Des trésors pour le bas de Noël !

Des trésors pour le bas de Noël !
Des trésors pour le bas de Noël !

Quel merveilleux avant-goût ! Encore une fois, il est clair que qualité et diversité seront une fois de plus la règle d’or duFestival International de Jazz de Montréal présenté par TD en collaboration avecRio Tinto Alcan, qui s’apprête à célébrer sa 33e édition. En effet, on peut déjà ajouter à son calendrier estival des rendez-vous avec certains des meilleurs musiciens de la planète jazz, découvrir le flamenco sous un nouveau jour, s’envoler pour le Brésil musical, revenir dans l’Angleterre électro-new age d’il n’y a pas si longtemps ou s’émouvoir du retour d’une merveilleuse voix italienne. Bref, le bonheur musical à portée de main ! Les billets pour ces concerts seront mis en vente à compter de ce samedi 10 décembre, à midi… sauf pour les abonnés de l’Infolettre Spectra qui pourront se les procurer dès aujourd’hui à la réception de cette dernière !

 

 

 

 

 

Une soirée funk en compagnie d’Esperanza Spalding et son Radio Music Society – 29 juin, 20 h 30, Métropolis (série Les Rythmes) – Avec une telle gueule et un tel talent, la chanteuse, contrebassiste et compositrice Esperanza Spalding s’est vite classée parmi les chouchous du Festival… et de tout le monde, en fait, comme l’atteste le Grammy Best New Artist de l’année dernière – pour la première fois accordé à un musicien de jazz depuis 35 ans. Après nous avoir fait craquer en jazz solo ou avec trio de cordes, la revoilà avec son nouvel album, Radio Music Society, et surtout totalement imprévisible, entièrement… funk ! Déjà que l’annonce de chacun de ses spectacles donne envie de se précipiter à la billetterie, voilà qu’on bave littéralement d’envie de découvrir cette nouvelle facette de la magnifique surdouée ! Surtout quand on sait qu’on pourra danser au Métropolis !

Wayne Shorter Quartet – 29 juin, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA (sérieLes Grands concerts Rio Tinto Alcan) – Depuis sa toute première visite en 1981 au Festival (qui en était alors seulement à sa 2e édition) avec Weather Report, qu’il a fondé, Wayne Shorter est intimement lié à l’histoire du plus grand festival de jazz au monde (qui lui a d’ailleurs décerné le Prix Miles-Davis en 1996)… et du jazz en général. Avec en effet une carrière de plus de 40 ans, qui l’a vu émailler le jazz de notes aussi bien classiques que rock ou encore électroniques, le saxophoniste-compositeur et improvisateur virtuose s’est imposé comme un grand parmi les grands. Qu’on attend toujours de revoir avec impatience, entouré de ses fidèles collaborateurs, Brian Blade, John Patitucci et Danilo Pérez.

Eliane Elias Brasileira Quartet – 30 juin, 18 h, Club Soda (série Jazz Beat Hyatt Regency Montréal) – Après nous avoir séduits en 2009 avec Bossa Nova Stories, un hommage au 50e anniversaire du genre musical, la pianiste jazz qui a développé un indéniable talent de chanteuse récidive, cette fois avec Light My Fire, un album romantique de reprises, notamment The Doors, bien sûr, mais aussi Gilberto Gil, Stevie Wonder et même Take Five de Brubeck. Sensuelle comme toujours, la Brésilienne établie depuis longtemps à New York affirme que jamais un de ses albums n’a aussi bien été accueilli. À l’écouter, on n’en doute pas. Et on se prend d’une envie folle de la voir sur scène !

Tangerine Dream – 30 juin, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA (série Les Événements spéciaux TD) – Alors là, on peut vraiment parler d’un événement spécial : ramener, 45 ans après sa formation et en première au Festival, le mythique groupe allemand sur scène ! Pour plusieurs les pionniers de la musique électronique, Tangerine Dream a connu une variation infinie et assez obscure dans sa composition, avec comme seul réel point d’ancrage toujours présent le guitariste fondateurEdgar Froese… et un succès monstre ! Une longévité exceptionnelle, une multitude d’albums – 27 millions vendus -, une impressionnante quantité de participations musicales pour le cinéma et la télé, bref, un véritable rêve, en effet. Un groupe phare !

