Un Parisien au pays des pingouins

Un Parisien au pays des pingouins
Un Parisien au pays des pingouins

Ça y est, il débarque de l’avion. C’est beau, c’est grand, mais, «Bordel, qu’est-ce qu’il fait froid!» Déboulant en pleine tempête de neige fin novembre, le Parisien rejoint enfin sa blonde, une bien jolie brune. Il vit alors la grande aventure de son premier hiver québécois: couches interminables de vêtements pour sortir souper au coin de la rue, quiproquo de langage en parlant d’une «chaudière» avec le plombier, dégustation de sirop d’érable qui vire à la «tire infernale», etc.

Notre héros résistera-t-il à la rigueur de la saison et à l’accueil chaleureux des Québécois ? Et s’il lui prenait l’envie d’en «faire une montagne», en bon Français râleur? Et au fait, le Québec est-il vraiment le «pays des pingouins», comme l’affirmait un plaisantin juste avant son départ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans ces récits tantôt drôles, tantôt poétique, d’un véritable choc thermique et culturel, qui feront bien rire tous ceux que le verbiage des Français amuse.

Stéphane Ledien nous présente son premier ouvrage  de fiction Un Parisien au pays des pingouins, il est en librairie depuis le 5 avril 2012. Cet ouvrage est la grande aventure d’un premier hiver à Québec.

Un Français qui décide de quitter son pays natal pour venir s’installer à Québec par amour de sa Chérie. Pour commencer, il se débarrasse de plusieurs objets accessoires et même de souvenirs ainsi que sa voiture, une Renault,  à un Français, qui lui parle du Québec comme du «pays des pingouins ». Il amène avec lui son petit bichon frisé.

Nos Parisiens à deux et quatre pattes découvrent leur nouveau pays d’adoption et leur premier hiver québécois  à travers le regard de l’auteur, qui nous transporte dans différents endroits de la Ville de Québec et de ses environs, comme la région de Charlevoix, le Village Vacances Valcartier, la vallée de la Jacques-Cartier et les quartiers pittoresques de Québec.

Certains récits m’ont fait rire, entre autres Parenthèse postale. C’est un livre plein de rebondissements. Dans ses récits, l’auteur décrit l’hiver québécois et nos hivers rigoureux agrémentés du Carnaval de Québec, avec un œil brillant.

On découvre à travers les récits que l’auteur et sa Chérie  ont réussi le défi  que constitue la famille recomposée!  Je souhaite à Stéphane de se réjouir de nos quatre saisons. Ce livre de récits est en sorte une lumière d’espoir pour les gens qui veulent immigrer au Québec pendant la saison hivernale.

J’ai eu le grand plaisir de lui poser quelques questions ?

Pourquoi avoir choisi la ville de Québec comme lieu de vie et de récit ?

L’amour m’y a conduit tout naturellement. Mais il n’en a pas fallu beaucoup pour que je tombe aussi amoureux de la ville, de son ambiance apaisante et dynamique à la fois, de ses splendeurs hivernales, de l’harmonie de ses espaces… Québec est à mes yeux un lieu unique au Canada, une ville combinant Histoire et urbanité ludique, racines européennes profondes et vastitude typiquement nord-américaine. On y respire facilement, on y circule librement. C’est un décor idéal pour de belles histoires. Et donc, une incroyable source d’inspiration. 

 Vous habitez donc la ville de Québec depuis votre arrivée dans le pays… Quand était-ce exactement ?

En novembre 2010. J’ai d’abord habité Sillery, et je demeure depuis bientôt un an à Cap-Rouge. La proximité du Saint-Laurent, les couleurs du quartier, l’omniprésence de la nature dans cet arrondissement n’ont pas fini de stimuler mon imagination.

 Quel effet ça fait de quitter la France du jour au lendemain (ou presque) pour les froides contrées du Québec ?

C’est un état de choc volontaire, un électrochoc agréable. L’envie de recommencer une nouvelle vie (sans pour autant renier l’ancienne), de relever de nouveaux défis : cette carrière d’écrivain, par exemple. Dans la foulée de ce grand chamboulement géographique et social, la nostalgie pointe par moments : famille et amis me manquent évidemment beaucoup. Mais je n’ai pas laissé cet univers derrière moi : j’en ai emporté une partie, d’une certaine façon, dans ces nouvelles contrées.

Au Québec, l’hiver est long. Vous êtes-vous habitué au climat nordique ?

Je m’y suis fait, l’adaptation ne fut pas trop difficile, puisque je ne viens pas non plus d’une région très chaude. Paris peut-être glacial à certaines périodes de l’année. Je crois aussi que le climat québécois se révèle plus clément qu’autrefois. Réchauffement de la planète, bouleversements météorologiques ? Allez savoir. En tout cas, je me suis bien équipé dès mon arrivée. Ç’a été l’un des premiers épisodes de ma grande aventure hivernale ! Et puis, il faut bien le dire, tout ce froid se trouve largement contrebalancé par l’accueil chaleureux des Québécois.

On aimerait en savoir plus à propos de Chérie…

Disons que le narrateur connaît Chérie bien mieux que moi… Derrière elle se profile l’image de ma compagne, oui, mais c’est aussi un personnage, un vrai.

Entre le héros – le « je » du livre – et Chérie, c’est toute une histoire d’amour initiée dans la joie d’une belle correspondance sur Internet, et de liaisons épistolaires poétiques. La rencontre, la vraie, eut lieu à l’aéroport de Québec. Le reste appartient à l’histoire du Parisien et de sa blonde

Et maintenant, quels sont vos projets ?

J’ai complété en février le manuscrit d’un thriller, premier épisode d’une trilogie qui démarre en banlieue parisienne mais va se prolonger au Canada et au Moyen-Orient. Le manuscrit est entre les mains d’une éditrice française à qui je l’avais promis. À suivre, donc. Et j’ai entamé, depuis lors, l’écriture d’un roman noir, un polar étrange et bucolique, qui, lui, se passe dans la ville de Québec et en particulier à Cap-Rouge. Je souhaiterais le terminer avant cet été et le proposer à mon éditeur actuel (Lévesque éditeur).

Stéphane Ledien
Stéphane Ledien

Créateur publicitaire, Stéphane Ledien est aussi rédacteur en chef depuis 2002 de la revue d’analyse cinématographique Versus. Pour ce natif de la région parisienne désormais installé à Québec, la vie ne vaut la peine d’être vécue qu’en écrivant et, comme il le raconte dans ses récits imagés et étonnants, «en raquettes». Inspiré des premiers mois d’hiver qui ont suivi son arrivée au Québec, il livre un roman qui se vaut d’être découvert.

Samedi le 14 avril À 19H00 – sera animée par Danièle Bombardier

À la Scène Média du Salon international du livre de Québec

DIALOGUE : LA PUBLICITÉ, UNE MACHINE À FABRIQUER DES ÉCRIVAINS ? avec Stéphane Ledien, et Hugo Léger Tous les corps naissent étrangers(XYZ).

Durée : 25 minutes

 

Stéphane Ledien sera en séance de signature au Salon international du livre de Québec:

Dimanche le 15 avril de 13h00 à 17h00 au Stand DIMEDIA chez Lévesque Éditeur

 

Nombre de pages : 168

Prix suggéré : 23 $

www.levesqueediteur.com

http://silq.ca