Christopher Robin, The Spy who Dumped Me(L’espion qui m’a dompée), Three Identical Strangers, (Trois étrangers identiques), un trio diversifié pour tous les goûts au cinéma Le Clap cette semaine!

Christopher Robin

Avec la canicule des derniers jours, rien de mieux que d’aller au cinéma pour se rafraichir un peu et avoir bien du plaisir. Avec les nouveautés du Clap cette semaine, ce n’est pas le choix des films qui manquent. Je suis donc allée voir le film tant attendu autant des jeunes que des moins jeunes, soit l’histoire de Christopher Robin avec le très charismatique et excellent acteur Ewan McGregor. Également, je me suis dilaté la rate avec la comédie remplie d’action The Spy who Dumped Me (L’espion qui m’a dompée) avec la toujours très drôle Mila Kunis (That 70th’s show).  Et pour les amateurs de documentaires ou d’histoires génétiques fascinantes, il y a le film Three Identical Strangers, (Trois étrangers identiques) qui vient aussi de prendre l’affiche et que j’avais vu durant le mois du documentaire en mai dernier. Finalement, pour les amateurs de court métrage, l’événement Programme Kino Québec est présenté dimanche le 5 aout à 19 h.

Christopher Robin de Marc Forster

C’est le petit garçon qui vit des aventures grandioses avec ses animaux en peluche dans la forêt Hundred acre Wood. Qui ne se souvient pas de ce gentil petit ourson qui a toujours faim pour un pot de miel et qui se met dans les pires situations tellement il est maladroit? Qui ne connaît pas le bouncy tigger (tigrou) et sa chanson qu’il entonne tout en rebondissant partout? Qui ne se rappelle pas de Eeyore (bourriquet) qui parle très lentement et est souvent pessimiste dans ses commentaires? Et les autres personnages tout aussi attachants, Piglet (porcinet), Rabbit (coco Lapin), Owl (maitre hibou), Kanga (grand Gourou), Roo (petit Gourou) on les retrouve tous, avec les voix originales, leurs caractéristiques spécifiques et leur amour pour Christopher Robin (Jean-Christophe).

SYNOPSIS : Christopher Robin a grandi. Ses aventures d’enfance avec ses amis de la Forêt des rêves bleus sont loin derrière lui. Maintenant adulte, il est accablé par les tracas du quotidien. Winnie, Tigrou, Porcinet, Bourriquet et les autres membres de la bande décident donc d’aider leur ancien compagnon de jeux à retrouver le pouvoir de son imaginaire.

Pour les nostalgiques de leur enfance, comme mon garçon, maintenant 24 ans, ainsi que pour moi-même qui appréciait cette bande de joyeux lurons, je dois dire que ce film est totalement réussi. Il nous ramène,  avec un mélange de prises de vues réelles et d’animation, à ces dessins animés qu’on regardait ensemble, il y a plusieurs années. C’est un grand film, qui a conservé l’essence et l’esprit des personnages originaux. C’est drôle de les voir en vrai, pas seulement en dessin animé. Et les répliques sont savoureuses, intelligentes, drôles, et on s’amuse après le visionnement à se remémorer nos phrases favorites du film.

Marc Forster a très bien dépeint l’Angleterre de l’après-guerre, alors que c’est la récession. Tout est sombre et brumeux. La forêt aussi est un magnifique contraste, avec la rêverie qui s’installe et la joie de vivre. Naturellement, le fait que les voix de Winnie et Tigger ont conservé la même personne pour les jouer (Jim Cummings en version originale depuis 1987, tandis que c’est Pierre Verville qui incarne la voix de Winnie au Québec) ajoute à notre plaisir de les entendre comme dans notre souvenir.

J’aime bien que Marc Forster ait décidé de raconter dans les premières minutes du film un résumé de la vie de Christopher Robin entre ses 12 ans et ses presque quarante ans. On suit les moments importants de sa vie qui ont fait de lui l’homme important accroché à sa carrière qui a oublié son enfance. Ewan McGregor que j’avais adoré dans Moulin Rouge, est à nouveau très crédible et attachant dans ce film. On le voit se transformer petit à petit pour retrouver son plaisir de jouer et de rêver. Les thèmes abordés dans le film nous ramènent à de belles valeurs, telles que la nécessité de garder son cœur d’enfant, de se concentrer sur les choses importantes de la vie, soit la famille et passer du temps de qualité avec ses enfants, à jouer et à rêver.

Au final, c’est un très beau film nostalgique, où j’ai ri et pleuré, et que je me promets d’acheter lorsqu’il sortira en DVD.   

