Sarah Toussaint-Léveillé présente la mal lunée, un premier album en carrière pour la multi-instrumentiste qui cumule les honneurs depuis le début de sa jeune carrière. Celle qui trempe ses airs dans le blues, le folk, le jazz, le reggae, un « melting pot » dans lequel pousse ses paroles qui peuvent tant toucher et déstabiliser, que faire rire.
Sarah Toussaint-Léveillé
Après avoir remporté la finale nationale de Cégeps en Spectacle (2008) à titre d’auteure-compositrice-interprète, elle décroche, en 2008, la médaille d’or aux Jeux de la francophonie canadienne, ce qui lui permet de monter plus d’une fois sur la scène professionnelle pour des spectacles multiculturels, tels que Passion Francophonie à Moncton et Québec, les Rencontres qui chantent à Vancouver, ainsi que L’Union fait la force (spectacle bénéfice pour Haïti avec Ariane Moffatt, Ian Kelly, Michel Rivard, etc.). À cette même époque, elle travaille également avec Edgar Bori au Cabaret Libre Influence et participe au Festival Chansons de Parole de Barjac, en France. En 2010, elle triomphe en première partie du spectacle de son père, l’humoriste François Léveillée. En 2011, Sarah remporte la deuxième place du concours Chante en français et reçoit trois prix au Festival de la chanson de Saint-Ambroise, dont celui de la chanson primée SOCAN. Lors des Francouvertes 2012, elle réussit à se hisser en demi-finales.
L’album
Le premier extrait, « Petite soeur », donne le ton à l’album qu’elle décrit à la fois vulnérable et déterminé, empreint d’humour, de groove et de mélancolie. « Une petite soeur, ça se casse la gueule et des fois, on ne la comprend tout simplement pas. On la surveille de loin pour lui laisser son espace. On est là pour lui tendre un mouchoir, une oreille et parfois lui glisser une joke poche ! ». Pour présenter « Une laideronne sous la pluie », elle dira : « C’est un peu triste. C’est un peu comme un ukulele dans le corps d’une contrebasse. C’est un peu le monologue intérieur d’une ado qui se voit laide, trop grosse pour « fiter », écrasée sous le poids de sa vulnérabilité ». C’est dans la pluie qu’elle puise sa légèreté alors que « Blueberry Pie », c’est le sentier d’un amour qui s’épuise, une nostalgie qui sent fort, la mélancolie effeuillée sur les rivières d’une vie. Dix chansons, autant d’univers qui lui tarde de faire découvrir.
Musiciens Benoit Morier : batterie, basse (sauf 5 et 9), lap steel (2, 3, 4, 7), banjo (1, 2, 4), guitare électrique (3, 4, 5, 8, 9, 10), guitare barytone (3,9), percussions additionnelles, accordéon (9), Sarah Toussaint-Léveillé : voix, guitare acoustique, ukulélé (6, 9), guitare électrique (1, 9), vibraphonette (1, 2, 3, 7, 8, 10), percussions additionnelles, Marie-Soleil Bélanger : violon (1, 6, 10), Alexandre Blais : contrebasse (5), Marc Arnould : wurlitzer (2 et 6), Nadia Gaudet : voix fantomatique (7). Album écrit par Sarah Toussaint-Léveillé, réalisé et mixé par Benoit Morier, arrangé par Sarah Toussaint-Léveillé et Benoit Morier, enregistré au studio Adieu Place Dupuis, masterisé par Richard G. Benoit.
