Epitaph Tour de Judas Priest

Judas Priest

Présenté par Evenko, le groupe heavy metal Judas Priest a fait un arrêt au Colisée Pepsi de Québec ce mercredi 23 novembre dans le cadre de leur dernière tournée mondiale nommée Epitaph Tour. Le groupe rock irlandais Thin Lizzy qui a connu ses débuts en 1969 était le groupe d’ouverture suivi de Black Label Society pour ensuite terminer la soirée avec le groupe anglais Judas Priest qui a fait vibrer le Colisée Pepsi avec la voix perçante de Rob Halford.

Les personnes qui ont assisté au concert ont eu droit à une belle et longue soirée qui a débuté dès 18h30 avec Thin Lizzy. Malgré l’enthousiasme d’un des guitaristes et du chanteur à vouloir une foule endiablée, le peu de gens présent donnait une ambiance calme et décontractée. C’est dommage, car les musiciens semblaient bien heureux d’être présents à Québec. Évidemment, la petitesse de leur scène et le fait qu’ils soient 6 personnes à jouer de la musique avaient un effet direct sur leurs déplacements. Les membres du groupe restaient presque toujours au même endroit. Par contre, la qualité du  son était excellente. Il y avait un bon équilibre entre le son des instruments et celui de la voix. De plus, ce groupe est formé de vrais rockers vêtus de pantalons en cuirs et vestes en jeans. En général, Thin Lizzy a offert un bon spectacle en ce qui concerne la musique d’une durée de 45 minutes et ils ont évidemment gardé The Boys Are Back in Town, un de leurs grands succès, pour la fin.

Puis, à 7 h 40, c’était au tour de Black Label Society qui avait assurément des admirateurs fidèles au poste. Je vous avoue que le tiers du public portait des T-shirts noirs avec le logo du groupe en arrière du gilet. Lorsque les lumières se sont éteintes, l’hymne national canadien instrumental pouvait être entendu. Dès que le groupe est apparu de derrière leur immense drapeau installé pour cacher la scène, la foule s’est déchaîné. Ce groupe heavy metal aurait pu passer pour le spectacle principal. Leur énergie égalait celle de la foule. Leur concert regorgeait de solos de guitare. On a même eu droit à un solo de guitare d’une douzaine de minutes de la part du chanteur Zakk Wylde. Je ne peux nier le fait que c’était impressionnant, mais après dix minutes ça commençait à prendre de la longueur. Malgré tout, ce solo a poussé la foule à l’acclamer et à sortir leur caméra pour enregistrer le tout. Ensuite, j’ai été épaté par le bassiste John DeServio. La manière dont il jouait de son instrument était inhabituelle et géniale. À le regarder interpréter les chansons, jouer de la basse semblait si facile. Les jeux de lumière étaient aussi bien pensés. Par exemple, il y avait des flashs au rythme du son de la batterie. Malheureusement, la voix du chanteur n’était pas mise en valeur. Le son des instruments était assez élevé, mais cachait celui de la voix. Finalement, comme tout bon concert rock et heavy metal, la foule s’est donné le droit de fumer, de faire du body surfing et des mush pit.

Judas Priest

Ensuite, entre chaque acte musical, les succès du populaire groupe ACDC jouaient dans les haut-parleurs du Colisée afin de conserver l’ambiance rock de la soirée. C’est finalement à 21h20 que Judas Priest a débuté son concert. La foule âgée majoritairement de 25 à 45 ans ont levé leurs bras dans les airs en faisant le signe du rock avec leurs mains le majeur et l’annulaire plier. Les habits portés par le chanteur Rob Halford et les guitaristes me plaisaient bien. Ils étaient composés de diamants ce que les faisaient briller sur scène avec les lumières pointées vers eux. Également, le chanteur portait différents manteaux longs et se promenait de temps à autre avec une canne ou un genre de bâton. C’était très unique. Comme l’a si bien dit Rob Halford avec sa voix rauque : « The Priest is back ». Il était de retour pour une dernière fois et nous en a mis plein la vue et plein les oreilles avec sa voix perçante et son concert d’une durée de 2 h 30 sans rappel. Étant donné que c’était un concert heavy metal, les instruments sonnaient fort et c’était également le cas de la voix du chanteur. À quelques reprises, il y a eu de maigres lacunes au niveau du son de la voix de Rob Halford, mais sans plus. Ce dernier connaît son talent et sait l’utiliser à son avantage. Il a une voix merveilleuse qui nous éblouit et qui donne des frissons lorsqu’on l’entend. Chaque fois qu’il atteint une note, nous sommes épatés et la fois suivante, il en atteint une encore plus aiguë. C’est incroyable! Cet homme a également pris le temps de dire quelques mots en anglais au public entre chaque chanson, et ce, d’une voix plutôt rauque.

Judas Priest

Ensuite, j’ai trouvé que le batteur du groupe Judas Priest donne son 100% lors de sa prestation. Il fait quasiment de la jonglerie avec ses baguettes de batterie. Non seulement est-il sur un espace élevé de la scène, il lance également ses baguettes très haut dans les airs.

Étant donné qu’une seule moitié des sièges du Colisée Pepsi était occupée et que la scène n’était pas située loin des estrades, ce concert ne nécessitait pas d’écran géant pour permettre à la foule de bien voir. Par contre, un écran géant était quand même situé derrière la scène comme arrière-plan. Par moment, celui-ci projetait des motifs animés très colorés qui adonnaient bien avec les lumières. Tandis que de temps à autre, cet écran diffusait l’image de l’album sur lequel se retrouve la chanson qui était en train d’être interprétée. Finalement, j’ai adoré les lasers qui étaient utilisés tout au long du spectacle comme effet spécial. Des lasers bleus, rouges et vert parcouraient et visaient la scène autant que la salle en entier. Judas Priest a secoué Québec pour une dernière fois et cela a été bien apprécié.

 

 

 

 

 

Judas Priest

www.evenko.ca

http://www.expocite.com/www/colisee-pepsi-fr.php

www.judaspriest.com

www.thinlizzy.org

http://www.blacklabelsociety.com/

www.mercurecommunication.com

 

crédit photos : Philippe Moussette