Critique de l’album « Exposé sur le divan »

 

 

Les Enfants de Cabot nous offrent un deuxième album, avec du rock en toile de fond, des ballades qui graffignent, de la musique douce qui fait du bien et un peu de country pour dessert. Un party de Noël en chemise BIG BILL, un solo de guitare électrique en pantoufles.

Après deux ans à composer, travailler et peaufiner leur musique, les membres du groupe sont fiers de pouvoir enfin présenter au public un album plus rock, bien que toujours teinté de folk, de country et de blues.

Avec le précieux apport du réalisateur Mathieu Désy, ils nous offrent cette fois une musique plus réfléchie, aux arrangements inspirés et énergiques, qui laissent toute sa place à la poésie imagée d’Alexandre Leclerc. Un album plus fidèle à l’effervescence d’une prestation « live ».

Lorsque nous  avons demandé aux musiciens comment ils se sentaient à quelques minutes de ce lancement, ils nous ont fait part d’une certaine fébrilité, mais aussi d’une grande confiance : « Pour nous, ce lancement sera un succès parce que nous avons eu du plaisir à le faire et c’est avec une grande fierté que nous le présentons. »

Tout naturellement et sans effort apparent Les Enfants de Cabot ont réussi un tour de force en combinant un amalgame de styles qui plaira à plus d’un groupe d’âge tout en gardant une homogénéité d’album. Les chansons « Voir à moitié », « L’imbécile », « Les fabuleux », « Mal entendu » et « Craqué », l’extrait cadeau dont le téléchargement est gratuit sur le site www.lesenfantsdecabot.com, pourraient facilement se retrouver sur la plupart des radios francophones du Canada de par leur accessibilité tandis que, signe de notre temps, « Gazon », «La lune », « Toune triste » et la charmante « J’aimerais tant » se plaisent à nous transporter dans l’univers nouveau western-country qu’on se plait à entendre autant sur les radios universitaires et communautaires que sur les bonnes vieilles émissions country si populaires de certaines régions. Les radios plus alternatives adoreront le décapant et étonnant « Parcomètre » et les textes de «C’est comme si » alors que « Sincère moi » et « Célibataire, seul » auront l’heure de plaire aux amateurs de rock plus pesant. On y retrouve même un clin d’oeil à notre industrie musicale de la part de tous les groupes qui veulent percer : « Bis » rappel de « Voir à moitié »

EXPOSÉ SUR LE DIVAN  : Ouvert et disponible tel un bon vieux divan usé; une fois bien assis dedans, ça suggère un genre de profondeur …Bonne écoute !

http://www.lesenfantsdecabot.com