Avec Ce pays de rêve c’est en 1627 que nous entraine M. Langlois, dans une saga en quatre tomes qui couvriront la période du régime français de 1627 à 1765 au fil de laquelle nous suivrons les aventures de trois générations de Perré (Arnaud, Marcellin et Clément), de Charlesbourg à Verchères avec de nombreux détours par Montréal, Québec etla France.
Après le tome 1 Les surprises du destin, publié en octobre dernier, voici que seulement moins de 6 mois après qu’il nous amène le tome 2 La déchirure.
En 1670, à l’âge de 20 ans, Marcellin Perré, le fils d’Arnaud, se retrouve en France pour apprendre le même métier que son père, charpentier de moulin. Mais un vieil oncle change ses plans en le forçant à travailler comme clerc à son étude de notaire du Havre. Bientôt, il reçoit une lettre d’un père jésuite qui l’invite à revenir en Nouvelle-France pour remplir le rôle de notaire dans une seigneurie située non loin de Québec. À l’insu de son oncle, Marcellin quitte le Havre et traverse l’océan, avec dans ses maigres bagages son livre fétiche, Les Fables de La Fontaine. À Notre-Dame-des-Anges, il s’installe comme notaire et réside à l’auberge du Passage. Il y fait la connaissance des pittoresques habitués du lieu et de Radegonde, qui deviendra sa femme et lui donnera une fille, Fanchon. La vie à l’auberge est paisible et agréable jusqu’à ce qu’elle soit marquée par une première tragédie. Puis Marcellin se trouve en butte aux malversations du propriétaire de l’auberge, le marchand Renaud, un prêteur aussi riche que radin – vrai Séraphin version XVIIe siècle. Lorsque son étude de notaire lui en laisse le temps, Marcellin apprend à connaître la forêt avec son ami La Musique, un violoniste coureur des bois. Cependant, un nouveau drame va venir bouleverser profondément sa vie et celle de sa famille.
Comme dans tous ses livres Michel Langlois a le don de nous intéresser rapidement à ses personnages et nous permettre de faire un retour dans le temps, à une époque révolu et de nous y sentir confortable. Il sait broder des histoires fictives autour d’évènements et personnages qui ont réellement existé. Et il le fait avec un souci du détail inégalé.
Et pour nous aider à mieux nous y retrouver dans ces univers somme toute inconnus pour nous, Michel Langlois nous fournit au début du livre une liste des principaux personnages du roman, mais également une liste des personnages historiques qui sont mentionnés dans le livre avec un résumé de ce qu’ils ont accompli. De plus, toujours dans un souci du détail et de réalisme, l’auteur a fait d’énormes recherches pour s’assurer que le langage utilisé par ses personnages était représentatif de cette époque. Ainsi, à la fin du volume l’on retrouve un lexique qui contient des définitions pour une multitude de mots qui n’existent plus vraiment aujourd’hui.
Moi qui n’ai jamais aimé les cours d’histoire, je me surprends à aimer en apprendre énormément sur le 17e siècle. Je m’instruis et je me divertis, car l’histoire racontée est palpitante et les personnages sont attachants. J’en apprends sur le système judiciaire et la façon de punir les condamnés, le métier de notaire, le fonctionnement des seigneuries, les aromates et les herbes pour les remèdes ainsi que le métier de passeur. Mais ce qui me passionne le plus, c’est d’en apprendre davantage sur la région que j’habite (Québec) et que j’ai habitée (Charlesbourg et le Trait-Carré) en passant par Cap-Rouge et l’île aux Coudres qui étaient tous déjà là en ce début du 17e siècle.
Bien que ce soit un livre de plus de 400 pages, je l’ai dévoré en seulement 3 jours. Avec des chapitres courts, des descriptions très imagées et des dialogues aux allures d’un autre temps, on se laisse aisément embarquer dans cette saga de nos ancêtres avantla Conquête. Maintenant, je n’ai qu’une seule envie… connaître la suite.
Michel Langlois sera au Salon du livre de Québec au kiosque 411 pour rencontrer ses lecteurs et dédicacer ses livres.
Samedi : 13h à 14h et 17h à 18h
Dimanche : 11h à 13h
Originaire de Baie-Saint-Paul, Michel Langlois a fait carrière comme généalogiste aux Archives nationales du Québec. Sa précédente saga, La Force de vivre, a conquis plus de 100 000 lecteurs. Cette nouvelle fresque en quatre tomes nous transporte cette fois à une autre époque, celle des débuts de la colonie. Il a également entrepris la publication d’un récit, Un p’tit gars d’autrefois, qui, lui, se déroule dans la Beauce des années 1950. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages de généalogie, dont le Dictionnaire biographique des ancêtres québécois, il nous offre avec La Force de vivre une saga familiale en quatre tomes qui nous plonge dans la vie du XIXe siècle et nous transporte à Baie-Saint-Paul, Québec, Drummondville, au lac Saint-Jean et en Beauce.
424 pages
Prix : 27.95 $
Editions Hurtubise
http://www.editionshurtubise.com/
