Piers Faccini: Two Grains Of Sand

 

 

alt

 

Normal
0
0
1
540
3081
Info-Culture.biz
25
6
3783
11.1287

0

21
0
0

Le nouvel album de Piers Faccini «  Two Grains of Sand » sera en magasin le 24 août 2010.

 

Ses deux premiers albums, Leave No Trace (2004) et Tearing Sky (2006), avaient révélé un musicien cultivant un jardin éminemment personnel, à l’abri des vents tournants de la mode et à bonne distance des productions standardisées du folk, du blues ou du rock. Aujourd’hui, Two Grains of Sand apporte cette évidence : Piers Faccini vit seul sur une terre que, par la grâce de l’expérience, il a su rendre encore plus féconde, plus généreuse.

 

Tel est Piers Faccini, semeur de beauté, dont chaque moisson de chansons tranche naturellement avec le tout-venant de l’écriture.

 

Voilà donc un disque lumineux, assurément. Il est vrai que Piers Faccini n’a jamais été aussi libre que dans la conception de cet album. Il en a tracé les plans, posé les fondations et dessiné les arrangements chez lui, sur ces hauteurs cévenoles balayées par le silence où il a élu domicile il y a quelques années. En solitaire, il a enregistré des démos très avancées des chansons de Two Grains of Sand, avec le simple soutien d’un ami ingénieur du son, Patrick Jauneaud, venu garantir la qualité des prises. Il en a ensuite enrichi les trames mélodiques en leur apposant lignes de basse, claviers, ambiances et samples de batterie mis en boucle. Jamais Piers Faccini n’avait été aussi présent sur tous les plans de la création, jamais il n’avait endossé autant de rôles. Voici les 12 titres de cet album :

 

Two Grains of Sand

The Wind That Blows

Your Name No More

To see is to Believe

Who Loves the Shade

Home Away From Home

A Storm is Going to Come

Time of Nought

Save a Place For Me

The Dust in Our Eyes

Strangers

My Burden is Light

 

Cet album est rempli de douceur ; les chansons et la musique apportent une joie à certaines ballades. Il s’affranchit des tons primaires du folk orthodoxe pour s’iriser de pigments empruntés au blues comme à la musique malienne, à la chanson napolitaine comme à la pop, à la musique médiévale comme aux mélopées du Moyen-Orient.

 

D’un commun accord, les deux hommes ont laissé certaines démos dans leur nudité première, telles les soufflantes ballades guitare-voix « Who Loves The Shade, Time of Nought ou My Burden is Light ». Sur les autres titres, ils ont en revanche brodé des étoffes instrumentales destinées à mettre en valeur la pureté de leurs lignes et de leurs courbes. Des complices de la première heure comme Jeff Boudreaux (batterie) et Vincent Segal (violoncelle), ou plus récents comme Jules Bikoko (basse), consolident ainsi les coutures de chansons parées de somptueux motifs mélodiques « The Wind That Blows, To See Is to Believe » ou d’explosives couleurs électriques « Your Name No More, A Storm is Going to Come ». De fines teintes de piano, d’orgue, de cordes ou d’instruments à vent (ces derniers arrangés par Julien Chirol) en imprègnent aussi les tissus ici et là. D’autres arrangements possèdent le vif et chaleureux éclat de l’impromptu. Ainsi l’apparition vocale de Francesca Beard sur Save a Place for me, ou les chœurs de Home Away From Home assurés par la chanteuse zoulou Bhusi Mhlongo, que Piers Faccini a rencontrée lors d’une tournée en Afrique du Sud organisée par son ami Nibs Van Der Spuy.

 

Mais Piers Faccini a tenu à leur insuffler un peu d’air extérieur et d’altérité. Il les a donc emportés à Paris pour les coloriser en compagnie de Renaud Létang, fameux enlumineur sonore avec lequel il s’est tout de suite senti en phase.

 

Il sera en spectacle le 28 octobre 2010 à l’Astral à 20h.

 

www.piersfaccini.com

www.myspace.com/piersfaccini

www.sixmedia.ca