Trente arpents

Trente arpents

 

C’est à la découverte ou redécouverte des racines québécoise que Ringuet convie les lecteurs avec son roman Trente arpents.

Écrit en 938 ce roman fait l’apologie de la vie paysanne. L’amour de la terre, celle qui nourrit, qui réchauffe, qui habille et qui assure la pérennité de la race « Canayenne ». La société rurale tissée serrée ave cette culture propre aux gens de la terre et la mentalité du petit pas et de la conservation des traditions.

Mais qu’on le veuille ou pas ce que l’on nomme « le progrès » est toujours là, à frapper à la porte. Sans trop le savoir les vieilles méthodes sont remplacées par de l’outillage moderne. Et la terre ne peut convenir pour tous et toutes.

Ce roman fort bien écrit, comme on le faisait au début du vingtième siècle, outre l’apologie de la vie dans les campagnes effleure la grande migration des Canayens de l’époque vers le nord des Etats-Unis pour aller travailler dans les filatures de la région de Boston.

Ce roman permet de renouer avec les racines généalogiques et littéraires de la race Canadienne-française.

 Charis Moisan mène une bonne vie de paysan prospère lorsque le malheur entre dans sa vie à cause d’un lopin d’érablière cédé jadis à un voisin. Une terre qui va s’en aller par pelletées, chargée sur des camions. Cela, Moisan ne le veut pas ! Il va affronter la grande ville, les avocats, perdre son procès et, fou de rage et de désespoir, repartir en guerre pour ses trente arpents bien-aimés, trop aimés.

L’auteur

Romancier et essayiste né à Trois-Rivières en 1895, Ringuet (Philippe Panneton) fut longtemps médecin et professeur, avant d’être ambassadeur du Canada au Portugal de 1956 jusqu’à sa mort en 1960. La parution de son premier roman en 1938, sous le titre de 30 arpents, l’a immédiatement placé parmi les écrivains québécois d’importance.

 Nombre de pages : 334

Prix suggéré : 11,95 $

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