33e édition du Festival International de Jazz de Montréal

33e édition du Festival International de Jazz de Montréal
33e édition du Festival International de Jazz de Montréal

Le Festival se termine samedi soir, mais le jazz se poursuit avec la série Jazz à l’année présentée par TD. Une programmation riche et variée attend les Montréalais avec, au menu, du jazz, bien sûr, mais aussi de la musique du monde, du blues, du folk ou encore de l’électro, avec des concerts jusqu’au printemps !

Plusieurs spectacles sont d’ores et déjà à l’affiche de L’Astral, du Métropolis et de la Place des Arts, notamment Beirut (première partie : Little Scream, 16 et 17 juillet), Nils Petter Molvaer, Baboon Moon (6 et 7 septembre),Elisabeth Kontomanou avec Geri Allen (8 septembre), Bob Walsh(28 septembre), Ben Harper (1er octobre), Chick Corea avec Gary Burton et le Harlem String Quartet (13 octobre), Colin James (13 octobre), Paolo Fresu et Omar Sosa (20 octobre), Erik Truffaz (25 octobre), Marc Copland avec Gary Peacock (26 octobre), Guy Bélanger (27 octobre), Susie Arioli(22 novembre), Gilberto Gil (23 novembre), Emilie-Claire Barlow (23 novembre),Jesse Cook (29 novembre), Ladysmith Black Mambazo (2 février),John Scofield Trio avec Scott Colley et Bill Stewart (12 et 13 février), Eric Bibb avec Habib Koité (1er mars). Et ça, c’est sans compter les autres concerts à être annoncés sous peu. Pour connaître la programmation en détail et se procurer des billets, rendez-vous sur le montrealjazzfest.com ou la ligne Info-Jazz La Presse.

L’Événement spécial de clôture Rio Tinto Alcan

Chromeo

Samedi 7 juillet, 21 h 30, scène TD

 

Le premier est un intellectuel ténébreux, docteur en littérature française. Le deuxième arbore, derrière son clavier, l’accoutrement parfait du style ghetto le plus pur. Et ensemble, ils sont le cocktail le plus explosif de la scène électro-funk de Montréal ! Le duo formé de P-Thugg et Dave 1, qui se définit comme l’unique collaboration arabo-juive de tous les temps, réussit à faire swinguer son public comme un ballroom des années 1930 et à mettre le feu sans faire la guerre. Sa recette ? Une énergie 100 % positive, une attitude sexy cool et des beats irrésistibles qui nous envoient dans la stratosphère de l’électro-funk. Et pour son dernier show à Montréal avant la sortie du 4e album, il se produit pour la 1re fois avec section de cordes et chorale !

Concerts à guichets fermés

Les concerts suivants affichent complet :

Tord Gustavsen Trio avec Håkon Kornstad et Jarle Vespestad (5 juillet, 18 h – Gesù – Centre de créativité)

Liza Minnelli (5 juillet, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier)

Fortin-Léveillé-Donato-Nasturica (6 juillet, 18 h – L’Astral)

Seal (6 juillet, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier, PdA)

Ranee Lee (7 juillet, 18 h – L’Astral)

Norah Jones. Première partie : Jim Campilongo Trio (7 juillet, 19 h 30 – Salle Wilfrid-Pelletier, PdA)

Molly Johnson (7 juillet, 21 h – L’Astral)

Spectacles en salle : encore d’excellentes places disponibles

Si plusieurs concerts affichent complet, des billets sont toujours en vente notamment pour les concerts suivants :

Médéric Collignon – Ce soir, 21 h, L’Astral – Armé de son instrument de prédilection, le cornet à pistons, cet artiste « incatégorisable » transforme tout ce qu’il trouve, mélange allégrement les genres et les époques et n’hésite pas à faire un détour du côté de la beatbox ou de l’électronique pour une créativité musicale sans bornes. Et lorsqu’il s’amuse à revisiter la musique d’Ennio Morricone ou des classiques comme Porgy and Bess, il achève de briser toutes les frontières du jazz. Un cocktail des plus détonants signé par l’Artiste de l’année des Victoires du Jazz 2010.

Oliver Jones et Peter Appleyard – Ce soir, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA – À chacune de ses présences, le grand Oliver Jones nous laisse voir et entendre tout ce que le piano a de meilleur à offrir. Ce géant du jazz nous revient après avoir rendu un vibrant hommage à Oscar Peterson l’an dernier. Pour ce concert d’exception, le célèbre Montréalais jouera des pièces de son propre répertoire et retrouvera une autre légende vivante avec qui il a déjà partagé la scène du Festival en 1999 : le vibraphoniste Peter Appleyard, collaborateur des grands Calvin Jackson et Benny Goodman et pilier de la scène jazz canadienne, qui se verra remettre le Prix Oscar-Peterson 2012.

