Le commun des mortels

 
 
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Claude possède un immense talent musical qui pourrait l’aider à gravir rapidement tous les échelons du milieu artistique. Or, faute de ressources matérielles, il doit se contenter de son emploi de coiffeur. Benoît, son âme sœur, souffre atrocement de voir le génie de son ami étouffé par de si basses considérations. À un point tel qu’il finira par trouver une façon d’arracher Claude à l’anonymat. Son plan, aussi risqué que diabolique, fera non seulement basculer le destin du musicien, mais également celui des gens qui l’entourent.
 
 Ce livre est palpitant dès le début. On découvre un couple, Benoît et Claude, dont le quotidien est banal, mais dont le talent de Claude n’attend que d’être révélé à tous. L’auteure aborde des thèmes comme l’amour, la jalousie, la passion et la quête du bonheur. Aussi, il y a plusieurs revirements de situations et d’intrigues dans cette histoire pour donner le goût au lecteur de passer rapidement à travers les pages.
 
À un certain moment dans l’histoire, le rythme change pour laisser place à deux autres personnages, Colombe et Jérôme, dont la vie a été chamboulée, suite au plan diabolique de Benoît. Cette section du livre me passionne encore plus, puisqu’on entre dans leur huis clos et l’on devient les témoins de ces deux étrangers qui doivent s’apprivoiser.
 
L’auteure alterne assez bien entre les deux séries d’histoires et sait nous garder en haleine par l’arrivée de diverses situations imprévues.
 
Une écriture facile à décortiquer, des personnages crédibles et dont l’on se soucie assez rapidement, voilà donc un bon livre divertissant et à la fois intriguant.
 
 

Marthe Gagnon-Thibaudau est originaire de Rimouski. Elle a eu une carrière très remplie, en enseignement, puis elle fit le tour du monde et a vécu en Europe, en Afrique du Nord et dans les Antilles. Elle a même eu le temps d’avoir une famille et être à la direction de ses trois compagnies. Elle s’est mis à l’écriture de romans en 1987 avec Sous la griffe du Sida, puis Pure laine, pur coton, Le mouton noir de la famille, Chapputo, Lady Cupidon La porte interdite et La boiteuse, pour ne nommer que ceux-là. Cette auteure est décédée le 13 novembre 1999 à l’âge de 70 ans, avec en héritage plus d’un demi-million de livres vendus à travers le monde.
 
Édité originellement en 1997, Le Commun des mortels est désormais disponible en version semi-poche depuis le 17 août 2010.
 
Prix : 14.95$
248 pages
Les Éditions JCL