La Chauve-souris

Johann Strauss, et de La Chauve-souris, sous la direction du chef invité Alain Trudel dans une mise en scène de François Racine. le 14 mai à 19 h et les 17,19 et 21 mai à 20 h.

C’est avec joie que j’ai assisté à la répétition générale de cette grande œuvre musicale du roi de la valse : Johann Strauss, et de La Chauve-souris, sous la direction du chef invité Alain Trudel dans une mise en scène de François Racine.

D’un réel plaisir, cette farce écrite sous forme d’opérette est régulièrement jouée dans les grands théâtres d’opéra et interprétée par les plus belles voix.  Vous y verrez entre autres les merveilleux Marc Hervieux, Patrick Mallette, les sopranos émérites en les personnes de Lyne Fortin, et Marianne Lambert et les autres tout aussi excellents dans leurs rôles respectifs.

L’intrigue nous amène dans une série de rebondissements et de chassés-croisés plus amusants les uns que les autres. La Chauve-souris est une incursion dans l’univers musical de Vienne où  musique entraînante et passionnante nous entraîne dans une histoire enlevante, amusante et frivole.

Cette imposante distribution de près de 50 interprètes et choristes a de quoi faire rêver avec ses costumes d’époque et son décor enchanteur. Avec cette opérette, on a misé sur la légèreté, l’humour et le charme de la musique viennoise.  La comédie est jouée en français, les chansons même si elles sont en français sont tout de même sous-titrées en français sur un écran géant au dessus du décor pour le bénéfice des gens dans la salle.

La différence entre un opéra et une opérette est que cette dernière repose sur la comédie et comprend du texte parlé.  Attendez-vous à beaucoup d’action et de mouvements de jeu.  C’est un vaudeville qui nécessite beaucoup de ressources, « 70 musiciens et 49 artistes sur scène incluant le chœur. »  On a réuni sur scène tout une brochette d’artistes qui fait de cette distribution tout un chef-d’œuvre. C’est un mélange de chants, de théâtre, de danse. C’est un spectacle magique, léger, drôle et une musique qu’on aime tous.

Prologue

Eisenstein déguisé en papillon et le Dr Falke en chauve-souris sont allés à un bal masqué. Sur le chemin du retour, Eisenstein a laissé Falke, qui avait trop bu, dormir sous une porte cochère. À son réveil, toujours en « chauve-souris » Falke a dû traverser toute la ville de jour et être la risée de tous.  L’intrigue raconte la vengeance de Falke.

C’est un opéra en trois actes d’une durée de 2 h 30. Le premier acte se passe dans la maison d’Eisenstein.  On y voit un beau décor de meubles anciens. On y fait la rencontre d’Eisenstein, sa femme Rosalinde, son amant, le gardien de prison, Falke et la femme de ménage. Le 2e acte, se déroule dans une salle de bal.  On y voit des gens dansant au rythme de la musique, et la vengeance de Falke se faisant subtilement sous nos yeux et ceux du Prince Orlofsky. Le troisième acte, le plus drôle, celui où l’on comprend tout, se produit dans une prison. Je vous invite à vous imprégner  de l’histoire en consultant le lien de l’Opéra de Québec mentionné plus bas.

Cette pièce est un vrai bijou auquel tout le monde devrait assister.  Un pur plaisir, une œuvre rodée au quart de tour dans une mise en scène amusante, drôle, divertissante et des plus réussies!

DIRECTION MUSICALE : Alain TRUDEL

MISE EN SCÈNE : François RACINE

Rosalinde : Lyne FORTIN, soprano

Gabriel von Eisenstein: Marc HERVIEUX, ténor

Adèle: Marianne LAMBERT, soprano

Docteur Falke: Patrick MALLETTE, baryton

Le Prince Orlofsky: Ariana CHRIS, mezzo-soprano

Frosch: Jack ROBITAILLE, rôle parlé

Alfred:Éric THÉRIAULT, ténor

Frank: Robert HUARD, basse

Docteur Blind: Benoît BOUTET, ténor

Ida:Judith BOUCHARD, mezzo-soprano

Ivan:Gaston DÉRY, rôle parlé

Le Choeur de l’Opéra de Québec

L’Orchestre symphonique de Québec

 

Grand Théâtre de Québec

269, boul. René-Lévesque Est

Québec (Québec) G1R 2 B3

Téléphone: 418 643-8131

 

http://www.grandtheatre.qc.ca

http://www.operadequebec.qc.ca/francais/chauve-souris.htm

 

Crédit photos : Benoît Roy