FESTIVAL D’OPÉRA DE QUÉBEC 2e édition 25 juillet au 5 août 2012

M. Régis Labeaume, le président du Festival d'opéra de Québec, M. Gaston Déry, vice-président Développement durable chez Roche ltée Groupe-conseil et M. Grégoire Legendre, directeur général et artistique de l’Opéra de Québec
M. Régis Labeaume, le président du Festival d'opéra de Québec, M. Gaston Déry, vice-président Développement durable chez Roche ltée Groupe-conseil et M. Grégoire Legendre, directeur général et artistique de l’Opéra de Québec

En présence du maire de Québec, M. Régis Labeaume, le président du Festival d’opéra de Québec, M. Gaston Déry, vice-président Développement durable chez Roche ltée Groupe-conseil et M. Grégoire Legendre, directeur général et artistique de l’Opéra de Québec, sont heureux de présenter la deuxième édition du Festival d’opéra de Québec.

« Le Festival d’opéra vise à positionner la Ville de Québec parmi les grands rendez-vous lyriques du monde, à développer des alliances avec des artistes et des créateurs de stature internationale, à propulser la créativité québécoise sur la scène planétaire, et surtout, surtout! à offrir à un public passionné la magie du chant et de la musique dans leur plus festive et leur plus brillante expression. » Grégoire Legendre

Le Festival d’opéra de Québec vous convie donc fièrement à sa deuxième édition : une grande célébration de l’art lyrique destinée au grand public. Du 25 juillet au 5 août, la ville vibrera au son de la musique d’opéra, une occasion unique pour les nouveaux amateurs de s’initier à la beauté de cet art parfait et pour les connaisseurs d’apprécier des productions hors de l’ordinaire.

Réseau Billetech : 418 643-8131 / 1 877 643-8131 

www.billetech.com

www.festivaloperaquebec.com

http://www.facebook.com/operadequebec

26, 28, 30 juillet et 1er août 2012 

The Tempest 

De Thomas Adès 

Libretto de Meredith Oakes 

Opéra basé sur la pièce éponyme de Shakespeare 

Créé à Londres en 2004 

Nouvelle production de Robert LEPAGE 

Présentée en première mondiale à Québec 

 

COPRODUCTION 

METROPOLITAN OPERA DE NEW YORK 

FESTIVAL D’OPÉRA DE QUÉBEC 

OPÉRA DE VIENNE (WIENER STAATSOPER) 

EN COLLABORATION AVEC EX MACHINA 

Le Festival d’opéra de Québec présente en première mondiale la production mise en scène par Robert Lepage et propose de plonger dans l’univers de la magie avec The Tempest de Thomas Adès, sur un libretto de Meredith Oakes d’après l’oeuvre de Shakespeare, les 26, 28, 30 juillet et 1er août 2012, à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec. Billets en vente à partir du 28 février.

Pour le Festival d’opéra de Québec, l’association avec le METROPOLITAN OPERA DE NEW YORK revêt un prestige exceptionnel et unique. Une occasion rare d’obtenir une vitrine sur le plan international. Ainsi, le MET, le Festival d’opéra et le Wiener Staatsoper assurent la création de la production préparée en collaboration avec Ex Machina, et dont Robert Lepage signe la mise en scène. Le MET présentera cette même production les 23, 27, 31 octobre, et les 3, 6, 10, 14, 17 novembre 2012.

Thomas Adès, compositeur et créateur de l’oeuvre (Covent Garden, 2004), est considéré actuellement comme l’un des compositeurs d’opéra les plus en vue au monde.

The Tempest 

The Tempest tient le spectateur en haleine tout au long de ses trois actes. Victime d’un complot politique, Prospero – l’ancien duc de Milan – est exilé sur une île avec sa fille Miranda. Grâce à sa magie, il provoque le naufrage du navire de ses ennemis afin de les soumettre à diverses épreuves d’où ils sortiront tous transformés. COMMUNIQUÉ EMBARGO 23 février 18 heures 

Pour sa version de The Tempest, Robert Lepage transforme l’île de Prospero en théâtre où les jeux de coulisse se multiplient et où le Duc déchu exerce sa vengeance.

Distribution 

Chef d’orchestre : à annoncer

Metteur en scène : Robert LEPAGE 

Prospero Rodney GILFRY, baryton

Ariel Audrey LUNA, soprano

Caliban Frédéric ANTOUN, ténor

Miranda Julie BOULIANNE, mezzo-soprano

Ferdinand Antonio FIGUEROA, ténor

Roi de Naples Gregory SCHMIDT, ténor

Antonio Roger HONEYWELL, ténor

Stefano Kevin BURDETTE, basse

Trinculo Daniel TAYLOR, contre-ténor

Sebastian Gregory DAHL, baryton

Gonzalo Joseph ROULEAU, basse

Le Choeur de l’Opéra de Québec / Orchestre symphonique de Québec

Version originale anglaise avec surtitres

Ex Machina 

Assistant à la mise en scène : Félix Dagenais

Scénographe : Jasmine Catudal

Conceptrice des costumes, perruques et maquillage : Kym Barrett

Concepteur des éclairages : Michel Beaulieu

Concepteur des images : David Leclerc

Conseillère artistique et musicale : Rebecca Blankenship

Interprètes de développement : Geneviève Bérubé, Marco Morin,

Katryne Patry, Francis Roberge

Construction du décor : Scène Éthique (Varennes, Québec)

et ACMÉ décors (Beloeil, Québec)

Peinture scénique : CADMIUM (Montréal)

Chargé de projet, accessoires : Francis Farley

Consultant, gréage et sécurité : Guy St-Amour (Productions Artefact)

Chargée de projet, vidéo : Catherine Guay

Assistant à la conceptrice des costumes : Mark De Coste

Assistante à la scénographie : Marie-Ève Pageau

Directeur technique : Michel Gosselin

Directeur de production : Pierre Phaneuf

Adjointe à la production : Viviane Paradis

Producteur : Michel Bernatchez

Adjointe au producteur : Nadia Bellefeuille

COPRODUCTION The Tempest est une coproduction Metropolitan Opera (New York) Festival d’opéra de Québec (Québec) et Wiener Staatsoper (Vienne) en collaboration avec Ex Machina 

The Tempest 

26, 28, 30 juillet et 1er août 2012, à 20 h 

Prix : de 79,50 $ à 127,00 $ 

Billetech : 418 643-8131 ou 1 877 643-8131 www.billetech.com 

Opéra : 418 529-0688 

Salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec 

269, boulevard René-Lévesque est 

26, 28, 30 juillet et 1er août 2012 

The Tempest 

Biographies d’artistes 


Thomas ADÈS, compositeur et chef d’orchestre 

Issu d’une famille d’intellectuels (sa mère est une historienne renommée), Thomas Adès est né en 1971 à Londres, il compte à ce jour une trentaine d’oeuvres à son catalogue. De 1986 à 1992, il étudie le piano et la composition à la Guildhall School of Music de Londres avec respectivement Paul Berkowitz et Robert Saxton. Il remporte en 1989 le deuxième prix de piano du BBC Young Musician of the year. Il poursuit ensuite ses études musicales au King’s College de Cambridge, où il reçoit un Premier Prix en 1992. Adès est remarqué par la presse nationale, en janvier 1993, à l’occasion du récital d’ouverture qu’il donne au Purcell Room à Londres, et de la création de son oeuvre Still Sorrowing. En septembre, il est accueilli, pour une période de deux ans, en qualité de compositeur en résidence à  l’Orchestre Hallé, pour qui il écrit The Origin of the Harp (1994) et prévoit écrire un concerto pour piano pour l’inauguration de la nouvelle salle de concert de Manchester en 1996. Sa carrière se développe rapidement lorsque sa Chamber Symphony est jouée à Cambridge en 1993, et lorsque Living Toys est présenté au Barbican Centre en 1994. En 1994 sont également présentées sa première oeuvre pour orchestre …but all shall be well, qui lui a été commandée après qu’il eut reçu le prix de composition de la Société Musicale de l’Université de Cambridge ; Sonata da Caccia, commande de la BBC pour le Groupe de musique contemporaine de Birmingham ; et un quatuor à cordes Arcadiana, commande pour le Endellion Quartet créé au Festival de Cambridge. Il crée en 1995 l’opéra Powder her Face, commande de l’Almeida Theatre à Londres. Il devient, à partir de 1999, le directeur artistique du Festival d’Aldeburgh. Son opéra The Tempest est créé en 2004 au Covent Garden à Londres, sous sa direction. Il poursuit également une carrière de chef d’orchestre et il a dirigé, entre autres, l’orchestre de la BBC, l’orchestre philharmonique de New York, le London Sinfonietta… Ses oeuvres ont été jouées par plusieurs ensembles prestigieux dont l’Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Simon Rattle, ce dernier lui ayant commandé plusieurs pièces, dont Tevot (2007). Il est reconnu mondialement comme étant le plus brillant compositeur de sa génération.

