LES CHOIX TÉLÉ Du 14 au 20 avril
BORIS PASTERNARK-L’ÉCRIVAIN DERRIÈRE DOCTEUR JIVAGO
Dimanche 15 avril à 22 h
Réalisation : Michel Andrieu
Le plus souvent, on associe le nom de Boris Pasternak à celui du “Docteur Jivago” qui obtient le prix Nobel de littérature en 1957. Écrivain brusquement connu du monde entier, c’est un homme presque inconnu qui meurt trois ans plus tard. Qui est Boris Pasternak? Le film qui se sert de ses écrits comme d’une boussole pour traverser le siècle, nous fait découvrir l’œuvre de ce grand poète et romancier russe. Le réalisateur a filmé la Russie éternelle avec ses rudes visages et ses paysages tourmentés par la neige. Il a filmé les lieux où a vécu Pasternak. Il a rencontré son fils Eugénia qui lui a ouvert ses archives et montré des milliers de photos. La musique russe de Tchaïkovski et de Scriabine pour qui le jeune Pasternak eut une véritable passion entre en résonance avec ses vers, sa prose et contribue à donner vie au portrait de cet homme exceptionnel.
EN TERRE INCONNUE-AU SOCOTRA AVEC EMMANUELLE BÉART
Lundi 16 avril à 21 h
Réalisation : Roland Théron
L’actrice Emmanuelle Béart s’aventure en terre inconnue au large de la Corne d’Afrique sur une petite île peu connue : Socotra. Une île encore mystérieuse aux trésors qui a été préservée, presque par « miracle ». Un aéroport y a ouvert ses portes seulement en 1999, dix ans après la chute du mur de Berlin. Huit mois par an, l’île est inaccessible en raison des conditions climatiques extrêmes (pendant la mousson, les pluies sont presque continues et les vents violents). Sa superficie n’excède pas la moitié de la Corse, sa population est de quarante-quatre mille habitants. La richesse des espèces qu’elle recèle lui a valu le nom « d’île Galápagos de l’Océan Indien ».
COMMENT HAUSSMANN A TRANSFORMÉ PARIS
Jeudi 19 avril à 21 h
Réalisation : Yves Billon
De 1853 à 1870, soit en un peu moins des vingt années qu’a duré le Second Empire, de cette ville encombrée, sale et dangereuse décrite par les écrivains du XIX siècle, Paris est devenue la grande capitale que l’on connaît aujourd’hui. Ces travaux sont l’œuvre d’un homme, le baron Haussmann, génie de l’urbanisme qui fut le véritable metteur en scène des volontés de l’empereur Napoléon III. Si certains grands travaux commencés avant Haussmann ont, en 1853, déjà bien contribué à moderniser la capitale (le boulevard de Strasbourg est achevé, le quartier des Halles a été remanié par Baltard et les premiers pavillons de fer installés, la rue Rambuteau a été percée), les travaux d’Haussmann restent ceux qui l’ont fondamentalement et durablement ciselée. Et pourtant peu de Parisiens se souviennent encore d’Haussmann, si ce n’est par le prisme des critiques qui lui ont été adressées : démolition de quartiers historiques, volonté de répression des soulèvements populaires, exode des pauvres en périphérie de la ville, dépenses phénoménales. Mais tout aussi légitimes qu’elles soient, que valent ces critiques face aux progrès phénoménaux que nous devons à Haussmann : hygiène, circulation, éclairage, confort…Peut-être serait-il enfin temps de rendre au baron, ce qui appartient au baron, le temps d’une ballade dans Paris et son histoire ?