LE POINT SUR LES INONDATIONS DU RICHELIEU UN AN PLUS TARD

DÉCOUVERTE, le dimanche 6 mai à 18 h 30
DÉCOUVERTE, le dimanche 6 mai à 18 h 30

Les crues printanières des cours d’eau sont le lot naturel d’un pays de neige comme le nôtre, mais celles qui ont inondé la vallée du Richelieu au printemps 2011 relèvent d’une combinaison de facteurs exceptionnels. Des experts nous aident à mieux comprendre ces phénomènes dans un reportage en deux volets du journaliste Claude D’Astous et de la réalisatrice France Désourdy présenté par Charles Tisseyre à DÉCOUVERTE, le dimanche 6 mai à 18 h 30 à la Télévision de Radio-Canada.

Les neiges accumulées pendant l’hiver fondent inévitablement, mais cette eau ne se dirige pas au hasard. Tous les cours d’eau sont bordés de territoires qui se drainent, c’est ce qu’on appelle les bassins versants. On peut même les cartographier avec précision. Ces informations, jumelées à une étude attentive de la météo, permettent à des spécialistes comme Richard Turcotte, chef de la division de l’hydrométéorologie du Centre d’expertise hydrique de Québec, de prévoir la crue des rivières. Lorsqu’il y a des bassins ou des réservoirs, comme sur la rivière Outaouais, on peut même agir pour diminuer le risque de débordement, ce qui n’est évidemment pas le cas du Richelieu.

Alors que s’est-il passé au printemps 2011? Importantes accumulations de neige qui ont fondu rapidement à cause d’un printemps tardif, pluies abondantes et forts vents du sud. Tous ces facteurs ont fait en sorte qu’au lieu de contribuer à prévenir ou limiter les inondations comme c’est généralement le cas, le réservoir du Lac Champlain s’est révélé une cause majeure de cette catastrophe historique. Mais des constructions humaines ont aussi leur part de responsabilité… François Bessette, hydrologue et professeur à l’École supérieure de technologie du Québec, et Pierre Dupuis, ingénieur-conseil spécialisé en gestion environnementale des ressources hydrauliques, nous expliquent clairement cette combinaison de facteurs et pourquoi ce phénomène rare est inéluctable à tous les 100, 200 ou 300 ans.

PREMIÈRE REMISE DU PRIX ACFAS PIERRE DANSEREAU 

Initiative conjointe de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) et du module Science de Radio-Canada, le prix Acfas Pierre-Dansereau de l’engagement social du chercheur est remis dans le cadre du 80e congrès de l’Acfas qui se tient à Montréal du 7 au 11 mai. Ce prix souligne le travail des chercheurs pour améliorer la qualité de la vie en société et leur impact concret à cet égard. DECOUVERTE dévoilera en primeur le nom du lauréat tout en nous présentant son portrait et un aperçu de ses travaux.
Journaliste : Louise Beaudoin. Réalisateur : Pierre Tonietto.

Également au programme, Mario Masson et France Désourdy nous font découvrir les terres rares, ces métaux qui entrent dans la fabrication de nombreux appareils, dont les téléphones cellulaires, qui pourraient venir à manquer. Normand Grondin et Louis Faure nous apprennent que les ampoules 60 watts disparaîtront bientôt du marché, tandis qu’un flash-science d’André Bernard et Éric Lemyre nous explique pourquoi les pics-bois sont à l’abri des commotions cérébrales malgré les secousses incessantes qu’ils imposent à leur tête.

Des reportages d’un intérêt considérable à DÉCOUVERTE, dimanche à 18 h 30 et en rediffusion sur RDI le samedi suivant à 20 h. On peut aussi revoir tous les reportages produits par l’équipe de l’émission sur
Radio-Canada.ca/decouverte.

Réalisatrice-coordonnatrice : Lorène Biscotti
Rédactrice en chef : Hélène Leroux

photo: courtoise de Radio-Canada