Robert LEPAGE 

Metteur en scène 

Artiste multidisciplinaire, Robert Lepage exerce avec une égale maîtrise les métiers d’auteur dramatique, de metteur en scène, d’acteur et de réalisateur. Salué par la critique internationale, il crée et porte à la scène des oeuvres originales qui bouleversent les standards en matière d’écriture scénique, notamment par l’utilisation de nouvelles technologies. Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec, il s’est perfectionné à Paris en 1978. En 1984, il crée la pièce Circulations, présentée partout au Canada. Suivent La Trilogie des dragons (1985), Vinci (1986), Le Polygraphe (1987) et Les Plaques tectoniques (1988). De 1989 à 1993, il occupe le poste de directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts à Ottawa. En parallèle, il poursuit sa démarche artistique avec Les Aiguilles et l’opium (1991), Coriolan, Macbeth, La Tempête (1992) et A Midsummer Night’s Dream (1992), qui lui permet de devenir le premier Nord-Américain à diriger une pièce de Shakespeare au « Royal National Theatre » de Londres. En 1994, il fonde Ex Machina, puis scénarise et réalise Le Confessionnal; suivent Le Polygraphe (1996), (1997), Possible Worlds (2000), et La Face cachée de la Lune (2003). Sous son impulsion, le centre de production pluridisciplinaire La Caserne voit le jour en juin 1997. Il y crée La Géométrie des miracles (1998), La Face cachée de la Lune (2000), une nouvelle version de La Trilogie des dragons (2003), Le Projet Andersen (2005), Lipsynch (2007), Le Dragon bleu (2008) et Éonnagata (2009). Il signe la mise en scène de The Secret World Tour (1993) et Growing Up Tour (2002) de Peter Gabriel, et collabore avec le Cirque du Soleil KÀ (2005), TOTEM (2010). Lors du 400e anniversaire de la ville de Québec en 2008, il crée avec Ex Machina la plus grande projection architecturale jamais réalisée : Le Moulin à images. Robert Lepage fait son entrée à l’opéra avec Le Château de Barbe-Bleue et Erwartung (1993) et présenté par l’Opéra de Québec en 2008. Il poursuit avec La Damnation de Faust, présenté pour la première fois au Japon (1999), puis à Paris et à New York. Suivent 1984 basé sur le roman de Georges Orwell et dont Maestro Lorin Maazel assure la direction musicale (2005), The Rake’s Progress (2007) et Le Rossignol et autres fables Toronto (2009), Aix-en-Provence et Lyon (2010), Québec (2011), Amsterdam (2012). Das Rheingold, prologue du Ring de Wagner, a été créé en septembre 2010 au MET. Le cycle s’est étalé sur les saisons 2010-11 et 2011-12 et le cycle complet est présenté en avril-mai 2012. Parmi les prix décernés à Robert Lepage, mentionnons la Légion d’honneur (2002), le prix Denise-Pelletier (2003), le prix Gascon-Thomas (2003), le prix Hans-Christian-Andersen (2004) remis à un artiste exceptionnel qui contribue à honorer Hans Christian Andersen à l’international, le prix Stanislavski (2005) pour sa contribution au théâtre international, le prix Europe (2007) remis par l’Union des Théâtres de l’Europe et précédemment décerné, entre autres, à Ariane Mnouchkine et Bob Wilson, la médaille de la Ville de Québec (2011), et le prix 2012 Eugene McDermott in the Arts at MIT.

Frédéric ANTOUN, ténor 

Caliban Formé au prestigieux Curtis Institute of Music de Philadelphie, le ténor canadien Frédéric Antoun a pour rôles de prédilection Tamino (La Flûte enchantée), Ferrando (Così fan tutte), Belmonte (L’Enlèvement au Sérail), Nemorino (L’Elixir d’amour), le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville), Lensky (Eugène Onéguine), Tom Rakewell (The Rake’s Progress), Roméo (Roméo et Juliette), Bénédict (Béatrice et Bénédict), le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) et le Mari (Les Mamelles de Tirésias). De ce côté-ci de l’Atlantique, il chante pour l’Opéra de Montréal, au New York City Opera, au Lincoln Center, à Saint-Louis, à Miami, à Calgary, à Toronto; en Europe, à l’Opéra de Montpellier, au Théâtre du Châtelet, à Nancy, à Nantes et Angers, Nice, Avignon, Toulouse, Valence, Londres pour COMMUNIQUÉ EMBARGO 23 février 18 heures 


ne nommer que ceux-là. Parmi ses projets, citons la Fille du Régiment (Tonio) à Covent Garden, Cendrillon de Massenet au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, Dialogues des Carmélites à Toronto, Iphigénie en Aulide sous la direction de Marc Minkowski à l’Opéra d’Amsterdam, Hamlet à Vienne, Falstaff à Montréal et à Toronto, Don Giovanni (Ottavio) à Cincinnati.

Julie BOULIANNE, mezzo-soprano 

Miranda 

Boursière de la Fondation Jacqueline Desmarais, diplômée de la Juilliard School of Music de New York et de l’École de musique Schulich de l’Université McGill, Julie Boulianne s’est ensuite perfectionnée auprès de Renata Scotto, Roger Vignoles et William Christie. Elle a mérité de nombreux prix dont le Premier Prix au Concours de Musique du Canada (1999); elle a remporté le Joy in Singing Competition présenté au Bruno Walter Hall de New York (2004) et le Prix de la Chambre Professionnelle des Directeurs d’Opéra remis au finaliste le plus prometteur lors du Concours musical international de Montréal (2007), et le Silverman Prize, offert par l’International Vocal Arts Institute. Elle a fait partie de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal de 2003 à 2006. C’est en 2011 qu’elle fait ses débuts au Metropolitan Opera dans le rôle de Diane (Iphigénie en Taudide de Gluck) puis revient dans le rôle de Stéphano (Roméo et Juliette de Gounod); elle partageait alors la scène avec Plácido Domingo et Susan Graham. Julie Boulianne a chanté pour de nombreuses maisons européennes, canadiennes et américaines. L’enregistrement discographique est un volet important de sa carrière.

Kevin BURDETTE, basse 

Stefano 

Le chanteur américain Kevin Burdette est diplômé de la Juilliard School of Music de New York; il possède deux baccalauréats de l’Université du Tennessee et s’est spécialisé par la suite à l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne. Sous les auspices du New York City Opera, il s’est vu remettre le prestigieux Richard F. Gold Career Grant Award décerné par la Shoshana Foundation. Il a fait partie des programmes pour jeunes artistes de l’Opéra National de Paris et de l’Opéra de San Francisco. Très en demande, il mène une carrière dès plus florissantes qui le mène sur de grandes scènes et festivals : Metropolitan Opera, New York City Opera, Carnegie Hall, Santa Fe Opera, Seattle Opera, Teatro Colón, Boston Lyric Opera, Glimmerglass Opera, Spoleto Festival. Il a chanté en récital avec nombre d’orchestres américains et canadiens. Il était de la programmation 2010-2011 du MET pour la production de Wozzeck puis toujours au MET, dans la Elektra et dans The Nose. Le public de Québec a pu l’entendre dans son tout premier Osmin (L’Enlèvement au sérail) en 2003. Il tiendra le rôle de Stefano dans l’actuelle production présentée au MET en octobre et novembre prochains.

