Benoît Delbecq – Crescendo in Duke

Benoit Delbecq- Crescendo In Duke
Benoit Delbecq- Crescendo In Duke

À 44 ans, le pianiste parisien Benoît Delbecq figure parmi les novateurs de la scène du jazz contemporain international. Sa réputation et son influence n’ont cessé de croître jusqu’à ce que le New York Times  reconnaisse récemment son art singulier en le qualifiant de « pianiste brillant et original » inventant « une musique experte et sereine ».

 

Delbecq est un passionné d’Ellington, du pianiste et du compositeur. Sur « Crescendo in Duke », il a travaillé le répertoire de son idole qu’il considère comme un géant.  Delbecq ne revisite pas forcément les thèmes les plus « standards », mais choisit d’explorer le répertoire Ellingtonien de plus de 1500 titres.

 

Pas besoin de vous dire qu’Ellington a marqué l’histoire de la musique en général et celle du jazz en particulier. Par son œuvre gigantesque, comme pianiste et comme chef d’orchestre, cet homme a fasciné sur sept décennies tous ses contemporains, qu’ils soient boppers (Roach, Gillespie, Mingus, Monk), free Jazzmen (Shepp, Coltrane, Art Ensemble of Chicago, Lacy), jazz-rockers (Weather Report, Hancock).

 

Pas étonnant que Benoît Delbecq avec son sens de l’architecture si précis rencontre l’œuvre de celui qui est communément convenu d’appeler le Duke. Delbecq, cet aventurier inspiré, orfèvre du piano, participe activement aux nouvelles poussées esthétiques d’aujourd’hui. Le rayonnement international de ses travaux  a pris naissance dès 1992, dès lors, il n’a cessé de parcourir en globe-trotter le circuit mondial (Amérique du Nord et du Sud, Japon, Europe, Afrique Centrale et du Nord…) du jazz contemporain.

 

La pochette de l’album est magnifiquement illustrée comme une bande dessinée et c’est la même chose pour le livret de 24 pages. De l’art, ces images, c’est vraiment beau. À l’intérieur, on y retrouve également des photos et le nom des musiciens et leur instrument respectif pour chacune des chansons, ainsi que l’endroit de l’enregistrement.  Un livret vraiment complet et bien fait. Il y a même un petit discours de Duke Ellington le 25 février 1966 lors de l’inauguration du château de Goutelas.

 

Avec la participation de Jean-Jacques Avenel, Tony Malaby, Tony Coe, Antonin-Tri Hoang, Steve Argüelles, Michael Nelson and the Hornheads, Yohannes Tona et Michael Bland.

 

En spectacle au Québec en duo avec François Houle

3 juillet – Montréal – Casa Del Popolo

4 juillet – Wakefield – Black Sheep Inn

 

http://www.delbecq.net/

http://sixmedia.ca/

http://www.natomusic.fr/