Piers Faccini – Ce soir, 22 h, Club Soda – On dit qu’il suffit de l’entendre une fois pour tomber irrémédiablement sous son charme… parlez-en à ceux qui ont assisté à son spectacle à L’Astral, en 2010 ! Troubadour au timbre feutré et à la touche enveloppante, Piers Faccini puise son inspiration aux plus nobles sources (Ali Farka Touré, Bob Dylan et Caetano Veloso…) et donne à sa musique une vaste palette de coloris (l’homme est aussi artiste peintre !). Son 4e opus, My Wilderness, en fournit une brillante preuve.

Deltron 3030. Première partie : Nomadic Massive – Demain, 20 h 30, Métropolis – Rarement un super groupe atteint autant ses promesses que celui-ci ! Imaginez les talents réunis de Dan The Automator, Del Tha Funkee Homosapien et notre gloire locale Kid Koala autour d’un hip-hop aussi groovy que futuriste, aussi dansant que planant ! Si le premier CD du groupe, paru en 2000, est largement considéré comme un classique du genre, la suite arrivera juste à temps pour le Festival ! Décollage assuré ! En première partie, après un succès fulgurant au Savoy l’an dernier, le combo hip-hop qui dépasse toutes les frontières avec ses chansons métissées en français, anglais, créole, arabe ou espagnol : Nomadic Massive !

Timber Timbre – Demain, 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA – Timber Timbre propose un mélange de folk, de pop, de blues et de doo-wop d’une étrange beauté. Sur son plus récent album, le spectral Creep On Creepin’ On, le chanteur et multi-instrumentiste Taylor Kirk évoque un jeune Leonard Cohen qu’on aurait parachuté dans un épisode de Twin Peaks. Vous entendez un peu le genre ? Après avoir assuré la première partie de Feist en tournée américaine, le trio basé à Montréal se posera au Festival pour la toute première fois. Frissons garantis.

The Rat Pack Is Back! – 7 juillet, 18 h et 21 h 30, Théâtre Maisonneuve, PdA – De passage au Festival après avoir séduit MONTRÉAL EN LUMIÈRE, le spectacle qui a fait le tour du monde… et tient l’affiche en continuité à Las Vegas depuis 13 ans ! La troupe américaine a recréé avec une fidélité jouissive les célèbres spectacles donnés par le quatuor – Frank Sinatra, Sammy Davis, Jr., Dean Martin et Joey Bishop – dans les années 1960. Les grandes chansons, les sketchs humoristiques et un orchestre de 12 musiciens nous ramènent dans le Vegas de l’époque, à coups de Come Fly With MeThat’s Amore et autres Mr. Bojangles plus vrais que nature !

Dorantes, Renaud Garcia-Fons et Theodosii Spassov, Free Flamenco Trio 7 juillet, 19 h, Maison symphonique de Montréal– L’Espagnol David Peña Dorantes (piano) – qui a fait un tabac au TNM il y a 2 ans -, le Français d’origine catalane Renaud Garcia-Fons (contrebasse), le Bulgare Theodosii Spassov (kaval, cette flûte bulgare au son qu’on jurerait créé spécialement pour le flamenco) et, exceptionnellement, le percussionniste Tete Peña – ont adopté, par pure passion, une approche plus libre de la musique flamenca. Mais attention : pas libre au sens d’un n’importe quoi souvent agressant que tentent parfois certains musiciens, plutôt une liberté qui appelle l’abolition des contraintes, qui s’inspire au contraire de la vieille génération, de l’essence même du flamenco. Pour ajouter au bonheur, la première partie sera assurée par le formidable Renaud Garcia-Fons en solo. On frissonne déjà à l’idée d’entendre tout ça dans la magique acoustique de la Maison symphonique…

Dirty Projectors. Première partie : Purity Ring – 7 juillet, 22 h, SAT – Baptême de Festival pour ce groupe de pop-rock expérimental brooklynois. Adoubé par David Byrne et Björk, l’éminence grise de la bande, le brillant et fantasque compositeur Dave Longstreth, est un savant un peu fou qui se plaît à susciter les collisions stylistiques les plus improbables. Rock agressif et musique classique, poly-rythmes africains et pop gomme balloune, tout matériau est digne d’intérêt. Des albums comme Slaves’ Graves & BalladsRise Above et Bitte Orca en fournissent la preuve éclatante.

Lorraine Desmarais Trio, Couleurs de lune – 7 juillet, 22 h 30, Gesù – Centre de créativité – Cette pianiste et compositrice québécoise de renommée internationale s’est produite au Festival à plus de 20 occasions depuis ses remarquables débuts en 1983. Lauréate du Prix Oscar-Peterson en 2002, Lorraine Desmarais a partagé la scène avec quelques-uns des plus grands jazzmen de la planète, de Kenny Wheeler à Chick Corea en passant par Dave Brubeck. Après avoir livré un mémorable concert piano solo à la Chapelle du Bon-Pasteur en 2010, l’artiste nous revient en formule trio.