 

Gregory DAHL, baryton 

Sebastian 

Natif de Winnipeg, Gregory Dahl se produit essentiellement en Amérique du Nord. Après avoir attiré l’attention en interprétant le rôle de Francis Chancy dans la création mondiale de Beatrice Chancy de James Rolfe, il a par la suite participé à une autre première mondiale : Filumena à Calgary; ces deux productions se trouvent sur DVD. Plus récemment en 2010, il faisait partie de la première mondiale de Lillian Alling à Vancouver, de même que de la première canadienne de Dead Man Walking à Calgary. Il interprète tous les grands rôles de baryton. Au cours de la saison 2012-2013, il tiendra le rôle de Iago (Otello) à Calgary et le rôle-titre de Macbeth à Opera Victorio, auxquels s’ajouteront plusieurs concerts. Il était de la production de l’Elisir d’amore en mars 2004, puis au Gala 2008, ici même à Québec.

Antonio FIGUEROA, ténor 

Ferdinand 

Antonio Figueroa a été membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Il a fait ses débuts à Avignon en Nadir dans les Pêcheurs de Perles. Récipiendaire de nombreux prix, il s’est particulièrement fait remarquer lors de l’International Vocal arts Institute (IVAI-Tel Aviv) remportant le prix Silverman. Il a tenu différents rôles à Tours puis à Toulon et a participé à plusieurs oratorios. À l’Opéra de Montréal, il a tenu le rôle de Venditore (Il Tabarro), celui de Gastone (La Traviata) et le Hérisson de Porc-Épic (L’Étoile). Il a participé à des événements populaires visant le rapprochement avec le grand public. Il a chanté au Gala de l’Opéra en 2006 et tenait le rôle de Ziggy dans la production de Starmania opéra de Luc Plamondon et Michel Berger (2008) et Beppe dans I Pagliacci (2009) ici même à Québec. Au cours de la saison 2011-2012, outre des oratorios, il sera tour à tour Beppe à Opera Lyra Ottawa, Tamino dans la Flûte enchantée de Mozart et Ferrando dans Così fan tutte. Il a également eu l’occasion de se produire en concert avec différents orchestres canadiens, dont l’Orchestre symphonique de Montréal et les Violons du Roy. Antonio Figueroa reçoit le soutien financier de la Fondation Jacqueline Desmarais pour jeunes chanteurs d’opéra canadiens, ainsi que du Conseil des Arts du Canada. Il vient de terminer une tournée mondiale dans le rôle de Tamino dans la production de Une flûte enchantée dans l’adaptation de Peter Brook, production d’ailleurs présentée en première canadienne dans le cadre du premier Festival d’opéra de Québec en juillet 2011.

Rodney GILFRY, baryton 

Prospero 

Mis en nomination à deux reprises pour des Grammys, Rodney Gilfry est reconnu pour ses interprétations dans un large répertoire allant de la musique baroque à la musique contemporaine. Le rôle de Stanley Kowalski dans la création mondiale de A Streetcar Named Desire d’André Previn au côté de Renée Fleming à San Francisco l’a littéralement propulsé à l’avant-scène. Puis cette autre première mondiale dans le rôle de Nicholas, au côté cette fois de Plácido Domingo dans Nicholas and Alexandra de Deborah Drattel à Los Angeles. Suivront encore plusieurs premières mondiales auxquelles il s’associe : Nathan dans Sophie’s Choice de Nicholas Maw, Jack London dans Every Man Jack de Libby Larsen et Edward Gaines dans Margaret Garner de Richard Daniel. Sa plus récente nomination aux Grammy était pour sa performance du Messie dans la production monumentale de Saint François d’Assise à Amsterdam en 2008. En 2010, il participait à une autre première mondiale à Zurich dans le rôle-titre de Gesualdo de Marc-André Dalbavie. Au cours de 2011, il tenait le rôle de Lyndon Baines Johnson dans August 4th 1964 de Steven Stucky à Dallas et Carnegie Hall; suivait le rôle-titre de Sondheim dans Sweeney Todd au Théâtre du Châtelet à Paris, puis Frank Butler dans Annie Get Your Gun au Glimmerglass. En 2012, il sera Don Alfonso dans Così fan tutte dans la nouvelle production du New York City Opera. Au cours de ses 25 ans de carrière, Rodney Gilfry est monté sur les plus grandes scènes dont l’Opéra de Paris, Covent Garden et le Metropolitan Opera.

Roger HONEYWELL, ténor 

Antonio 

Avant de joindre les rangs de la Canadian Opera Company, le canadien Roger Honeywell a travaillé comme comédien pendant 5 ans. Cette année, il a tenu les rôles de Pinkerton (Madama Butterfly) à Portland, Cavaradossi (Tosca) à Fort Worth et Midas (Die Liebe der Dannae) au Bard Festival. Il a participé à plusieurs premières mondiales : Jimmy dans Lillian Alling de John Estacio et John Murrell, Smoot dans The Inventor de Bramwell Tovey et John Murrell, The Grapes of Wrath de Ricky Ian Gordon, The Letter de Paul Moravec et Margaret Garner. Roger Honeywell a foulé les planches du New York City Opera, Chicago Lyric Opera, Santa Fe Opera, Pittsburg Opera, Philadephia Opera, du Florida Opera, du Opera theatre of St. Louis, Utah Opera, Calgary Opera, Glimmerglass Opera, l’Opéra de Montréal. Parmi ses récents engagements, mentionnons le rôle de James Nolan dans Doctor Atomic présenté d’abord au Lyric Opera de Chicago et avec lequel il a pu faire ses débuts au Metropolitan Opera en 2008.

Audrey LUNA, soprano 

Ariel 

Gagnante 2009 du Concours Loren L. Zachary Vocal et Premier Prix du Concours Renata Tebaldi, la soprano Audrey Luna a remporté nombre d’autres concours. Cette saison 2011-2012 comprend, en plus de plusieurs récitals, de nombreuses prestations à l’opéra dont Mme Mao dans Nixon en Chine au Kansas Opera, Gretel dans Hänsel und Gretel avec l’Intermountain Opera Festival; elle fait ses débuts à l’Opéra de Chicago en Reine de la nuit (La Flûte enchantée), rôle qu’elle avait tenu auparavant au Festival de Spoleto et à Cincinnati sous la direction de Bernard Labadie. C’est également avec ce rôle de la Reine de la nuit qu’elle a fait ses débuts en 2010 au Metropolitan Opera alors que la prestigieuse maison la réinvitait pour le rôle de Najade dans Ariadne auf Naxos. Ses autres rôles de prédilections sont Gilda (Rigoletto), Blondchen (L’Enlèvement au sérail), Cunégonde (Candide), Juliette (Roméo et Juliette), Rosina (Le Barbier de Séville), Adina (L’Elisir d’Amore), Giulietta (I Capuleti ei Montecchi), Didon (Didon et Enée), Amor (Orfeo ed Euridice). Elle tiendra le rôle d’Ariel dans l’actuelle production de Robert Lepage présentée par le MET en octobre et novembre 2012.

Joseph ROULEAU, C.C., G.O.Q., Dr h.c., basse 

Gonzalo 

Basse de réputation internationale, légende vivante, Joseph Rouleau est né en 1929 à Matane, au Québec. Sa longue et fructueuse carrière a été jalonnée de nombreux honneurs. Médaillé d’argent pour ses trente années de service au Royal Opera House Covent Garden à Londres, Joseph Rouleau a également chanté sur les plus grandes scènes du monde, en compagnie des exceptionnels Victoria de Los Angeles, Luciano Pavarotti, Joan Sutherland, Cesare Siepi, Plácido Domingo, Kiri Te Kanawa et Maria Callas. Son imposante discographie comporte notamment Semiramide de Rossini, Boris Godounov de Moussorgski, Roméo et Juliette de Gounod, l’Enfance du Christ de Berlioz, un enregistrement intitulé Grands Airs d’Opéra Français, ainsi qu’un coffret hommage de 3 CD paru sous étiquette Analekta en 2011. En 2004, il a été fait Grand Officier de l’Ordre national du Québec et a reçu le Prix de la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, pour les arts de la scène. Il est le fondateur du Mouvement pour l’art lyrique du Québec qui a donné naissance à l’Opéra de Montréal. En novembre 2010, Joseph Rouleau est promu Compagnon de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction honorifique canadienne. Cette promotion au sein de l’ordre récompense l’oeuvre de toute une vie et souligne le mérite exceptionnel de personnes ayant apporté une contribution extraordinaire au Canada et au bien de l’humanité. Par ailleurs, pour souligner son apport musical à la société, l’Université McGill lui décernait, en juin 2009, un doctorat honoris causa, comme l’avait fait l’Université du Québec à Rimouski en 2001. En son honneur, l’une des salles du Grand Théâtre.

