Anne Paceo, nouvel album Bright Shadows

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Avec son nouvel album Bright Shadows qui sort le 25 janvier, Anne Paceo semble bien décidée à poursuivre ses explorations sonores et mélodiques autour des voix et de l’électronique, se jouant ainsi des frontières entre les genres musicaux.

Pour ce nouveau virage, elle s’entoure cette fois-ci de deux voix sensibles et inclassables (Florent Mateo et Ann Shirley) et de trois fidèles et précieux compagnons de route (Pierre Perchaud, Christophe Panzani et Tony Paeleman).

Dépasser les frontières, mélanger le jazz aux autres musiques actuelles fait partie de l’ADN d’Anne Paceo. Elle s’apprête donc à construire un tout nouvel univers musical, où la pop et les voix auront une grande importance. Au cours de ces dernières semaines, Anne Paceo nous a fait découvrir plusieurs extraits de Bright Shadows, un album universel et sans frontières qui pourrait s’inviter sur les platines de tous les amoureux de musique viscérale et de belle poésie.

Avec Florent Mateo et Ann Shirley, Anne Paceo se lance dans une nouvelle aventure tournée autour des voix et s’engage plus encore dans l’onirisme des sons et des genres. En témoigne ce nouveau teaser de l’album qui envoûte les sens.

Pour Anne Paceo, pas question de s’enfermer dans une case trop restrictive. Pop, folk, jazz, électro : tout s’entend, se meut, se module au fil des ressentis et de l’orchestration entièrement imaginée par Anne. « La voix et la percussion renvoient à l’originel, au primaire, explique-t-elle. Associer trois voix à ma batterie était une manière de revenir à la source, au commencement. »

Ainsi, la batteuse assume désormais son chant, l’alliant à celui d’Ann Shirley et de Florent Mateo… Ce dernier, tout comme Sandra Nkake, Marion Rampal ou Diana Trujillo ont accompagné le travail d’écriture d’Anne, qui avait besoin d’exprimer ce qu’elle avait au plus profond d’elle.

Le temps qui passe sur « Tomorrow », l’importance du monde extérieur sur l’intime dans « Bright Shadows », l’ode à la métamorphose de « The Shell », le questionnement de la mémoire et de l’amour de « Hope is a Swan » – titre écrit au fameux Moulin d’André, par où sont passés Truffaut, Perec, Louis Malle et Ionesco. Au-delà de la sphère existentielle, la politique n’est jamais très loin. D’Haïti à Paris, les crises migratoires ont influencé l’engagé « Stranger » tout comme l’héroïsme de la guerrière zimbabwéenne Nehanda Nyakasikana a inspiré le féminisme de « Nehanda », sur lequel Anne a choisi « d’inventer une langue imaginaire et incantatoire pour lui rendre hommage ».

Les références viennent de partout et d’ailleurs : de James Blake au Requiem de Fauré, des grooves d’Afrique de l’Ouest aux multiples couches de synthétiseurs de Boards of Canada, du « feu intérieur » de John Coltrane aux polyrythmies de Steve Reich, sans oublier « la force historique des enregistrements d’Alan Lomax dans les prisons américaines dans les années 30 ».

Anne-Paceo-crédit-photo
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Bright Shadows s’avère être un condensé d’audace musicale, où l’improvisation côtoie une structure longuement façonnée, où une pop exigeante entraîne l’auditeur dans chaque morceau, comme autant d’aventures humaines. Enfin, « Contemplation » nous emmène au plus près de ce que vit Anne Paceo, au fil des rythmes comme des mélodies, offrant par là une conclusion idéale à l’invitation au voyage qu’est Bright Shadows.

Disponible le 25/01/19 chez Laborie Jazz

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