Il est 21h56, la salle est comble au Métropolis. Les fans aux aguets, attendent avec impatience la venue du grand, de l’unique, de celui qui a battu tous les records de musique en France ! Avec plus de 17 ans de carrière, 5 albums solos et plus d’un million d’album vendus, la légende vivante du rap français, de son vrai nom Éli Yaffa, vole directement de l’hexagone pour nous présenter plusieurs titres de son dernier album Lunatic. Il signe sa première apparition aux FrancoFolies. Un défi qu’il relève avec brio et qui ne laisse personne indifférent… Son charisme et son sex-appeal entraîne la foule dans une deuxième dimension. Mains en haut, cellulaire prêt à tout moment à immortaliser chaque parcelle du spectacle, les fans sont tout simplement vendus.
Accueilli par une horde de cris, Booba accompagné de son DJ et de plusieurs rappeurs sur scène offre aux spectateurs un medley de ses plus grands hits. Les fans connaissent les textes, les chantent et restent statiques face à la grandeur et au talent du personnage. « Faites du bruit, Montréal », lance-t-il un verre d’alcool à la main, avant de recevoir une huée d’encouragement de la part de ses adeptes ! Habillé d’un T-Shirt UNKUT jaune, marque de commerce du rappeur, et d’un micro, Booba s’expose agréablement au public québécois sans artifice, avec une sincérité accablante.
Quant à la première partie du spectacle, elle est assurée par une pointure du rap québécois Manu Militari. Connu grâce à son dernier album, Crime d’honneur, il a offert une prestation d’une trentaine de minutes. Trop courte, par contre, pour pouvoir apprécier l’étendue du talent de cet artiste, la foule a tout de même répondu positivement à l’ensemble de sa présentation. Parmi les titres qui ont suscité l’éloge du public, notons La poule ainsi que l’an 40.
Les FrancoFolies, véritable évènement pour faire la promotion de la francophonie, ont hissé la barre haute en invitant des artistes de ce calibre ! À ce qu’il paraît, cette légende vivante est de retour cet automne.
http://www.francofolies.com/a-propos.aspx
Crédit photos : Frédérique Ménard Aubin