 

Domaine Forget a été rebaptisée Pavillon Joseph-Rouleau et le nouveau complexe culturel de Matane porte également son nom. L’Université du Québec à Montréal, où il a enseigné le chant de 1980 à 1998, l’a nommé professeur émérite en 2007. Joseph Rouleau est président des Jeunesses Musicales du Canada depuis plus de vingt ans et cofondateur du Concours Musical International de Montréal. Très actif en 2012, il participera à la production des Brigands d’Offenbach à la Société d’Art lyrique du Royaume en février, chantera dans Pelléas et Mélisande à la salle Claude-Champagne en mars et tiendra un autre récital au Centre Jeunesses Musicales de Baie-Comeau en avril. Il est également Ambassadeur de l’Opéra de Québec. Il nous a fait l’honneur de sa présence à plusieurs reprises ici même, pour Bohème en 2006, Otello et le Gala en 2007 et Aida en 2009.

Gregory SCHMIDT, ténor 

Roi de Naples 

Cet américain, finaliste des auditions nationales du Metropolitan Opera est aussi à l’aise dans le répertoire italien ou français que dans le bel canto ou Mozart et il offre une magnifique présence sur scène. Ses rôles de prédilection sont Edgardo, Almaviva, Don Ramiro, Don Ottavio et Tamino. Parmi ses engagements à venir notons Don Ramiro (La Cenerentola), la partie de ténor solo dans Kepler de Philip Glass au Festival de Spoleto (États-Unis). Il fait partie de la liste des solistes au Metropolitan, c’est ainsi qu’il a assuré la doublure de Ernesto (Don Pasquale), Tamino (La Flûte enchantée) et Flamand (Capriccio). Il chante régulièrement avec nombre d’orchestres américains et récemment, il tenait le rôle d’Edgardo et Almaviva à Tampa sous la direction de Maestro Anton Coppola, Nemorino (L’Elisir d’amore), Tebaldo (I Capuleti e i Montecchi), Camille (La Veuve joyeuse), Alfredo (La Traviata) et Ferrando (Così fan tutte).

Daniel Taylor, contre-ténor 

Trinculo Artiste exclusif à Sony classical/Bmg Masterworks, Daniel Taylor est aujourd’hui l’un des contre-ténors les plus en demande au monde et présente une discographie de plus de 100 titres. Ses débuts à Glyndebourne dans le Theodora de Händel (enregistré pour ERATO) ont été accueillis par les éloges de la critique, ceci après ses débuts renversants à l’opéra dans la production de Jonathan Miller du Rodelinda de Händel (enregistré pour EMI). Il a fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le Cesare de Händel. Il est sollicité par les meilleurs ensembles de musique ancienne et contemporaine, se produisant à l’opéra (Metropolitan Opera, Glyndebourne, San Francisco, Rome, Welsh National Opera, Canadian opera, Opera North et Munich); dans des oratorios (Gabrieli Consort, Monteverdi Choir et English Baroque Soloists, Bach Collegium Japan, Les Arts Florissants, Collegium vocale de Ghent, Orchestra of the Age of Enlightenment, The Academy of Ancient Music, The King’s consort, Berlin Akademie für Alte Musik ); dans des oeuvres symphoniques (Cleveland, St. Louis, Lisbon, Philadelphie, Toronto, Gothenburg, Rotterdam, Montréal); en récital (Konzerthaus de Vienne; Frick Collection, New York; Cité interdite, Beijing; Lufthansa Baroque Festival et Wigmore Hall, Londres) ainsi qu’au cinéma (Five Senses de Podeswa pour Fineline – gagnant à Cannes ainsi que d’un prix Génie). Il a participé à la présentation de Israël en Egypte de Händel avec les Monteverdi Choir/English Baroque Soloists/Gardiner au BBC Proms ainsi qu’à la production d’un CD/DVD de la Messe en si mineur de Bach avec l’Ensemble Orchestral de Paris/Nelson (pour EMI). Bachelier de l’Université McGill en littérature, philosophie et musique et détenteur d’une maîtrise de l’Université de Montréal, en religion et musique, Daniel Taylor est professeur de chant à l’Université d’Ottawa, professeur invité à l’Université de Toronto, professeur adjoint à l’Université McGill de Montréal et à l’Université de Victoria. Il est aussi le fondateur et directeur artistique du Theatre of Early Music, un choeur et ensemble sur instruments anciens basé au Canada et comprenant des musiciens de partout dans le monde; cet ensemble donne annuellement plus de 30 concerts à travers la planète. Il est également directeur artistique du Festival de musique sacrée de Québec.

 

PROPOS SUR LA PRODUCTION 

The Tempest 

Extraits de l’Avant Scène Opéra, no 222 

« La transposition de la pièce sur la scène lyrique a nécessité diverses modifications. Meredith Oakes a condensé et simplifié une action complexe, qui développe plusieurs intrigues parallèles, et éliminé des personnages secondaires (les seigneurs Adrien et Francisco, l’équipage du navire, les esprits qui accompagnent Ariel, les figures du quatrième acte). Ne conservant que quelques vers originaux, elle a entièrement remodelé le texte : actualisation du vocabulaire – sans s’interdire parfois un certain prosaïsme – et choix d’une écriture versifiée, laquelle favorise l’intelligibilité. La présence de rimes engendre en effet une prévisibilité qui permet de reconstituer une partie de ce que le chant rend parfois difficilement compréhensible.

En dépit de la suppression de certains détails et du déplacement de quelques épisodes, l’opéra respecte le déroulement shakespearien. L’auditeur sans connaissance préalable de la pièce n’aura aucun mal à suivre les aventures des personnages, à cerner leur caractère et leur évolution. 

À une époque où la recomposition d’un opéra apparaît comme une gageure, Adès assume l’héritage du genre. Il adopte un effectif orchestral classique (alors qu’il affectionne les formations non conventionnelles) et le principe de la mise en musique continue. Il sollicite la mémoire collective en multipliant les références : trois actes divisés en scènes; une tempête qui fait ici office d’ouverture; des arias et des ensembles; un duo d’amour; des danses anciennes (menuet, sarabande, passacaille); la technique du canon; un langage souvent tonal ou modal. (…)

Si Adès revendique l’intégration de références, il n’en imprime pas moins son propre style à la partition: une écriture rythmique complexe, usant de superposition polyrythmiques, de nombreux changements de mesures et de valeurs irrationnelles, dans les parties instrumentales comme vocales; un discours construit à partir de cellules de quelques notes; des combinaisons de timbres et de modes de jeu qui créent des effets sonores inédits; un goût pour la virtuosité – au demeurant placée au service du drame et de la caractérisation des personnages.

Adès offre son interprétation d’une pièce qui possède de multiples atouts pour séduire un musicien. Les thèmes du pouvoir, de la vengeance et du pardon, un amour qui réconcilie les clans ennemis, des scènes bouffes et des créatures surnaturelles asservies par un magicien constituent autant d’ingrédients propices à une oeuvre lyrique riche en contrastes et en couleurs. » 

 

29 , 31 juillet, 2 et 4 août 2012, à 20 h 

Commanditaire du 31

NELLIGAN 

paroles de MICHEL TREMBLAY 

musique d’ANDRÉ GAGNON 

Version « opéra » originellement présentée par 

L’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal 

Le Festival d’opéra de Québec est heureux de présenter une grande oeuvre musicale romantique québécoise, Nelligan d’André Gagnon et de Michel Tremblay, les 29, 31 juillet, 2 et 4 août 2012, à 20 h, à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec.