CéU – 30 juin, 22 h, Club Soda (série Couleurs SAQ) – Peut-être l’artiste brésilienne la plus hotde ces dernières années, CéU fait tout simplement fureur. Révélation world de l’année 2006 en Europe et en Amérique – année de sa première et unique visite au Festival -, la jeune auteure-compositrice-interprète brésilienne CéU prouve depuis, avec 2 albums à son actif, qu’elle fait partie de la nouvelle clique de musiciens au Brésil. Et après 6 ans, il était grand temps qu’elle revienne nous voir. Car que de poésie, de rythmes chauds entre samba, électro-jazz et afro-beat, de beauté et de plaisir ! Pas étonnant que CéU veuille dire « le ciel ». Et mieux encore, sur scène, on parle du 7e.

Chris Botti – 1er juillet, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA (série Les Grands concerts Rio Tinto Alcan) – On sait qu’il vient cet été… mais on ne sait pas comment ! En effet, le fabuleux trompettiste américain a le don de surprendre chaque fois qu’il passe nous voir. Que ce soit en solo, au coeur d’un hommage à Paul Simon ou avec grand orchestre, qu’il touche au jazz, au classique ou à la musique populaire, notamment italienne, seul ou avec les Paul Simon, Sting, Michael Bublé ou Andrea Bocelli, le plus romantique des trompettistes séduit à tout coup. Ce qu’on sait, toutefois, c’est qu’il nous réserve un album au printemps (des duos avec des pointures, paraît-il) et, par le fait même, de nouvelles pièces pour ce prochain concert !

Get The Blessing – 1er juillet, 22 h 30, Gesù – Centre de créativité (série Jazz dans la nuit) – Get the Blessing, c’est le gros buzz du moment ! Quatre fous de jazz et de rock, dont deux membres de la famille Portishead (le bassiste Jim Barr et le batteur Clive Deamer), des prix convoités dès le premier disque (dont Album jazz de l’année selon la BBC) et, surtout, un son d’ailleurs. C’est à la fois des réminiscences des années 1980, mais c’est aussi lounge, pop, rock et bien sûr jazz, beaucoup d’impro, des musiciens tirés à quatre épingles avec, à l’occasion, des sacs plastique sur la tête, mais bon, c’est seulement pour donner une idée, on aura compris que c’est difficilement catégorisable. Disons simplement que c’est une formidable machine à beat aussi précise que bordélique, qui brise joyeusement les barrières, invente un nouveau son et s’avère diablement rafraîchissante. « Les nouveaux héros de la scène jazz du Royaume-Uni », écrivait le London Metro. Oh que oui !

An evening with Van der Graaf Generator – 3 juillet, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA (série Les Grands concerts Rio Tinto Alcan– Il fallait s’y attendre : après les passages coup sur coup du leader (Jazz à l’année 2008) puis du groupe l’année d’après au Festival, on risquait la dépendance… C’est chose faite, alors voici donc pour notre plus grand bonheur l’occasion de passer une soirée complète avec la formation pionnière des sonorités psychédéliques de la british music, menée par le polyvalent et atypique Peter Hammill. Plus de 40 ans et une vingtaine d’albums après sa formation, la bande d’Anglais a su garder son aura mystérieuse et cette magie sur scène, qui frôle parfois le chaos musical, et dont les mots d’ordre sont imprévisibilité et excitation ! Un retour – et un nouvel album ! – attendu !

Strunz & Farah – 3 juillet, 22 h, Club Soda (série Couleurs SAQ) – Ce que nous proposent Jorge Strunz et Ardeshir Farah, harmonieux duo issu du Costa Rica et de l’Iran, c’est Journey Around the Sun, rien de moins ! L’album, sorti en mars dernier, est en effet une mégadose de bonne énergie solaire, avec ses airs tissés de jazz, de flamenco et d’influences latines et moyen-orientales, tout ça rendu avec perfection sur deux guitares acoustiques, et ce, avec une passion telle qu’ils avaient réussi, en 1994, à soulever la foule lors d’un de nos grands événements extérieurs. Un coup de coeur renouvelé à chacun de leur passage.

