Le 18 octobre au Capitole de Québec nous avons traversé un véritable voyage dans le temps à l’époque de Woodstock avec l’inimitable Gregory Charles et ses incomparables musiciens. Dès son entrée sur scène, l’énergique Grégory nous a parlé des dix prochaines heures de musiques qui nous attendaient.
Bien sûr, nous savions qu’il se moquait un peu de nous, mais ce n’était ni le matériel musical, ni l’énergie qui manquait, car Grégory a enchaîné une pièce après l’autre en s’accompagnant au piano. Le spectacle s’est terminé à 23 h avec une petite pause de 20 minutes. Un spectacle d’une grande générosité.
Grégory était accompagné des chanteuses aux voix exceptionnelles, Kim Richardson et Lulu Hughes, qui nous ont transporté en 1969 autant du temps des messes à gogo, et jeunesse d’aujourd’hui, qu’aux grands moments qui ont marqué l’histoire de la musique.
Nous avons eu droit à une version très particulière du « Je t’aime moi non plus » qui était assez rigolote et assez sensuelle, avec les musiciens qui ajoutaient leur touche personnelle sous les bons conseils de Grégory.
Ce soir, pas de set list, Grégory y allait au gré de sa fantaisie. Il nous a expliqué dès le début du spectacle, les signes qu’il fait avec ses mains, ce qui démystifie beaucoup la partition musicale. Il a également laissé de la place à ses merveilleux musiciens et choristes afin de nous démontrer leur savoir faire. Les musiciens aux cuivres, nous ont même fait de petites chorégraphies de danse.
Reprenant les grands succès des Beatles, Charlebois, Ferland, Rolling Stones, Joe Cocker, Jimi Hendrix, Joe Dassin, Johnny Hallyday, Aretha Franklin, Janis Joplin, Elvis Presley, Tom Jones, Johnny Cash, Led Zeppelin et bien d’autres, nous avons apprécié la nostalgie de la soirée et des party des années 69.
Twist, California Dreams, Sweet Caroline, Happy Day, Satisfaction, etc. Il était facile de taper des mains, chanter, et danser sur notre chaise.
Beaucoup de chansons en anglais, mais aussi en français comme « La poupée qui fait non, Que je t’aime, Laisse-moi t’aimer, la quête, et l’émouvante « Un peu plus haut, un peu plus loin » lui a même valu une ovation bien senti. Kim Richardson et Lulu Hugues ont également reçu des ovations. Leur voix et celle de Grégory sont puissantes et les différentes tonalités qui sortent de leur corps sont surprenantes.
Un spectacle qu’on veut renouveler. À la prochaine Grégory pour d’autres vitamines de bonheur.
Crédit photos: Réjeanne Bouchard
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