Mise en scène : Normand CHOUINARD 

Arrangements musicaux : Anthony ROSANKOVIC 

Direction musicale : Esther GONTHIER 

Distribution 

Émile vieux Marc HERVIEUX, ténor

Émile jeune Dominique CÔTÉ, ténor

Émilie Hudon, mère d’Émile Monique PAGÉ, soprano

David Nelligan, père d’Émile à annoncer

Le père Seers, protecteur et ami d’Émile Pierre RANCOURT, baryton

Françoise, protectrice et amie d’Émile à annoncer

Charles Gill, ami d’Émile Jacques-Olivier CHARTIER, ténor

Arthur, ami d’Émile Patrick MALLETTE, baryton

Nelligan a été créé le 24 novembre 1990 (Québec, Montréal, Ottawa) pour marquer le 50e anniversaire de la disparition du poète Émile Nelligan. Le compositeur André Gagnon et l’écrivain Michel Tremblay se sont réunis pour réaliser ce drame musical qui a permis à un large public de redécouvrir une figure légendaire au destin tragique de la poésie québécoise.

Pour souligner ses 15 ans, l’oeuvre est reprise en 2005 en version symphonique par l’Orchestre symphonique de Montréal; un disque a d’ailleurs été réalisé à la Place des Arts. Plus récemment, en 2010, l’oeuvre est montée par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.

Ce drame musical est basé sur le destin brisé d’un être d’une sensibilité extrême et d’un talent exceptionnel. Nelligan fut enfermé dans un hôpital psychiatrique, à St-Jean-de-Dieu, à 20 ans, jusqu’à la fin de sa vie. Il est mort à 63 ans.

Selon André Gagnon : « la simplicité de cette production Nelligan rend la chose encore plus émouvante ».

Nelligan 

29, 31 juillet 2 et 4 août 2012, à 20 h 

Prix : de 47,00 $ à 69,00 $ 

Billetech : 418 643-8131 ou 1 877 643-8131 www.billetech.com 

Opéra : 418 529-0688 

Salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec 

269, boulevard René-Lévesque est 

 

29, 31 juillet, 2 et 4 août 2012

Nelligan 

Biographies d’artistes 

André GAGNON 

Compositeur Accompagnateur, orchestrateur, compositeur, interprète, animateur, André Gagnon est véritablement un homme-orchestre dont les succès ne se comptent plus depuis 4 décennies. Pour André Gagnon, 1974 s’avère une année charnière alors qu’il achète la maison qu’habitait le poète Émile Nelligan près du square Saint-Louis. Mais surtout, après six albums de chansons populaires transcrites pour orchestre, une compilation et une douzaine de disques enregistrés à titre d’accompagnateur, André Gagnon lance Saga, son premier album, composé uniquement d’oeuvres instrumentales originales. Depuis 1959, année où il accompagnait Les Bozos, groupe de chansonniers mythiques qui réunissait Claude Léveillée, Jacques Blanchet, Jean-Pierre Ferland, Clémence Desrochers, Raymond Lévesque, il est le complice des plus grands : Claude Léveillée, Monique Leyrac, Renée Claude, Diane Dufresne à qui il présentera Luc Plamondon! Parallèlement, il compose pour la télévision (La Souris verte, Vivre en ce pays, Format 60, Format 30, Techno-Flash, Les Forges de Saint-Maurice), pour le théâtre (La Poudre aux yeux, Doña Rosita, Terre d’aube, La Dame de chez Maxim’s, Wouf-Wouf), et pour orchestre. Neige est publié en 1975 et occupera les premiers rangs des palmarès pendant vingt-quatre semaines au prestigieux Billboard américain en 1976 et se vendra à 700 000 exemplaires à travers le monde et lui vaudra un Juno. De très nombreuses tournées internationales et concerts importants marquent son parcours au fil de sa carrière. En 1976, Monique Leyrac chante Nelligan, connaît un beau succès. 1977 est l’année du disque platine avec son nouvel album le Saint-Laurent, ce qui lui vaut un deuxième Juno et plus tard un Félix (1979). Il signe également cette même année la musique du ballet Mad Shadows inspiré du roman la Belle bête de Marie-Claire Blais qui sera créé par le Ballet National du Canada et se rendra au Metropolitan Opera et à Covent Garden. Le 3 janvier 1978 est une date importante alors qu’il dirige le célèbre violoniste Yehudi Menuhin et le fameux violoneux Jean Carignan dans le Petit concerto pour Carignan. Ce concert sera diffusé dans la prestigieuse série télévisée The Music of Man animée par Menuhin et retransmise partout dans le monde. En 1979, André Gagnon devient Officier de l’Ordre du Canada pour « sa contribution exceptionnelle à la musique ». Le disque Virage à gauche (1981) lui vaut le Félix de l’album instrumental de l’année, en 1984, Impressions reçoit le même hommage, puis en 1987, Comme dans un film, en 1988, Des dames de coeur, 1993, Noël avec l’Orchestre philharmonique de Prague, 1994, Romantique, 1996, Twilight Time, 1998, Eden, 1999, la bande sonore Juliette Pomerleau et 2003, Piano Solitude. Il enregistre Presque bleu et les Jours tranquilles, deux albums destinés au marché japonais. Il fait sa marque au Japon au point que certains de ses précédents albums doivent être réédités pour ce marché. Sa tournée au Japon lui vaut le Félix de l’artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec. En février 1990, l’opéra Nelligan produit par l’Opéra de Montréal (musique  d’André Gagnon, livret de Michel Tremblay, mise en scène d’André Brassard) est présenté d’abord au Grand Théâtre de Québec, puis à la Place des Arts de Montréal et au Centre national des Arts d’Ottawa. À l’automne, l’oeuvre mérite le Félix du spectacle de l’année. Cet honneur est suivi du lancement de l’album double, Nelligan. En novembre 1993, la SOCAN souligne la contribution d’André Gagnon à l’essor de la musique canadienne sur la scène internationale en lui remettant le prix W.M. Harold Moon. L’album Piano (1995) est sa première compilation sur disque compact. C’est également son trentième album, en comptant les compilations et disques destinés aux marchés mexicain, australien et japonais! André Gagnon est récipiendaire du prix Hagood Hardy (2004) remis par la SOCAN pour la musique instrumentale. Décembre 2005 marque le retour sur disque de Nelligan symphonique. Cette nouvelle production réalisée avec l’Orchestre symphonique de Montréal, souligne les 15 ans de sa création. Vingt ans après son premier opéra, Nelligan reprend vie par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Puis, paraît en septembre 2010, les Chemins ombragés avec l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, sous la direction de Jacques Lacombe. Cet album sera certifié disque d’or en 2011 et recevra deux nominations à l’ADISQ. André Gagnon obtient le PRIX ROBERT CHARLEBOIS (2011) remis par la Fondation SPACQ au compositeur pour son rayonnement à l’étranger.

Michel TREMBLAY 

Dramaturge/Librettiste 

Né à Montréal le 25 Juin 1942, Michel Tremblay grandit dans le voisinage francophone de l’arrondissement Plateau-Mont-Royal, dont le caractère ouvrier et le joual influencent son travail. Après ses études primaires, il s’inscrit en arts graphiques, suivant ainsi le parcours professionnel de son père qui était ouvrier pressier. Or, déjà à l’âge de dix-sept ans, il écrit un court roman dans ses cahiers d’écoliers et manifestait un intérêt pour le théâtre. Sa mère décède avant de connaître le premier succès de son fils qui sera lauréat, en 1964, du concours des jeunes auteurs de Radio-Canada pour sa première pièce Le Train. À 18 ans, il s’inscrit à l’Institut des arts graphiques, où il apprend le métier de linotypiste. Il entreprend alors la rédaction de contes fantastiques qu’il réunira plus tard en un recueil : Contes pour buveurs attardés. De 1963 à 1966, il exerce son métier de linotypiste. En 1964, il rencontre André Brassard qui deviendra le metteur en scène de presque toutes ses pièces. En 1965, André Brassard utilise quelques-uns des Contes pour buveurs attardés dans un spectacle consacré à la littérature fantastique : Messe noire. La même année, Tremblay écrit Les Belles-soeurs, pièce axée sur les rapports entre quelques femmes de la classe ouvrière québécoise. Brassard en sera le metteur en scène et la pièce sera le point de départ de leurs carrières respectives. À partir de 1978, Michel Tremblay travaille à une oeuvre romanesque de grande envergure, Les chroniques du Plateau Mont-Royal, dont il a fait paraître six tomes jusqu’à présent, tous également traduits et publiés en anglais. En 1986, Tremblay fait paraître une oeuvre plus intimiste, centrée sur un couple homosexuel, le Coeur découvert, et en 1993, la suite, le Coeur éclaté. En 1995, paraît la Nuit des princes charmants, puis en 1997, Quarante-quatre minutes quarante-quatre secondes, deux romans dont le personnage principal est un gay. En 1999, paraît Hôtel Bristol, New York, N.Y. et en 2001, L’homme qui entendait siffler une bouilloire. En 2002, le jour de son 60e anniversaire de naissance, il fait paraître Bonbons assortis, la quatrième série de ses récits autobiographiques. Six fois boursier du Conseil des Arts du Canada, Michel Tremblay a reçu plus d’une cinquantaine de prix au cours de sa carrière. En mars 1984, le gouvernement français a rendu hommage à l’ensemble de son oeuvre, en le nommant chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de France et il fut promu officier en 1991. De plus, toujours en 1991, il fut nommé chevalier de l’Ordre national du Québec. Il a reçu six doctorats honoris causa des universités McGill, Concordia et UQAM à Montréal, Windsor en Ontario, Stirling en Écosse et du Queen Margaret University College d’Édimbourg en Ecosse. En 1999, il reçoit le prix du Gouverneur général pour les arts de la scène. Avec l’acceptation de l’identité québécoise post-révolution tranquille, la renommée de Michel Tremblay a constamment été croissante. Il a accédé à une importante renommée dans la littérature québécoise et a constitué la principale inspiration de plusieurs écrivains et dramaturges québécois.