États-Unis. 2018. 104 min (V.O.A.et Version française) Comédie fantaisiste par Marc Forster. Scén.: Alex Ross Perry, Allison Shroeder. Mus. orig.: Jon Brion. Int.: Ewan McGregor, Hayley Atwell, Jim Cummings, Nick Mohammed, Brad Garrett.

The Spy Who Dumped Me

The Spy Who Dumped Me  Susanna Fogel

La bande-annonce de ce film donne totalement le ton à ce qu’on s’apprête à vivre pendant presque 2 heures. Une comédie policière à la James Bond, où l’action rivalise avec fou rire. Des répliques mordantes, tordantes de rire, des poursuites d’autos, des fusillades, des culbutes, des gadgets, et des acteurs qui n’ont pas peur du ridicule, et qui se donnent à fond pour nous faire passer un bon moment.

SYNOPSIS : Audrey et Morgane sont les meilleures amies du monde. Les deux copines se retrouveront malgré elles mêlées à une conspiration internationale lorsque l’une d’entre elles découvre que son petit ami est un espion de la CIA. 

Il est certain que ce film se veut une comédie légère, avec une bonne grosse dose d’action, et qu’il ne faut pas trop réfléchir, mais juste apprécier ce qu’on nous propose. Mila Kunis et Kate McKinnon sont hilarantes. Elles portent le film sur leurs épaules et à la toute fin du film, on pourrait penser qu’une suite à leurs aventures serait très probable.  Sam Heughan et Justin Theroux qui leur donne la réplique, sont tout aussi crédibles et passablement séduisants, comme le veut la référence à la série James Bond, que l’on voit partout dans ce film.

En aucun temps on ne s’ennuie avec cette histoire parfois rocambolesque, surprenante, remplie de rebondissements et la scène dans le théâtre lors de la prestation de cirque est assurément ma préférée. Un film à voir entre amis ou en couple, pour rigoler franchement et qui plaira autant aux hommes (pour l’action et les belles femmes) qu’aux femmes (pour le côté drôle et les beaux hommes, ainsi que la petite touche romantique).

États-Unis. 2018. 116 min (V.O.A. ou en version française). Comédie policière réalisée par Susanna Fogel. Scén.: Susanna Fogel, David Iserson. Int.: Mila Kunis, Kate McKinnon, Sam Heughan, Justin Theroux.

Three Identical Strangers, (Trois étrangers identiques)

Three Identical Strangers, (Trois étrangers identiques) de Tim Wardle 

D’abord présenté 2 fois lors du mois du documentaire au clap en mai dernier, le film Three Identical Strangers, (Trois étrangers identiques) en version originale anglaise et sous-titrée en français) est un documentaire écrit et réalisé par Tim Wardle.

Synopsis : New York, 1980. Trois parfaits inconnus découvrent accidentellement qu’ils sont des triplés identiques, séparés à la naissance. Les retrouvailles joyeuses des jeunes de dix-neuf ans les catapultent vers la célébrité internationale, mais elles libèrent aussi un secret extraordinaire et dérangeant qui dépasse leur propre vie – et pourrait transformer notre compréhension de la nature humaine pour toujours.

Avec un synopsis aussi intrigant, qui a su titiller ma curiosité, je dois dire que j’ai été stupéfaite par les découvertes que l’on nous apprend dans ce film. Naturellement, je ne voudrais pas vendre les punchs du documentaire, mais il est certain qu’on en sort totalement bouleversé par ces révélations-chocs, mais heureux d’avoir appris à connaître ces trois familles réunies par ces triplés. On suit leur parcours de l’âge de 19 ans à aujourd’hui, à 56 ans, tout en faisant un retour en arrière dans leur enfance, dans leurs familles respectives. Il y a beaucoup de photos et de vidéos d’archives qui sont ajoutés à la narration de deux des frères. Cette histoire est captivante, pleine de rebondissements et bien qu’il y a beaucoup d’émotions fortes, il y a aussi des moments très drôles, dans la manière qu’ont les frères de raconter leur histoire.

Un film de Tim Wardle
Du même réalisateur: Lifers: Channel 4 Cutting Edge
États-Unis. 2018. 96 min. V.O.A avec sous-titres en français.

Programme Kino Québec dimanche le 5 août à 19h

Au programme :

« WARSP » de Eric Laforce
« La photographe » de Tchéki Migliore et Zayna Chanel
« Pistes » de FEBER E.COYOTE
« Introspection » de Karianne Vaillant
« M. » de William Blanchet
« COURSE contre la MORT » de Eric Laforce
« Sherif du comté » de FEBER E.COYOTE

Pour l’horaire de tous ces films au cinéma Le Clap ainsi que la liste des autres films présentés dans ce cinéma :  http://www.clap.qc.ca/