Gianmaria Testa, Vitamia – 4 juillet, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA (sérieLes Grands concerts Rio Tinto Alcan) – Si on excepte sa participation à l’inoubliable hommage à Ferré qu’il a livré au Festival avec ses compatriotes, il y a déjà sept ans que M. Testa n’avait pas foulé nos scènes estivales. Si l’attente accroît le désir, c’est dans ce cas d’autant plus vrai que le guitariste-chanteur italien s’est aussi fait désirer entre deux albums. Après 5 ans de soupirs de ses fans, voici enfin son dernier-né, Vitamia, sa vie qu’il a essayé de compter en jours plutôt qu’en années. Un changement de perspective, donc, mais toujours la même belle voix, la même qualité des collaborateurs, les mêmes tristesse et chaleur poignantes. Un rendez-vous avec l’émotion à vivre pleinement… dans 210 jours.

Dorantes, Renaud Garcia-Fons et Theodosii Spassov, Free Flamenco Trio– 7 juillet, 19 h, Maison symphonique de Montréal – L’Espagnol David Peña Dorantes (piano) – qui a fait un tabac au TNM il y a deux ans -, le Français d’origine catalane Renaud Garcia-Fons (contrebasse), le Bulgare Theodosii Spassov (kaval, cette flûte bulgare au son qu’on jurerait créé spécialement pour le flamenco), et, exceptionnellement, le percussionniste Tete Peña – ont adopté, par pure passion, une approche plus libre de la musique flamenca. Mais attention : pas libre au sens d’un n’importe quoi souvent agressant que tentent parfois certains musiciens, plutôt une liberté qui appelle l’abolition des contraintes, qui s’inspire au contraire de la vieille génération, de l’essence même du flamenco. Pour ajouter au bonheur, la première partie sera assurée par le formidable Renaud Garcia-Fons en solo. On frissonne déjà à l’idée d’entendre tout ça dans la magique acoustique de la Maison symphonique…

Déjà en vente

Flamenco Hoy de Carlos Saura – 27 juin au 1er juillet, 18 h (19 h 30 pour la première du 27 juin), Théâtre Maisonneuve, PdA – Séries de tableaux ? Fresque musicale ? Un… film ? Flamenco Hoy, mis en scène par le célèbre réalisateurCarlos Saura, c’est le flamenco en images vivantes sur scène, avec le regard inévitablement cinématographique d’un génie du 7e art. À l’affiche, danses époustouflantes, musique dynamique et chants poignants, ainsi qu’une vingtaine d’artistes de la nouvelle génération du flamenco espagnol, dans une chorégraphieenivrante de Rafael Estévez et Nani Paños, sous la direction musicale du maître du piano flamenco Chano Domínguez. Un voyage éblouissant au coeur du flamenco andalou d’aujourd’hui !

 

Billets en vente dès le samedi 10 décembre à midi

Les billets pour ces concerts seront en vente à compter du samedi 10 décembre à midi. On pourra se les procurer à la billetterie du Métropolis (59, rue Sainte?Catherine Est) et par les réseaux Admission et Ticketmaster(admission.com et ticketmaster.ca, 1 855 790?1245), sauf pour les concerts présentés à la Place des Arts (175, rue Sainte-Catherine Ouest,laplacedesarts.com ou 514 842-2112) et au Club Soda (1225, boul. Saint-Laurent,clubsoda.ca ou 514 286-1010).

Pour tout savoir avant tout le monde, on peut s’inscrire à l’Infolettre Spectra et recevoir toute l’information concernant les primeurs du Festival International de Jazz de Montréal. Pour plus de renseignements, il faut joindre la Ligne Info-Jazzau 514 871-881 ou sans frais au 1 85JAZZFEST, ou encore visiter lemontrealjazzfest.com.