Normand CHOUINARD 

Metteur en scène 

Normand Chouinard est né en 1948. Durant ses études en droit à l’Université Laval, il s’adonne au théâtre expérimental et à la création collective en joignant la « Troupe des 13 ». Il se décide enfin à tenter sa chance au Conservatoire de Québec en compagnie de son grand ami Rémy Girard. Depuis, cet acteur sensible doté d’une grande polyvalence a eu la chance de jouer dans à peu près toutes les salles de théâtre à Montréal, incarnant entre autres un merveilleux Don Quichotte. Qu’on pense à la télésérie du Tac au tac (1976-1981), à l’émission humoristique Samedi de rire (1984-1989) en passant par les Poupées russes (2000-2007), le monde de la télévision l’a toujours suivi. Il a également joué au cinéma dans Un homme et son péché et Ma vie en cinémascope. De tempérament fonceur, Normand Chouinard aime à se projeter vers l’avant, dans une foule de nouveaux projets. Faisant preuve d’un grand dévouement, d’un grand intérêt pour les dessous de sa profession, il n’a jamais hésité à s’impliquer dans divers conseils d’administration afin de faire évoluer et de consolider son métier. Il a assuré la direction du Conservatoire d’art dramatique de Montréal de 1995 à 2001.

Esther GONTHIER 

Directrice musicale 

Esther Gonthier est reconnue comme l’une des pianistes les plus polyvalentes au Canada. Ayant une centaine d’opéras à son répertoire, elle occupe une place recherchée dans le monde de l’art vocal. Elle travaille régulièrement pour l’Opéra de Montréal, l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Opéra de Québec, le Festival International de Lanaudière et l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal. Elle a assisté des chefs prestigieux tels que Jean-Claude Casadesus, Franz-Paul Decker, Rafaël Frübeck de Burgos, Eliahu Inbal, Michel Plasson, Charles Dutoit et Kent Nagano. Elle a aussi travaillé avec des solistes de réputation internationale dont Nancy Argenta, Mary Dunleavy, Kiri Te Kanawa, Susan Platts et Federica von Stade. Comme concertiste, Esther Gonthier a été invitée à plusieurs reprises par l’Orchestre des Grands Ballets canadiens. En concert, elle s’entoure de partenaires avec lesquels elle a beaucoup de plaisir sur scène dont Marc Hervieux, Marie-Nicole Lemieux, Lyne Fortin et Marie-Josée Lord. Sur la scène internationale, Esther Gonthier connaît une carrière enviable. Elle a travaillé régulièrement à l’Opéra-Théâtre de Metz. Elle fut également l’assistante du chef d’orchestre pour l’enregistrement de « l’Enfant et les Sortilèges » de Ravel réalisé à Prague avec l’Orchestre philharmonique Tchèque pour la tournée mondiale du Théâtre Sans Fil. Elle travaille aussi avec de jeunes chanteurs autant au Conservatoire de musique de Montréal, à l’Université McGill, à l’Université de Montréal qu’à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal. Elle est maintenant co-directrice du Studio d’opéra au Conservatoire.

Jacques-Olivier CHARTIER, ténor 

Charles Gill, ami d’Émile 

Lauréat de la Fondation Charles-Émile Gadbois, Jacques-Olivier Chartier, ancien chanteur de la Maîtrise des petits chanteurs du Cap-de-la-Madeleine, détient une Maîtrise en chant de l’Université de Montréal. Il est très attaché au Studio de musique ancienne de Montréal. Depuis, il parcourt l’Amérique du Nord avec l’ensemble Les Voix Baroques aux côtés des réputés chanteurs Matthew White et Shannon Mercer. Trois albums enregistrés sous les étiquettes ATMA et Analekta figurent déjà dans sa discographie. Il donne des spectacles avec de prestigieux orchestres, dont le Portland Baroque Orchestra et le Pacific Musicworks de Seattle. Une feuille de route impressionnante

pour un si jeune chanteur.

Dominique CÔTÉ, ténor 

Émile jeune 

La carrière de Dominique Côté est en pleine expansion en Amérique du Nord et en France principalement. Récipiendaire de nombreux prix, il a remporté le Premier Prix et le Grand Prix du Voice Festival de l’Université McGill et le Premier Prix de la catégorie « opérette » du Concours international de chant de Marmande en France (2009). D’abord formé à l’École de Théâtre de St-Hyacinthe, il a complété sa formation auprès de Mme Lucette Tremblay et à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal en 2010, alors qu’il travaille sous la direction de M. Gérard Martin-Moore. Il a chanté le rôle-titre de l’opéra Nelligan d’André Gagnon et de Michel Tremblay. Il a chanté avec les Jeunesses Musicales en Danilo dans la Veuve joyeuse et en Figaro dans le Barbier de Séville. À l’Opéra-Théâtre de Rimouski, il a repris le rôle de Ménélas dans la Belle Hélène et a tenu celui du Comte Gustave de Pottenstein dans le Pays du sourire et celui de Bobinet dans la Vie parisienne à la Société d’art Lyrique du Royaume. Dominique Côté a été l’invité de nombreux orchestres. Il tenait le rôle de Renaud dans la série Virginie, et plus jeune, il a prêté sa voix au personnage du lion dans le Lion d’Oz. Il vient récemment de faire ses débuts à l’Opéra de Marseille dans la Belle Hélène d’Offenbach, de même qu’à la salle Cortot dans un récital à Paris. Il participait au Gala de l’Opéra en décembre 2011.

