De chair et de bronze

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Le grand message que nous offre  Rachel Laverdure dans De chair et de bronze se résume à cette phrase : « Qu’on soit  fripé, bossu, obèse ou rachitique, chacun a le pouvoir de se doter de charmes, visibles ou non aux yeux des autres ».

 

Fou, fou, fou. D’une belle folie. Une formidable idée. Quoique tordue. Une femme dans  la quarantaine qui opère un commerce de défoulement où les gens vont casser de la vaisselle pour se libérer de leur mauvaise humeur. Des adolescentes presque nubiles. Des adultes qui cherchent à satisfaire leurs besoins sexuels et une installation artistique représentant deux vieillards, homme et femme, qui semblent encore amoureux l’un de l’autre. Et le  « fuck friend » de Mélanie à treize ans et l’amant de Laura et les parties de jambes en l’air sans fausse pudeur et la vie. Toute la vie. Et l’amour quelle qu’en soit la forme. Même pour les personnes de l’âge d’or.

 

Une statue en bronze vient d’être installée dans la ville. Elle représente deux personnes âgées assises sur un banc. L’homme offre une rose à la femme qui tient un livre ouvert sur ses genoux. La sculpture paraît froide, posée là comme un détail dans un paysage complexe ; sa présence sera pourtant déterminante pour une poignée de gens qui gravitent autour d’elle.

Laura, quadragénaire séduisante, vit seule avec sa fille préadolescente et gère un petit commerce de cassage de vaisselle qui permet aux clients de se défouler à peu de frais. Elle s’entiche de David, un jeune homme qui habite dans l’immeuble situé derrière la statue. Vivant dans le même quartier, la petite Malorie a élaboré tout un scénario autour des deux statufiés, leur a inventé des noms et une histoire. Elle dépose souvent dans la main du vieil homme des billets dans lesquels elle se confie, jusqu’au jour où elle reçoit une réponse. L’œuvre d’art devient alors boîte aux lettres pour une étrange correspondance. L’ex de Laure, un déménageur, est chargé de déplacer le monument pour l’installer devant un autre immeuble. Là habite Nadège, une vieille dame mal mariée qui réussira à retracer l’histoire de la sculpture et de son créateur.

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Née à Montréal en 1970, Rachel Laverdure est l’auteure du roman Gloriole à vendre, prix révisé (Éditions Sémaphore, 2008) pour lequel elle a été finaliste au Grand Prix de la relève littéraire Archambault en 2009. Elle a fait une maîtrise en littérature et a également publié des nouvelles dans diverses revues littéraires, dont XYZ, Moebius et L’Inconvénient. Elle enseigne aujourd’hui le français aux immigrants.

 

 

Nombre de pages : 192

Prix suggéré : 19,95 $

 

 

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