« Pour Leonard Cohen » Moebieus 133

Pour Leonard Cohen / Moebius 133

 

Pour Leonard Cohen

Un numéro piloté par Kateri Lemmens et Charles Quimper

 Un numéro de la revue Moebius exceptionnel!

Consacrer autant de textes et de poésie à ce grand artiste, sans tomber dans la vénération à outrance est un exploit en soi. Rien n’empêche que les auteurs peuvent se permettre d’être un peu « groupie ».

 Cette recension arrive un peu en retard. Mais peut-on être en retard avec une œuvre et un être  aussi intemporel que l’est Leonard Cohen?

 Prose et poésie rendent hommage, chacune à sa manière, tant à l’individu, qu’aux textes, qu’à la carrière artistique de celui qui enchante encore ses fans à un âge fort avancé.

 Il faut absolument se procurer cette édition de Moebius.

  Tel était le désir au cœur de cette entreprise, recouvrer l’œuvre de Leonard Cohen dans de multiples ciels. Et que ce soit cendres ou fleurs, porter un peu de sa grande poésie, celle qui traverse tout: les recueils de poèmes, les romans et la musique. Bien entendu, l’évidence première est celle des chansons et de la marque qu’elles ont laissée sur nos vies. Or si sa musique hante avec force nos mémoires et notre mémoire du temps, la modernité et la charge de ses romans et de sa poésie demeurent incontestables.

Surtout sans vouloir figer ou réduire l’identité de Leonard Cohen écrivain, nous pensons que son œuvre appartient à l’horizon de notre littérature, au même titre que celles d’Anne Hébert, de Gabrielle Roy, de Gilles Vigneault ou de Gaston Miron. Ainsi, si l’on redécouvre en ce moment la contribution d’un Mordecai Richler à notre vie littéraire, en outre grâce à de nouvelles traductions, n’est-il pas aussi temps d’inscrire la présence de Cohen dans l’esprit de notre littérature?? N’est-il pas temps d’incarner la diversité de nos horizons, de nous reconnaître dans notre pluralité??

L’œuvre de Cohen comme point d’impact et comme source d’inspiration. Voilà ce que nous avons souhaité faire entendre: cet écho, ce tintement chez plusieurs écrivains et créateurs, auteurs chevronnés ou encore inconnus du public, poètes de renom ou aspirants poètes, poètes-musiciens ou chanteurs-écrivains. Il s’agissait donc d’écrire et de faire écrire autour de Cohen, à travers Cohen, dans la friction entre son propre travail littéraire et celui de Cohen, dans le frottement, là où ses œuvres résonnent, là où la poésie se fait prières, incantations, ressouvenirs, fissurations, brèches de désir et de lumière. De passer de l’œuvre à l’œuvre. D’abord, et surtout. Et parfois d’une mythologie à une autre.

Avec des textes de:

Charles Quimper, Lucien Francoeur, Thomas Hellman, Claudine Bertrand, Antonio D’Alfonso, Francine Allard, Geneviève Porter, Emmanuel Bouchard, Mélanie Gélinas, Nicholas Dawson, Christiane Lahaie, Pierre-Luc Asselin, Stéphanie Pelletier, Jacques Gauthier, Louise Cotnoir, Élisabeth Vonarburg, Philippe Girard, François Leblanc, Tristan Malavoy-Racine.

Lettre à un écrivain vivant:

Patrick Tillard écrit à Enrique Vila-Matas

 Nombre de pages : 156

Prix suggéré : 12 $

 www.revuemoebius.qc.ca