Marc HERVIEUX, ténor 

Émile vieux 

Depuis qu’il a été choisi par Valery Gergiev pour une production de la Traviata à Saint-Pétersbourg, la carrière de Marc Hervieux n’a pas connu d’arrêt. Il a tenu les rôles de Pinkerton (Madama Butterfly), Edgar (Lucia di Lammermoor), Roméo (Roméo et Juliette), Rodolfo (La Bohème), le duc de Mantoue (Rigoletto) et le chevalier des Grieux (Manon), Alfredo (La Traviata), Nemorino (L’Elisir d’amore), Cassio (Otello), Nadir (Les Pêcheurs de perles), et Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann). En 2005, il interprétait le rôle du Businessman dans Starmania avec l’Orchestre symphonique de Montréal, production reprise à Paris, au Palais des Congrès, puis au Festival international d’été de Québec; il faisait des débuts très remarqués en Cavaradossi dans Tosca à Victoria et à London (Ontario), à Edmonton pour Rodolfo dans la Bohème et au New Israëli Philharmonic pour Alfredo dans la Traviata sous la direction de Zubin Mehta. Au printemps 2006, Marc Hervieux faisait partie des invités spéciaux au Richard Tucker Gala au Alice Tully Hall de New York. Il a obtenu un succès retentissant dans le rôle de Luigi dans Il Tabarro à l’Opéra de Montréal, et il a participé à la première mondiale de Frobisher de Estacio à Calgary. En octobre 2006, il a connu un autre grand succès en interprétant Rodolfo (La Bohème) à l’Opéra de Québec. En 2007, il tenait le rôle de Roméo à l’Opéra de Montréal et Cavaradossi dans Tosca à Calgary, en plus d’assurer la doublure de Cassio dans Otello au MET. En mars 2009, il incarnait de nouveau le Businessman à l’Opéra de Montréal, après avoir tenu le rôle dans la première mondiale de Starmania opéra ici même à Québec. En décembre 2008, le public de Québec le retrouvait au Gala de l’Opéra, avant qu’il ne revienne en Turridu (Cavalleria rusticana) en mai 2009, en Edgardo dans Lucia di Lammermoor en mai 2010 et en Eisenstein dans la Chauve-souris en mai 2011. À l’automne 2009, il lançait sur le marché un enregistrement CD de musique populaire québécoise « Après nous », suivi d’un disque de Noël « Le premier Noël ». Plus récemment, son CD Tenor Arias sous la direction de Yannick Nézet-Séguin a remporté le Félix Album de l’année 2010. Marc Hervieux présente également différents concerts de musique populaire.

Patrick MALLETTE, baryton 

Arthur, ami d’Émile 

Patrick Mallette s’est produit à l’automne 2009 à l’Opéra de Montréal dans Gianni Schicchi où il tenait le rôle de Marco. Il est également apparu dans les Noces de Figaro pour Opéra Nantes-Angers et lors du Opera Lyra Silver Cast d’Ottawa. Il a chanté à l’Opéra de Nice, l’Opéra de Massy et l’Opéra de Toulon dans la Vie parisienne. À l’Opéra de Toulon, il s’est également fait entendre dans Un coin de paradis à Moscou, Così fan tutte et Un ballo in maschera. On a pu l’entendre dans la Veuve joyeuse à l’Opéra de Montréal, l’Opéra de Marseille, la Société d’art lyrique du Royaume et l’Opéra de Toulon. Il a par ailleurs participé à plusieurs productions tant à l’Opéra de Montréal qu’à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Parmi celles-ci : Così fan tutte, l’Elisir d’amore, Amelia Goes to the Ball, Il Segreto di Susanna, Rigoletto, la Traviata, Tosca, l’Italiana in Algeri et la Veuve joyeuse. Il a aussi participé à plusieurs créations mondiales avec la compagnie   Chants Libres, avec laquelle il s’est produit à Montréal, Toronto et aux Pays-Bas. On a pu l’entendre à l’Opéra d’Avignon et à l’Opéra de Reims pour Valses de Vienne de Strauss. Patrick Mallette est boursier du Conseil des Arts du Canada, de la Fondation Jeunesses Musicales du Canada, de la Fondation Jacqueline Desmarais pour les jeunes chanteurs d’opéra canadiens, de l’Opéra de Montréal et du Fonds d’insertion en carrière de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Il faisait une première apparition à l’Opéra de Québec au Gala de décembre 2009, retour au Gala 2010 et il tenait le rôle du Dr Falke dans la Chauve-souris en mai 2011.

Monique PAGÉ, soprano 

Émilie Hudon, mère d’Émile 

Récipiendaire des Prix Raoul-Jobin, John-Newmark et Joseph-Rouleau, la soprano Monique Pagé, née à Québec et formée au Conservatoire de musique de Québec, a interprété plusieurs rôles importants du répertoire, dont Marguerite (Faust), Mimì (La Bohème), Alcina (Alcina), La Contessa et Susanna (Le nozze di Figaro), Violetta (La Traviata), Micaëla (Carmen), Papagena (La Flûte enchantée) sur les scènes des opéras de Québec, Vancouver, Edmonton, Montréal, Winnipeg, Opera Lyra Ottawa, ainsi qu’en France, avec l’Opéra de Nancy et Lorraine. Cultivant un égal intérêt pour des genres musicaux diversifiés, Monique Pagé s’est produite avec plusieurs ensembles de renom, tels Les Violons du Roy, l’Orchestre symphonique de Montréal, I Musici, le Studio de Musique Ancienne, l’Orchestre symphonique de Québec et la compagnie de création Chants libres.

Pierre RANCOURT, baryton 

Père Seers, protecteur d’Émile 

Originaire de Saint-Prosper, en Beauce, le baryton québécois Pierre Rancourt a été membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal de 2009 à 2011. Outre une maîtrise en interprétation de l’Université Laval, sa formation compte plusieurs stages intensifs : Domaine Forget, Camp musical du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Opera NUOVA (Edmonton), International Vocal Arts Institute (Virginie) et Institut canadien d’art vocal (Montréal). Récipiendaire de la Bourse Jacques-Lareau de l’Opéra de Montréal, il est aussi lauréat des Jeunes Ambassadeurs lyriques ainsi que récipiendaire des bourses Hydro-Québec en musique et Marusia-Yaworska. Il a obtenu la première place à l’occasion du Concours de musique du Canada en 2008, ce qui lui a valu une bourse des Jeunesses musicales du Canada. Il a incarné Schaunard (La Bohème), Marullo (Rigoletto) ainsi que plusieurs autres rôles de soutien avec l’Opéra de Montréal; Eugène Seers (Nelligan) et Mr. Kofner (The Consul) avec l’Atelier lyrique; Papageno (Die Zauberflöte), Pandolfe (Cendrillon) et Giove (La Calisto) avec l’Atelier d’opéra de l’Université Laval; la Bête (première mondiale en français de la Belle et la Bête) avec les Productions Dina-Bélanger. Avec l’Atelier lyrique, il était aussi de la tournée d’Aleacanto, un spectacle éclaté alliant danse, théâtre et opéra. Depuis septembre 2011, il a été accepté dans le studio du professeur John Norris, à Berlin, pour une formation intensive de perfectionnement jusqu’en avril 2012.

25 juillet 2012, à 20 h 

MOZART À L’OPÉRA! 

KARINA GAUVIN, soprano 

BERNARD LABADIE ET LES VIOLONS DU ROY 

Le Festival d’opéra de Québec en codiffusion avec la Société du Palais Montcalm, présentent Mozart à l’opéra, une soirée d’extraits parmi les plus beaux du répertoire d’opéra de Mozart. Cette magnifique soirée est placée sous la direction de Bernard Labadie et met en vedette la soprano Karina Gauvin et les Violons du Roy, le mercredi 25 juillet 2012, à 20 h, au Palais Montcalm.

Au programme, les grands airs d’opéra de Mozart pour soprano.

Karina GAUVIN, soprano 

La grande vedette canadienne Karina Gauvin a séduit les auditoires et la critique du monde entier avec sa voix envoûtante, sa profonde musicalité et l’exceptionnelle étendue de son registre vocal. Son large répertoire comprend autant la musique de Jean-Sébastien Bach que celle de Benjamin Britten qu’elle interprète avec les plus grands orchestres et ensembles tels que les orchestres symphoniques de Chicago, Montréal, Québec et Toronto, le Philadelphia Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, l’Akademie für Alte Musik Berlin, le Minnesota Orchestra, Tafelmusik Baroque Orchestra, Musica Antiqua Köln, Les Violons du Roy, Complesso Barocco, St-Paul Chamber Orchestra, Grant Park Orchestra et Accademia Bizantina. À l’opéra et en concert, elle a travaillé sous la direction de chefs tels que Semyon Bychkov, Alan Curtis, Charles Dutoit, Ottavio Dantone, Christopher Hogwood, Yannick Nezet- Séguin, Carlos Kalmar, Bernard Labadie, Kent Nagano, Roger Norrington, Andrew Parrot, Helmuth Rilling, et Christophe Rousset. En récital, on l’a entendue avec plusieurs ensembles de musique de chambre, ainsi qu’avec les pianistes Marc-André Hamelin, Michael McMahon et Roger Vignoles. En avril 2008, elle remplaçait au pied levé, une collègue dans le rôle d’Emilia dans Flavio de Händel, avec le Academy of Ancient Music dirigé par Christopher Hogwood, à Londres et à Birmingham. Les nombreux enregistrements de Karina Gauvin (19), ont été maintes fois mis en nomination aux Prix Juno depuis une dizaine d’années. Mme Gauvin a obtenu ce prix en 2001 et 2003, respectivement pour Apollo e Dafne de Händel et le Requiem de Mozart avec Les Violons du Roy. Son disque de mélodies françaises, intitulé Fête galante et réalisé avec le pianiste Marc-André Hamelin, a reçu le Prix Opus 2000 pour le meilleur enregistrement de musique vocale et a été nommé Chamber Music America’s Recording of the Year. Enfin, mentionnons sa nouvelle collaboration avec DEUTSCHE GRAMMOPHON pour l’enregistrement des opéras Tolomeo, Alcina et Ezio de Händel.

