Éditions HASHTAG: Rentrée littéraire AUTOMNE 2019

Jila Mossaed

JILA MOSSAED

LE CŒUR DEMEURE DANS LE BERCEAU

SEPTEMBRE 2019

Dans ce recueil de poèmes publié en 2018 sous le titre Vag jag saknades här, le thème récurrent de l’exil se juxtapose à la hantise de la mort. Devenu Le cœur demeure dans le berceau, ce volume représente la première traduction en français de cette grande voix de l’exil. Née à Téhéran, Jila Mossaed vit présentement en Suède. Son père, poète gnostique et juge, l’initie très tôt à la poésie. Après des études aux États-Unis, elle travaille comme rédactrice à la radio et à la télévision iranienne. La prise de pouvoir par Khomeini en 1979 conduit à un durcissement idéologique qui limite la liberté d’expression. En 1986, elle se réfugie en Suède avec ses deux enfants. Son œuvre poétique est couronnée de nombreux prix littéraires. Depuis 2018, elle est membre de l’Académie suédoise, occupant la chaise numéro 15.

 

Tarot

FELICIA MIHALI

LE TAROT DE CHEFFERSVILLE

SEPTEMBRE 2019

Ce docu-roman s’inscrit dans un cycle ouvert en 2007 avec le « Coup de Cœur » de Renaud-Bray, Sweet, Sweet China. Débutée en Asie, la quête identitaire du personnage Augusta se poursuit dans le Subarctique canadien. Confrontée à la face cachée des deux solitudes, elle est en même temps aux prises avec une vie d’errance ainsi qu’avec l’évidence troublante de l’âge. La leçon de Tshakapesh dans les collines glacées de la taïga est que l’amour est toujours plus fort que la haine.

 

Belloula

NASSIRA BELLOULA

J’AI OUBLIÉ D’ÊTRE SAGAN

OCTOBRE 2019

Avec J’ai oublié d’être Sagan, Nassira Belloula renoue avec l’écriture féministe intimiste et pousse plus loin l’analyse du sentiment amoureux, de la détresse psychologique subie par les femmes dont les corps sont brimés par des sociétés traditionalistes.

 

 

Caron

LAURENCE CARON-CASTONGUAY

LA MORT HABITE ICI

NOVEMBRE 2019

Aux prises avec le deuil de sa grand-mère et avec l’absence de son·a nouvel·le époux·se demeuré·e à Québec, le·a poète·étesse relate son expérience de travail en tant que professeur d’arts plastiques dans le Grand Nord. Son écriture sobre, d’une grande sensibilité, est marquée par l’impossibilité de réconcilier deux visions du monde, émanant de deux incarnations différentes de l’Autre : la communauté Nunavimmiut, dont les drames se lisent en arrière-fond des scènes domestiques et des déclarations amoureuses qui ponctuent la vie quotidienne de le·a poète·étesse, et la communauté trans à laquelle appartient le·a conjoint·e absent·e.