Battle of the Bands : The Duke Ellington Orchestra contre The Count Basie Orchestra – Concert de clôture -8 juillet, 14 h, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA – Nostalgie garantie avec ce spectacle unique nous ramenant à l’ère des grands ballrooms de New York de la fin des années 1930 ! La 5e édition du Battle of the Bands met en présence deux formations mythiques qui s’affronteront pour la première fois : dans le coin gauche, le Duke Ellington Orchestra, sous la direction de Paul Mercer Ellington (petit-fils de Duke). Dans le coin droit, sous la baguette de Bill Hughes, le Count Basie Orchestra. En avant la musique et que le meilleur gagne ! Présenté par CBC/Radio-Canada.

Des artistes à découvrir lors des spectacles extérieurs gratuits :

les programmateurs du Festival vous suggèrent…

Ce soir, 5 juillet

Gypsophilia – 20 h, Scène CBC/Radio-Canada – L’ancien programmateur du Atlantic Jazz Festival Adam Fines et sa joyeuse bande d’Halifax, acclamés lors de leurs derniers passages au Festival en 2009 et 2010, remettent ça cette année ! Entre-temps, les 7 musiciens passionnés du légendaire Django Reinhardt ont fait paraître leur 3e et dernier album, Constellation, en 2011. Avec leur jazz manouche agrémenté d’indie rock, de klezmer, de funk, de bebop ou de musique classique, ils enchantent tous les publics et déchaînent les pistes de danse ! On en redemande !

La Chiva Gantiva – 20 h, Scène Bell – La Chiva Gantiva, c’est quelque chose comme une joute fraternelle entre Manu Chao et la Mano Negra, une leçon de musique colombienne ancestrale, une démonstration de funk, des accents de musique yiddish, enfin, tout ça combiné en une seule et même proposition musicale passionnée. Plaisir assuré au contact de ce collectif portant les couleurs unies de la Colombie et de la Belgique, et dont le pétillant premier disque, Pelao, vous fera gigoter jusqu’à ce que vos mollets demandent pitié.

Jim Zeller et Carl Tremblay 23 h, scène Loto-Québec – À l’occasion de ce concert mémorable, les deux grands harmonicistes – et amis de longue date – Jim Zeller et Carl Tremblay s’adonnent à un duel d’harmonica endiablé. Maestria unique et passion du blues en poche, ils dégaineront leur instrument avec la fougue de la bête de scène et rivaliseront de talent jusqu’à ce que perte de souffle s’ensuive. Que le meilleur gagne…

Demain, 6 juillet

Finissants du Camp de blues – 18 h, scène TD – Une cinquantaine de jeunes musiciens de 13 à 17 ans, sélectionnés pour leur intérêt, leur talent et leur passion, ont eu la chance de participer à ce camp de jour hors de l’ordinaire. Pendant une semaine complète, cette relève musicale des plus talentueuse a pu parfaire sa technique et ses connaissances musicales en compagnie de professionnels de la musique et de l’éducation. Pour voir et entendre nos futures vedettes locales, c’est ici que ça se passe !

Orgone  21 h et 23 h, Scène TD – Orgone s’est donné une mission : nous faire danser et encore danser. Et toute résistance serait futile : car ce collectif angeleno très en demande (on lui connaît des collaborations avec Cee Lo Green, Alicia Keys, Estelle…) possède les moyens de ses ambitions. Avec près de 300 prestations rien qu’en 2011, la redoutable troupe donne l’impression de littéralement vivre sur scène. Son grisant mélange d’afro-beat, de R&B, de soul, de funk et de psychédélisme vous jettera assurément sur le popotin.

Samedi, 7 juillet

Gagnant du Grand Prix de Jazz TD – 18 h, scène TD – Créé en 1982, le Concours de Jazz (Grand Prix de Jazz TD depuis 2010) vise à honorer chaque année la formation canadienne de jazz qui s’est le mieux illustrée parmi celles inscrites au concours et présentées dans le cadre de la programmation extérieure. Samedi soir sera l’occasion de voir l’heureux gagnant lors d’un grand concert sur la scène principale. Un rendez-vous avec les futures étoiles du jazz d’ici !

Oli Brown – 19 h, scène Loto-Québec – Depuis la sortie de leur premier opus en 2008, Open Road,Oli Brown et son band, composé de Wayne Proctor à la batterie et de Scott Barne à la basse, se sont imposés sur la scène blues internationale. Sacrée meilleur band de l’année par le British Blues Awards 2011, la sensation du blues britannique vient pour la première fois à Montréal nous faire découvrir son tout nouvel album,Here I Am.