Bernard Labadie, chef 

Directeur musical 

Reconnu internationalement, Bernard Labadie est un chef invité très recherché. Il dirige régulièrement les grands orchestres symphoniques nord-américains et a fait ses débuts au Metropolitan en 2009. En Europe, on l’a vu entre autres au pupitre de l’Orchestre du Concertgebouw, à l’Orchestre de la Radio Bavaroise, et dirige régulièrement l’Academy of Ancient Music. Grand ambassadeur de la vie musicale de Québec, Bernard Labadie est Officier de l’Ordre du Canada (2005) et Chevalier de l’Ordre national du Québec (2006).

Les Violons du Roy 

Orchestre de chambre 

Réunis en 1982 à l’instigation de son directeur musicale Bernard Labadie, ils sont reconnus à travers le Canada grâce à leurs nombreux concerts et enregistrements sur les ondes de la Société Radio-Canada et de CBC et à leur présence régulière dans les festivals. Ils ont fait leurs débuts européens en 1988. Les scènes du Concertgebouw et du Carnegie Hall ne sont pas étrangères à l’ensemble, et leur discographie compte près de 25 titres sous étiquette DORIAN, ATMA, VIRGIN CLASSIC et NAÏVE.

MOZART À L’OPÉRA 

25 juillet 2012, à 20 h 

Prix : 52,00 $ à 67,00 $ 

Société du Palais Montcalm : 418 641-6040 ou 1 877 641-6040 www.billetech.com 

Opéra : 418 529-0688 

Salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm, 995, place d’Youville 

LE FESTIVAL SE POURSUIT 

Le Festival d’opéra de Québec présentera également d’autres activités populaires dans différents lieux de la ville de Québec.

LE JEU DE ROBIN ET MARION 

Préparé par l’Ensemble Anonymus, le Jeu de Robin et Marion est une pièce entrecoupée de chansons, et qui remonte au 13e siècle. Il s’agit de l’une des onze pièces dramatiques de cette époque qui nous soit parvenue. La trame de la pièce trouve sa source dans deux traditions poétiques médiévales : la pastourelle et la bergerie.

Au bord de la forêt, un chevalier, Aubert, rencontre Marion, jeune bergère. Il tente de la séduire, mais celle-ci est amoureuse de Robin, un paysan et repousse ses avances. Le chevalier s’éclipse et Robin arrive. Les deux jeunes gens déjeunent sur l’herbe. Robin part ensuite en vue de donner une fête champêtre. Le chevalier revient tandis que Marion est restée seule. Il l’enlève, mais avec une telle détermination elle se rebelle et il la laisse partir, non sans avoir rossé Robin, qui était revenu entretemps. Une fois le chevalier définitivement reparti, les villageois s’amusent à différents jeux, et la bonne humeur est au rendez-vous.

C’est à Québec en 1978 que voit le jour l’Ensemble Anonymus, à l’initiative d’un groupe de jeunes interprètes professionnels réunis autour de Claude Bernatchez, fondateur et directeur musical de l’ensemble. L’intérêt passionné de ces musiciens pour la musique ancienne les incite à faire revivre les traditions musicales de l’Europe médiévale. De nombreux spectacles et concerts ainsi que des enregistrements de grande qualité témoignent aujourd’hui autant du niveau d’accomplissement artistique atteint au fil des ans que de l’excellence des musiciens membres d’Anonymus.

LE JEU DE ROBIN ET MARION 

29 (16 h), 31 (20 h) juillet, 1er et 3 août 2012, (20 h) 

Prix : à venir 

Musée : 418 643-2158 

Opéra : 418 529-0688 

Chapelle du Musée de l’Amérique française, 2, côte de la Fabrique 

TANGOPÉRA 

Les 25, 26 et 27 juillet, à 16 h 

En codiffusion avec le Musée de la civilisation, le groupe Tango Boréal, formé de Denis Plante, bandonéon, David Jacques, guitare et de Ian Simpson, contrebasse, nous offre un spectacle Tangopéra rempli de surprises. Ils nous promettent une performance vertigineuse ponctuée de commentaires hilarants. Le répertoire de Tango Boréal tangue allègrement entre des pièces d’inspiration latine et des créations originales où Piazzola rencontre Debussy. Avec un Prix Opus dans leur poche pour « meilleur musique du monde », cet ensemble québécois se produit partout au Canada, en Europe et en Inde.

TANGOPÉRA 

25, 26, et 27 juillet 2012, à 16 h 

Entrée gratuite 

Musée : 418 643-2158 

Opéra : 418 529-0688 

Un apéro sera servi sur place. 

Chapelle du Musée de l’Amérique française, 2, côte de la Fabrique 

LA BRIGADE LYRIQUE 

Du 25 au 29 juillet et du 1er au 5 août, à 12 h et 17 h 

En coprodution avec la Société du Palais Montcalm, la Brigade lyrique constituée d’artistes de la relève se produira dans les principaux lieux publics et parcs de la ville de Québec, et ce tout au long du Festival. Ils interpréteront des programmes très variés allant de l’opéra à l’opérette et à la comédie musicale, parmi les airs les plus connus du répertoire. Un plaisir garanti !

Activité gratuite 

MUSIQUE EN PLEIN AIR 

Deux concerts de la série Musique en plein air préparés par l’Opéra de Québec en collaboration avec l’arrondissement de Sainte-Foy/Sillery et l’arrondissement de Beauport auront lieu dans le cadre du Festival d’opéra, soit le mardi 31 juillet, à midi, à la Maison Hamel-Bruneau (Sainte-Foy/Sillery) et à 19 h 30, à la Maison Tessier-dit-Laplante ou en cas de pluie à l’église de Saint-Louis de Courville (Beauport). Cette activité met en vedette de jeunes chanteurs de la région de Québec.

Midi 

Maison Hamel-Bruneau

. Apportez votre lunch et votre chaise

. Dans un environnement champêtre.

. Visite possible de la maison et

de l’exposition.

. 2608, chemin Saint-Louis

. Renseignements : 641-6280 

19 h 30 

Maison Tessier-dit-Laplante (Beauport)

2328, avenue Royale

En cas de pluie : 

Église Saint-Louis de Courville

. 2315, avenue Royale

. Renseignements : 641-6045 

Entrée gratuite 

Durée : entre 60 et 70 minutes sans entracte 

REMERCIEMENTS 

Le Festival d’opéra de Québec tient à remercier les différentes instances gouvernementales : le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Bureau de la Capitale-Nationale, la Ville de Québec, Québec Horizon Culture, Première Ovation, grâce auxquelles le public québécois bénéficiera d’événements exceptionnels :

COMMANDITAIRE 

Air Canada 

Partenaires culturels 

Club musical de Québec

Festival d’été international de Québec

Grand Théâtre de Québec

Ex Machina

Les Violons du Roy

Musée de la civilisation

Orchestre symphonique de Québec

Société du Palais Montcalm

Partenaires médias 

La société Radio-Canada 

Rock-Détente 107,9 FM 

Le Soleil 

Radio-Classique 

Partenaires d’affaires 

Groupe Mediom

Infopéra

J. B. Deschamps

Litho Chic

Loews Le Concorde

Macadam Communication

Métromédia Plus

QuébecScope

Visuels et graphisme : Michèle Bédard 

Site web : Daniel Dionne, webmaster / Paul R. Lyon, traducteur /

Le Groupe Mediom, hébergement

www.billetech.com

www.festivaloperaquebec.com

http://www.facebook.com/operadequebec