“ COMMENT J’AI EXPLOSÉ “ UN DEUXIÈME ALBUM POUR CHINATOWN

"Comment j'ai explosé" de Chinatown
"Comment j'ai explosé" de Chinatown

Trois ans après avoir fait sa marque dans le paysage pop avec l’album « Cité d’or », dont avait été tiré le hit «Apprendre à danser», le quintette montréalais Chinatown ressurgit le 1 mai avec « Comment j’ai explosé », un second album ambitieux, fourni, plus représentatif de la teneur d’un groupe aux capacités musicales et lyriques fortes.

Un peu Beatlemania, Québécois et français des années 60-70, le groupe se trouve une place dans plusieurs créneaux comme l’indie-rock électronique, le pop-rock, le rock. C’est très bien ainsi. Album d’une bonne qualité sonore, des paroles politisées et intelligentes. Relaxant à écouter au retour du travail avec une bonne bière.

« Comment j’ai explosé » est une déclaration d’amour aux vieux synthétiseurs analogiques. C’est un clin d’œil à divers contemporains qui nourrissent l’univers du groupe (Blonde Redhead, Gorillaz, Beach House…), mais c’est aussi une profession de foi envers tout ce qui a fait de Chinatown l’unique pourvoyeur de pop-rock érudit qu’il incarne aujourd’hui: la littérature, la poésie, la chanson française, le britpop d’hier à aujourd’hui, le rêve, la romance de même qu’une certaine dissidence bien rock.

« Comment j’ai explosé » comprend aussi les dernières contributions du batteur Gabriel Rousseau, qui a quitté les rangs du groupe au terme de l’enregistrement pour se consacrer à ses projets solo. Toutes ces collaborations ont permis à Chinatown de signer le travail dont il est le plus fier à ce jour, un album de substance et de plaisir qui témoigne d’une sensibilité pop aguerrie, d’un rare souci d’éloquence rock comme d’un grand appétit créatif.

Les racines de Chinatown remontent aux années 90, soit aux débuts de l’amitié et du partenariat entre Félix, ex-membre du combo ska-pop The Undercovers, et Pierre-Alain, auteur-compositeur aux ambitions chansonnières. La paire s’amuse sur différents projets, mais n’articule vraiment ses intentions musicales qu’à partir de 2006, moment auquel il recrute Ju- lien, Gabriel et Toby. L’aventure débute sur les chapeaux de roues avec un premier EP (L’Amour, le rêve et le whisky, 2008), puis une improbable tournée en Chine qui cimente l’équipage et prépare le terrain pour son premier album. Réalisé par Gus Van Go et Werner F., « Cité d’or » vaut au groupe deux nominations au gala de l’ADISQ 2010 dans les catégories album pop-rock et découverte, le prix révélation de l’année Radio-Canada 2009-2010 de même que le prix chanson révélation de la SOCAN 2010.

Les musiciens:

Félix Dyotte (chant, guitares),

Pierre-Alain Faucon (chant, claviers),

Julien Fargo (guitares, claviers, chœurs),

Toby Andris Cayouette (basse, claviers),

Maxime Hébert (batterie).

Les pièces :

Des pièces comme «Vivre les pieds nus», «Tôt ou Tard» et «Culpabilité» illustrent bien son fil conducteur: un sentiment de décalage par rapport à la rigidité de la vie moderne, la quête d’un monde meilleur. Nées des plumes raffinées de Félix et de Pierre-Alain, les pièces ont cependant reçu un apport accru de leurs camarades, résultant en le travail le plus collectif du groupe à ce jour. Celui-ci prend une tangente épique sur «Les Chats perdus», «Dors» et «Le Serment venimeux», des bouchées volumineuses dépas- sant souvent le cap des cinq minutes, toutes en mouvements et en en thèmes musicaux fignolés, tandis qu’«Adeline», «Le Baron du Château Clark» et «La Vie rêvée» renouent avec le Chinatown de la première heure: accrocheur, concis, droit au but.

Spectacles à venir :     2 mai (Lancement) Le National, Montréal

                                           4 mai (Lancement) Le Cercle, Québec

Liens internet : 

www.chinatownmusique.com

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