Riot and the Blues Devils est un trio de musiciens expérimentés : Riot à la voix et la guitare, Big Papa Mike à la basse, et Mark DiClaudio à la batterie. Formé en 2001, ils ont enregistré trois albums : éponyme (2005), Tough Times (2008), No one to blame but me (2012, Iguane Records/Universal). Les deux premiers sous le nom « Riot and his Rhythm Devils ».
Riot and the Blues Devils a enregistré cet album live en studio, donnant ainsi une énergie et une authenticité palpable dès la première écoute. Avec une sonorité très blues, assaisonné de rockabilly, de bons vieux rock’n’rolls du style des années 50 et un soupçon de country à l’occasion, on peut dire que cet album est unique avec un son accrocheur qui donne une envie de danser, de se trémousser en l’écoutant. En fait, je mets au défi quiconque de rester de marbre en écoutant cet album. On ne peut s’empêcher de taper du pied, de se secouer la tête et s’emplir les oreilles de ce Blues-a-Billy, comme le groupe aime bien le définir lui-même.
De ces douze compositions, les trois premières pièces sont définitivement mes préférées :
I wanna be, Sad and Lonely et Going Back to the Roots sont trois chansons de blues solide et dont les solos endiablés de guitare pour la première et la troisième (Jimmy James) et d’harmonica (Pat Loiselle) pour la deuxième, ne peuvent que nous donner des envies de lâcher notre fou sur une piste de danse. On ne peut qu’imaginer ce que la prestation en spectacle peut avoir l’air. Déjà que sur l’album on ressent tout le plaisir qu’ils peuvent avoir à chanter et à jouer ensemble.
Et la chaude voix du chanteur, grave et puissante, qui s’agence parfaitement à la frénésie musicale qu’ils livrent énergiquement.
En contre-partie, la pièce The Father the son and th Holy Ghost prouve bien que le groupe peut aussi jouer une très belle balade, inspirée et divinement interprétée. Un beau slow de fin de soirée!
Une autre pièce qui me plait énormément est sans aucun doute You’re the One For Me. Une chanson interprétée en duo avec Magalie Giguère, dont la voix s’harmonise bien en contraste avec la voix de Riot. Cette chanson me fait penser à une pièce àla Jerry Lee Lewis, surtout quand on entend le solo de piano d’André Chrétien. Un vrai beat d’enfer! WOW!
Somme toute, ces nouvelles compositions sont explosives, dynamiques musicalement et vocalement. De plus, l’enregistrement en studio, live, permet de bien mettre en valeur tous les instruments et les voix et donner l’impression qu’on y est vraiment avec eux en spectacle.
Prochain concert :
– 28 mars au Petit Chicago à Gatineau
Liste des chansons sur l’album : No one to blame but me :
1. I Wanna Be
2. Sad & Lonely
3. Going Back To The Roots
4. The Father The Son and The Holy Ghost
5. You’re The One For Me
6. $150 Hat
7. I Miss My Woman
8. Salvation
9. Hard Working Man
10. No One To Blame But Me
11. Where The Hell Was My Baby Last Night
12. Raise Hell
Iguane records
http://www.iguanerecords.com/fr/riot_and_the_blues_devils/