Osaka Monaurail – 20 h– Scène Rio Tinto Alcan – Du funk… japonais ! On ne sait pas ce que le regretté James Brown penserait de cette joyeuse bande de musiciens d’Osaka baptisée en hommage à sa pièce (It’s Not the Express) It’s the J.B’s. Monaurail, mais on peut imaginer qu’il en aurait été fier. Parce que l’Osaka Monaurail, c’est la vraie affaire. Vingt ans déjà que le combo nippon, toujours impeccablement vêtu, brûle les scènes un peu partout sur la planète. Et vous savez quoi ? Il est encore animé du même feu sacré qu’à ses débuts ! Pour la première fois au Canada !

The Bart Walker Band – 21 h et 23 h, Scène Loto-Québec – Originaire de Nashville, Bart Walker défend un son pur blues dans la lignée de B.B. King et de Stevie Ray Vaughan. Avec son premier album Who I Am, le jeune virtuose a réussi à s’imposer comme un des guitaristes les plus prometteurs de sa génération et a empoché au passage le prestigieux Prix Albert King. Il sera accompagné à la basse de Paul Ossola, de Lynn Williams à la batterie et de nul autre que Reese Wynans au clavier.

BlackMahal – 22 h, Scène Bell – Au rayon « choc des cultures », cette année, vous ne trouverez pas démonstration plus patente que celle offerte par le collectif californien BlackMahal. Menée par le coloré percussionniste et chanteur Ustad Lal Singh Bhatti, la troupe brasse hip-hop et musique punjabi (et jazz et funk) avec un enthousiasme particulièrement contagieux. Remarqué dans le cadre du volet culturel des Jeux olympiques de Vancouver en 2010, BlackMahal vient nous présenter son groove enturbanné pour la toute première fois.

Des rendez-vous nocturnes au Bistro Le Balmoral

Les jazzophiles couche-tard trouveront quant à eux leur bonheur à 22 h et àminuit avec les concerts gratuits de la série Musique au Balmoral présentée parSiriusXM tout en comblant leur petite fringale grâce aux délicieuses propositions du Bistro. La série s’achève en compagnie d’un des guitaristes les plus en vogue à Montréal, Thomas Carbou, qui navigue adroitement entre jazz, musique du monde, folk, chanson et musique électronique. À l’occasion des trois prestations solos qu’il offrira aux festivaliers, ce spécialiste de la guitare à huit cordes puisera dans un répertoire garni de ses quelque 12 albums, dont le petit dernier, Hekátê II.

La passion du jazz à l’état pur : les jam sessions

Jusqu’au 7 juillet, 23 h, Salon Inspiration, Hyatt Regency Montreal

Faisant désormais partie des traditions du Festival, les Jam Sessions présentées par SiriusXM s’adressent aux irréductibles aficionados du jazz. De retour dans l’ambiance feutrée du Hyatt après deux ans passés à L’Astral, les Jams Sessionsoffrent cette année des soirées de créativité et de passion avec un habitué de longue date : le pianiste polyvalent et lauréat du prix Étoiles Galaxie 2011John Roney, aussi à l’aise en orchestrant de la musique de chambre pour le Silverbirch String Quartet qu’en arrangeant des chansons pour le film Les Triplettes de Belleville.

Changements à la programmation

La série Musique au MAC, prévue au Musée d’art contemporain de Montréal à 20 h, est déplacée à 20 h 30 au Théâtre de Quat’sous, situé au 100, av. des Pins Est. Les concerts de la série Musique au MAC concernés sont :

  • Mesparrowce soir
  • MisjaFitzgeraldMichel, A portrait of Nick Drakedemain et samedi 7juillet

Le spectacle de Dirty Projectors (Première partie : Purity Ring), prévu au Club Soda le 7 juillet à 22 h déménage à la SAT (Société des arts technologiques,1195, boul. Saint-Laurent), même date, même heure.

Le 7 juillet, la soirée 5e anniversaire de Music Is My Sanctuary, prévue à la SAT à 22 h, est déplacée au Métropolis et son accès sera gratuit.

Circulation et sécurité sur le site

Le site du Festival restera fermé à la circulation automobile, chaque jour de 18 h à 3 h, jusqu’au matin du 8 juillet à 6 h. Pour planifier sa venue aux Festival International de Jazz de Montréal et tout connaître sur les fermetures de rues, l’accès au site en voiture, à vélo ou à pied : montrealjazzfest.com, onglet Accès au site.

Vivre le Festival au jour le jour

On peut vivre le Festival en direct sur les réseaux sociaux Facebook (www.facebook.com/festival.jazz.montreal) et Twitter (www.twitter.com/FestivalJazzMtl). On peut y lire un rappel de la programmation au jour le jour et les nouvelles de dernière heure