Bilan du Festival d’opéra de Québec

Bilan du Festival d'opéra de Québec
Bilan du Festival d’opéra de Québec

Le Festival d’opéra de Québec, deuxième édition, a connu une fois de plus un immense succès. Du 25 juillet au 5 août, soit pendant 12 jours, la ville a vibré au son de la musique d’opéra, offrant une occasion unique pour les nouveaux amateurs de s’initier à la beauté de cet art parfait et pour les connaisseurs d’apprécier des productions hors de l’ordinaire.

L’an 2 poursuivait quatre objectifs :
–  Développer le caractère unique et distinctif caractérisé par des composantes qu’on

ne retrouve pas ailleurs. Québec est la seule ville canadienne à présenter un

événement du genre au pays.

–  Demeurer accessible à tous, tant par la programmation que par la tarification,

et se rapprocher des gens.

– Offrir une grande valeur de produits, assurant la notoriété aux partenaires.
–  Obtenir une reconnaissance internationale, contribuant ainsi à faire rayonner la

Ville de Québec au plan national et international.

« La deuxième édition du Festival d’opéra de Québec a permis d’asseoir la notoriété de l’événement au plan international tout en développant un grand sentiment d’appartenance au sein de la population de Québec. L’an dernier, on me demandait s’il y aura un festival en 2012; cette année, on me demande ce que nous réserve le Festival l’an prochain. C’est une fierté pour toute l’équipe du Festival! » a déclaré le président du Festival, Gaston Déry.

Pour Grégoire Legendre, directeur général et artistique, « La programmation diverse et variée, jumelée à la qualité des artistes de partout, et particulièrement des artistes québécois et canadiens de très haut niveau, a comblé les attentes du public qui a encore cette année répondu présent à l’appel. L’engouement du public, son enthousiasme et son ouverture d’esprit, font la preuve que Québec est une ville d’Opéra. Nous sommes très fiers, entre autres, d’avoir présenté à guichets fermés, en plein été, à Québec, un opéra contemporain de cette envergure. »

Le succès artistique était au rendez-vous avec une programmation répondant à tous les goûts : 8 activités pour 40 représentations. Une première mondiale de la nouvelle réalisation de Robert Lepage avec la présentation de l’opéra The Tempest de Thomas Adès, Nelligan sur la musique d’André Gagnon et sur un livret de Michel Tremblay, Mozart à l’opéra avec Karina Gauvin et les Violons du Roy sous la direction de Bernard Labadie, Tangopéra avec le groupe Tango Boréal, le Jeu de Robin et Marion avec l’Ensemble Anonymus, la Brigade lyrique, Musique en plein air et la Soirée lyrique à l’Agora avec Marc Hervieux, Marie-Josée Lord, Étienne Dupuis et la Sinfonia de Lanaudière sous la direction de Stéphane Laforest.

Des résultats qui en disent long

Le deuxième Festival d’opéra de Québec a fait les preuves de la pertinence de son existence… La présence du compositeur Thomas Adès qui a dirigé son œuvre, la visite du directeur général et de la présidente du conseil d’administration du MET, la couverture du Festival par de nombreux critiques musicaux internationaux, des gens venus spécialement à Québec pour suivre le Festival et des spectacles à guichets fermés sont des éléments qui parlent d’eux-mêmes en démontrant le succès obtenu.

–       Mozart à l’opéra, concert d’ouverture, a été présenté à guichets fermés ;

–       The Tempest : a également été présenté à guichets fermés pour les 4 représentations ;

–       Nelligan a non seulement été présenté à guichets fermés, mais même la supplémentaire a été donnée à guichets fermés ;

–       Tangopéra a été donné devant des salles combles, et on a dû même refuser du public;

–       Le Jeu de Robin et Marion a été hautement apprécié des spectateurs, férus de musique du Moyen Âge;

–       La Brigade lyrique a performé dix-neuf (19) fois et à chaque prestation, une foule d’environ 100 à 300 personnes (selon les emplacements) assistait avec enthousiasme, soit le double de l’an dernier ;

–       Musique en plein air, avec ses 2 représentations a connu un vif succès regroupant chaque fois près de 500 personnes ;

–       La Soirée lyrique à l’Agora a attiré plus de 2000 personnes qui se sont présentées malgré une veille d’orages violents, et malheureusement, la tempête (!!!) s’est finalement abattue forçant l’annulation en cours de concert.

Des critiques élogieuses et éloquentes

Les critiques qui considéraient ce défi à la fois merveilleux et ambitieux ont reconnu le succès tout au long de ce deuxième Festival.

