieillesse. »

Pour cette soirée, Marie-José Lord est accompagnée avec beaucoup de complicité par Hughes Cloutier au piano ainsi que par Uliana Drugova au violon et Suzanne Villeneuve au violoncelle.

Tout au long du concert, Marie-Josée  Lord va nous commenter avec naturel, simplicité et humour les différents airs interprétés.

Elle débute la soirée avec le fameux « Concerto pour une voix » de St-Preux. Bonne entrée en la matière avec cette douce mélodie. Elle enchaîne avec « La vie en rose » qui nous touche par sa force et son intensité et un « Ave Maria » très émouvant.

Sa mise en contexte des différents airs chantés est formidable. Elle sait nous intéresser et nous situer habilement dans l’atmosphère des extraits et des personnages des opéras utilisés.

Que ce soit le droit de cuissage évoqué dans « Dove sono i bei momenti » de Les Noces de Figaro de Mozart ou l’air pathétique et émouvant « Un bel di, vedremo » de Madame Butterfly. Tous ces grands airs prennent leurs sens et leur vérité avec Marie-Josée Lord.

Au plan vocal, cette soprano est fulgurante. Sa voix est toujours juste, souple, forte et nuancée. Une tessiture magnifique. De plus, Marie-Josée Lord offre une expressivité tellement éclatante et émouvante. Son jeu, sa gestuelle sont toujours appropriés.

La soprano a eu l’heureuse idée pour ce concert d’inviter deux grandes amies du monde de l’opéra : Émilie Baillargeon et Stéphanie Lavoie. Deux magnifiques voix très expressives qui ont charmé le public à quatre occasions.

Soulignons le duo « Prendero quel brunettino » de Cosi Fan Tutti de Mozart, le magnifique « duo des fleurs » tiré de Madame Butterfly de Puccini ainsi que la superbe interprétation de « I could have danced all night » de My fair lady.

En fin de programme, mentionnons l’émouvant et troublant air « Dis-moi que je suis belle » de Thaïs de Massenet alors que Marie-Josée Lord évoque la vieillesse de la femme.

Les chanteuses invitées reviennent avec « You raise me up », une jolie chanson aux accents irlandais. Et Marie-Josée Lord nous quitte avec un « Et maintenant » mémorable.

FEMMES, le dernier album de Marie-Josée Lord

Par la suite, le public a pu rencontrer les artistes dans le foyer de la salle Raoul-Jobin pour échanger et faire signer le dernier album FEMMES de Marie-Josée Lord consacré à Verdi, Puccini et Massenet, dont l’enregistrement excellent a été fait en public par l’Orchestre symphonique de Laval sous la direction de son chef, Alain Trudel.

Crédit-photo : Éric Myre

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