L’auteur-compositeur-interprète Jef Tremblay nous éveille à la nature avec cet album rehaussé de vocalisations d’une manière chamanique, psalmodiant la beauté de la planète et la nécessité de la respecter. Une voix chaude aux rythmes entraînants dans un monde mystique. J’aime beaucoup la diversité des timbres et les surprises musicales de chacune des chansons.
Cet album alternatif et progressif aux accents québécois et autochtone a été réalisé par Mathieu Lachance, les paroles et la musique de Jean-François (Jef) Tremblay, et le mixage et masterisation par Jimmy Whittom au Jim Studio.
Cet opus est un rendez-vous avec le rythme du cœur, de l’âme, la spiritualité et le rêve. Un rassemblement entre les nations, un rapprochement interculturel, une musique qui aspire à un monde meilleur. Des thèmes qui nous parlent de solitude, de la beauté de la nature, de notre rôle collectif et même de la disparition d’un ami. Une musique qui incite l’imaginaire et le réel à se côtoyer.
Un fait particulier à noter :
La pochette de l’album est entièrement réalisée en bois très mince et fabriquée avec la collaboration de la scierie pfa Martel. Une pochette unique de toute beauté avec un très beau paysage peint par Jef Tremblay. Vous pouvez vous procurer cette pièce unique en communiquant avec Jef Tremblay sur facebook ou vous pouvez acheter ses chansons sur iTunes.
L’album décrypté morceau par morceau par Jef Tremblay
1. « Étape Incontournable » (instrumental) La lumière est bleue et froide, des larmes de pluie s’écrasent sur le pare-brise. C’est un requiem pour un ami tragiquement disparu.
2. « L’appel de la forêt » Il y a un peu de lumière jaune au dessus de cet écran de fumée qui règne sur la terre plus bas. Depuis cette grande montagne, l’observateur contemple, s’inquiète et s’adresse à ses semblables pour les rallier à la forêt.
3. « La route des étoiles » (instrumental) La nuit est noire, mystérieuse et étoilée. La silhouette des arbres défile le long de la route. Les fantasmes, les rêveries, la philosophie et la beauté de cette solitude s’amalgament et dansent à l’intérieur de l’âme.
4. « Tanite etuteiak » Écrite par Jef Tremblay, traduite par Joséphine Bacon. Le marcheur solitaire marche dans le sentier de la nuit à la recherche de la lumière. Il médite sur ses racines, sur son futur, sur son chemin solitaire et son rôle collectif.
5. « L’horizon s’étire » (instrumental) Horizon chaud, orangé et coulant qui s’étire tout le long de ce parcours. Les songes et l’émotion ronflent dans tout ce qui croise le regard.
6. « Brise passagère » (instrumental) Brise passagère ou solitudes intermittentes, l’amertume est douce et goûteuse et la vie vaut la peine d’être vécue. Cette litanie, pour l’annoncer.
7. « Bourrasque » (chanson-vocalise) Un pont musical et spirituel pour créer un lien entre toutes nos solitudes qui chantent en sommeil, disséminé un peu partout de par ces paysages inondés de vent et de neige.
8« L’écho des arbres » Réveil abrupt mais agréable sur la simplicité et la beauté de ces arbres qui peuplent nos forêt et aussi nos villes. Dressés, petits ou majestueux, ils semblent receler un message transcendant à nous livrer. Serons-nous attentifs à leurs effervescents bruissements intérieurs ?
9. « Passage migratoire » (instrumental) Silhouettes plaintives, rapides et vivantes qui glissent tout près des cimes des arbres refroidis. Le passage des volées de bernaches est envoûtant, et redonne de l’espoir et une profondeur à cette vie sauvage qu’on oublie parfois dans nos préoccupations urbaines.
10. « L’horizon s’étiole » (instrumental) L’horizon qui s’étirait tout à l’heure, s’étiole maintenant ; les souvenir tombent des arbres et de nouveaux défis se dressent. Ainsi va la vie, malgré nous.
11. « Passage à niveau » (instrumental) Invitation simple et directe à poursuivre son chemin (ou son écoute en boucle de l’album), le train de la vie ne peut s’arrêter, on continue à l’explorer et à comprendre son message poétique.
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