Mozart à l’opéra

« Le deuxième Festival d’opéra de Québec s’est amorcé au Palais Montcalm, en faisant revivre un bouquet d’airs pour soprano tirés de l’œuvre de Mozart. La soprano Karina Gauvin, les Violons du Roy et leur chef Bernard Labadie ont couronné l’ouverture de succès en confirmant une fois de plus leur statut de joyaux du Québec. »

Le Soleil, 26 juillet 2012 

The Tempest

The Tempest places Quebec City on world opera stage!

Chronicle Telegraph, 1er août 2012

Un grand coup réussi! La tempête emporte Québec!

La présentation de la Tempête en première mondiale dans le cadre du Festival d’opéra de Québec s’est avérée une splendide réussite.

Le Soleil, 27 juillet 2012

La coproduction de la nouvelle mise en scène de l’opéra de Thomas Adès, The Tempest (2004), mis en scène par Robert Lepage – coproduction de l’Opéra de Québec, du Metropolitan Opera et de l’Opéra de Vienne, en collaboration avec Ex Machina – a été présentée en grande première mondiale à Québec. (…) Le spectacle, même lu au premier degré, tient en haleine. Premier succès donc (…). Le spectacle de Lepage est non seulement beau et visionnaire, mais aussi mené avec une efficacité absolue (…). Le triomphe fait par le public fut à la mesure de la hauteur de vue de cet éminent spectacle.

Le Devoir, 28 juillet 2012

Avec son concert inaugural à Mozart et la première de sa production de The Tempest de Thomas Adès, le Festival d’opéra de Québec atteint d’ores et déjà le niveau des plus grandes manifestations lyriques internationales et confirme amplement les espoirs que la première édition de l’an dernier avait suscités. (…) Tout simplement stupéfiant d’ingéniosité, de beauté visuelle et d’impact dramatique.

L’Avant-scène Opéra, juillet 2012

La Tempête Lepage a frappé fort!

Proposition musicale audacieuse, signature visuelle de Robert Lepage, la Tempête a frappé fort (…).

Le Journal de Québec, 27 juillet 2012

 

Incroyablement ingénieuse, la scénographie élaborée par Jasmine Catudal donne d’abord au public l’impression de se trouver directement sur la scène. Du jamais vu. Mis en lumière par Michel Beaulieu, l’habillage visuel de la production est si léché et grandiose qu’il nous donne l’impression de vivre un rêve.

Le Huffington Post, 27 juillet 2012

Grégoire Legendre et son équipe avaient créé des grandes attentes pour cette production du Festival d’opéra de Québec. Elles ont été comblées et tout opéraphile devrait vouloir être témoin de l’expérience The Tempest.

Daniel Turp, le blogueur 28 juillet 2012 

Nelligan

C’est devant ses créateurs, l’auteur Michel Tremblay et le compositeur André Gagnon, qu’a été livré hier l’opéra Nelligan, poignant drame musical retraçant en émotions intenses et fortes le destin tragique du célèbre poète. (…) La proposition aura fait place à plus d’une reprise à des moments forts en émotion, les larmes – autant chez les spectateurs que les comédiens – montant naturellement devant cette tragédie humaine.

Le Journal de Québec, 30 juillet 2012

Né de la musique d’André Gagnon et de la plume de Michel Tremblay, Nelligan, le drame musical inspiré du destin de l’auteur du Vaisseau d’or souffle depuis hier un vent de poésie sur le deuxième Festival d’opéra de Québec. (…) L’accueil du public pour cette version adaptée pour chanteurs d’opéra et accompagnée par deux pianos et un violoncelle a été absolument délirant.

Le Soleil, 30 juillet 2012

La sobriété du décor cadre parfaitement dans l’ambiance que l’on veut créer, car avec des voix aussi talentueuses, des textes aussi bien ficelés, nous n’avions pas besoin de plus. Tous sans exception savaient leur rôle à la perfection. Les voix étaient puissantes, les personnages bien saisis par les acteurs. Fabuleux!

Québecspot, 30 juillet 2012 

Le Jeu de Robin et Marion

Le Jeu de Robin et Marion présenté à l’occasion du Festival d’opéra de Québec propose un fascinant voyage dans le temps. (…) Le pari à la base, de présenter cette œuvre du 13e siècle pouvait sembler audacieux, mais la réussite est totale. Un très bon coup de la part du Festival d’opéra de Québec.

Le Journal de Québec, 1er août 2012 

(…) la proposition dégage un charme naïf et délicat. (…) On recherche le plaisir du jeu. (…) L’environnement visuel imaginé par l’artiste Luc Archambault dans des teintes douces et cuivrées semble sorti tout droit d’une tapisserie médiévale.

Le Soleil, 31 juillet 2012

 

 

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