D’abord porté aux oreilles des mélomanes de la scène indépendante québécoise par l’entremise du groupe rock Lac Estion, Simon Kingsbury offre aujourd’hui son projet solo: un folk senti, bien à lui. Autodidacte passionné, il nous apprend que la musique ne s’appuie pas toujours sur des mouvements trop calculés, trop réfléchis. C’est que l’auteur-compositeur-interprète chante ce qu’il vit et vit ce qu’il chante. Ses textes sont francs, ses mélodies bien ancrées et leur livraison, honnête et dosée. C’est d’ailleurs sa voix musclée qui domine ses compositions, appuyée par des guitares souvent directes qui se font plus douces, lorsque nécessaire. Ses inspirations du côté instrumental: The Dodos, Broken Social Scene et Grizzly Bear. Pour ce qui est des paroles: Fred Fortin, Vincent Vallières et Bon Iver. Bien qu’il soit le seul auteur-compositeur du projet, Simon Kingsbury travaille et interprète ses chansons en groupe, entouré de ses musiciens, amis de longue date. Avec une maturité bien placée et fort d’un premier maxi sorti à l’automne 2011, Simon Kingsbury appose sa première touche au tableau de la chanson québécoise.
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MAUVES
Mauves puise ses premières inspirations dans le terreau fertile qu’est Jaune de Ferland. Forts de l’ajout de ce nouveau mélange à leur palette, les quatre musiciens de Limoilou, à l’aube de la vingtaine, se penchent sur leurs instruments durant deux années au cours desquelles ils fignoleront une multitude de chansons pop directement inspirées de l’esthétique des années 60. Au fil des spectacles, le quatuor se forge une identité qui le rapproche de son idéal artistique, laissant place à la spontanéité et à l’énergie dans un cadre marqué par des harmonies vocales en interaction, des accords riches et des structures éprouvées par les maîtres du genre. Mauves avance une musique pop, mais non superficielle, où cohabitent le rock et la mélodie, le mât et la sophistication, l’intensité et la poésie. Poésie qui permet au groupe d’assumer pleinement son unicité à travers des textes imagés, intimes et impressionnistes où se côtoient l’amour des jeunes filles en fleurs, les ruptures amères et les espoirs avortés. Sans basculer dans le mélodrame, Mauves propose une musique amoureuse dans tous ses excès qui saura émoustiller les « fines oreilles ».
Un documentaire sur le quotidien de parents monoparentaux Québec, 8 mai 2012 – Spirafilm vous invite au lancement de Tel père, telle mère, un court métrage documentaire d’Amélie Roy le jeudi 31 mai à 18 h au Cercle (228, rue Saint-Joseph Est). L’entrée est libre. Produit par la coopérative de cinéastes indépendants, le film propose une incursion dans la réalité monoparentale au féminin comme au masculin. La présentation du film sera précédée d’un cocktail à 17 h et suivie d’une discussion avec la réalisatrice.
Tel père, telle mère met en parallèle le quotidien de deux parents monoparentaux. En effet, Élise, mère de Paul et de Sonny, père de Jacob élèvent seul leur enfant. Mais au-delà de la difficulté supplémentaire qui s’impose, y a t-il vraiment une distinction à faire de cette réalité, qu’elle soit assumée par un homme ou une femme ? Le court métrage suivi de l’échange avec la réalisatrice et Ginette Boisvert du Centre des familles monoparentales et reconstituées de Québec tenteront de répondre à cette question.
L’œuvre a été réalisée dans le cadre de l’appel de projet EGO, lancé par Spirafilm en janvier 2012. Développé conjointement avec le Forum Jeunesse de la Capitale-Nationale et le Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, le projet avait pour but de promouvoir les modèles égalitaires homme/femme. Le film a été produit grâce au soutien de ces organismes.
:: Spirafilm ::
Créée en 1977, Spirafilm est une coopérative vouée au cinéma indépendant. Notre vocation consiste à soutenir la création d’oeuvres originales de qualité en film et vidéo. Nous oeuvrons spécifiquement dans la production indépendante, c’est-à-dire avec des oeuvres dont l’auteur(e) garde le contrôle créatif et éditorial à toutes les étapes de la production.
PREMIÈRE DE TEL PÈRE,
TELLE MÈRE
D’AMÉLIE ROY
