They Call me Rico

They Call me Rico
They Call me Rico

Homme orchestre à l’énergie électrique, l’infatiguable They Call Me Rico s’amène avec un tout premier éponyme. Un disque de ras blues quelque part entre Bob Log III, Mark Sultan et Hasil Adkins, 14 titres à la fois bruts et éclatés ; pièces originales et réinterprétations dans la pure tradition blues de reluisants joyaux du rock’n’roll primitif.

Conçu avec l’aide de collaborateurs de marque, notamment le coréalisateur, ingénieur et mixeur Vincent Blain (Navet Confit, Le Husky), dont l’approche, à la fois sans artifice et éclatée donne au projet une coloration unique, l’album a été immortalisé live en studio, analogiquement, sur enregistreur huit pistes à ruban magnétique, sans « overdubs » ni bidules correcteurs — voire sans ordinateur pour la version vinyle, la version CD ayant exigé la numérisation des plages.

Mettant à contribution, au lap steel et la guitare électrique, Nicolas Grimard, guitariste de Caïman Fu et ami de longue date de Rico, Dominic Laroche, bassiste émérite du guitar hero Steve Hill, ainsi que Christian Vézina, vétéran harmoniciste, They Call Me Rico est sale et imparfait, sorte d’hommage aux mythiques sessions d’enregistrement des fifites, à l’énergie brute et à l’authenticité d’une ère musicale révolue, mais dont ne cesse d’émerger des réincarnations. Les six cordes sont grasses, rêches et rugissantes, la voix, distortionnée, la batterie cotonneuse… Le sol s’effondre sous les pieds et les murs dégoulinent. R-AW.

They Call Me Rico est le nouveau projet solo du chanteur de Madcaps, Frédéric Pellerin, alias Rico. Fort d’une dizaine d’années de spectacles à travers le Canada et en Europe, il retourne maintenant, avec ce projet parallèle, à ses premiers amours, le folk et le blues. Seul en tant qu’homme orchestre ou avec des musiciens invités, They Call Me Rico entraîne le spectateur dans un univers où toute la place est laissée à la musique, sans artifices ni édulcorants.