Le 16 juin 2010
Pour la 27e édition du Festival de la chanson de Tadoussac, c’est dans le sous-sol d’une église que je me rends pour écouter et voir Pierre Lapointe. Le titre du spectacle est approprié puisqu’on ne retrouve sur la scène qu’un long piano à queue et son banc ainsi qu’un micro, le tout éclairé par une faible lumière.
Pierre Lapointe arrive sur la scène vêtu de noir de la tête aux pieds, les photographes devront se contenter de peu de lumière avec des habits noirs. La foule de 300 personnes l’acclame, il est vraisemblablement heureux de cet accueil. Il va nous interpréter ses œuvres de façon acoustique sans arrangements.
L’assistance est attentive et fascinée devant le talent de Pierre Lapointe. On pourrait entendre une mouche voler lors de ses interprétations sauf lors de la chanson de Reine Émilie où la foule chante du début à la fin. Ses textes ont souvent comme thème l’amour, ses mélodies mélancoliques. Une chanteuse Inuk qui se nomme Élisapie Isaac à fait une demande à Pierre Lapointe pour écrire une musique sur un texte de Richard Desjardins. La chanson Moi, Elsie est sublime, on ne pourrait croire que le texte et la musique ne vienne pas du même artiste. Elle vient nous prendre au cœur, nous faire verser des larmes.
En bref, Pierre Lapointe à su nous faire oublier la scène minimaliste avec sa voix superbe, touchante, puissante et maîtrisée. Il a su nous divertir entre les interprétations par un personnage hautain mais popularisé par les humoristes comme Martin Matte. Cet artiste depuis presque 10 ans dans le métier maîtrise bien son art, dire que le tout à commencé lorsqu’il remporte le premier prix de la catégorie auteur-compositeur-interprète grâce à la chanson La boutique fantastique au Festival international de la chanson de Granby en 2001.
http://www.pierrelapointe.com/
http://www.chansontadoussac.com/
Crédit photos: Kyrel
