Les heures verticales de Louis-José Houde… notre rock star de l’humour!

Les heures verticales de Louis-José Houde

C’est après trois ans d’absence, que Louis-José Houde revient sur la scène de la salle Albert-Rousseau pour son 3e one man show « Les heures verticales ». Ainsi le 31 janvier dernier, c’est devant une salle comble de gens ayant acheté leurs billets plus d’un an d’avance, que Louis-José s’est présenté, tel un rock star, avec la musique, et l’éclairage à profusion, sous la clameur et les applaudissements bien sentis du public qui s’était ennuyé de son humoriste fétiche.

Durant le spectacle, avec seulement son micro, un petit banc, et 5 spots de lumières au-dessus de lui qui illumine H O U D E, Louis-José nous donne tout un spectacle, drôle, riche en métaphores, en anecdotes personnelles de son enfance, en mimiques comiques, en danses rigolotes, en cris stridents comme seul lui peut le faire, en moments touchants et en hommage bien senti à ses parents!

Avec comme titre de spectacle « les heures verticales », Louis-José mentionne que cela veut dire se tenir debout et solide, lorsque tes parents vieillissent par exemple et qu’ils perdent la mémoire, leur autonomie. Ainsi, Louis-José parle beaucoup de sa grand-mère, mais aussi de ses parents, de sa relation avec eux, lorsqu’il était jeune et maintenant. Il parle de sujet comme l’Euthanasie (sans malaise), la perte de mémoire (hilarant!!), de l’esclavage même, mais aussi un 31 décembre avec sa mère dans un bar lorsqu’elle prend son premier shooter. Wow! Un numéro qui nous montre tout l’amour qu’il a pour sa mère. Il en fait autant pour son père, dont il adore le sens de l’humour et son ton toujours joyeux, et il raconte comment un père et un fils jase… entouré d’outils et de petits travaux manuels à faire assurément.

Notre Louis-José est un brin nostalgique on dirait aussi dans ce spectacle. Il trouve qu’à 35 ans il est bien vieux. Il commence à prendre des manies de son père, mais surtout, il nous amène dans un retour arrière à l’époque de son adolescence, dans le temps des cassettes, des commodores 64 et des téléphones à cadran. Les plus jeunes en seront sûrement déroutés de ce numéro, mais les plus vieux rient à gorge déployée.

Mais les jeunes ne sont pas en reste, puisque Louis-José enchaine avec un numéro sur les textos… d’un lion?!

Louis-José

Les heures verticales c’est aussi se tenir debout devant l’adversité, devant les coups durs, comme une séparation. Et là, Louis-José s’embarque dans le dernier monologue de son spectacle, où il nous parle de ses ex-blondes. Les raisons trop souvent saugrenues pour lesquelles il les a quittés. Mais surtout, c’est un hymne à l’amour ce numéro, puisqu’il donne des dizaines de façon aux gars pour savoir s’ils sont toujours en amour avec leur blonde. Ce numéro est drôle, oui, mais aussi très touchant. Et plus le numéro avance, plus Louis-José s’emporte dans ses simagrées, son débit augmente, la clameur dans la foule aussi et cela se termine sur une note explosive et une ovation debout qui ne se termine plus.

Louis-José revient alors au micro après ses 90 minutes sans entracte, pour remercier son équipe, un après l’autre, mais aussi son public qui est assidu à ses spectacles et n’hésitent pas à acheter leurs billets un an d’avance, sans savoir de quoi il en retournera. C’est ce qu’on appelle un public fidèle. Comme Louis-José a demandé de faire allumer les lumières dans la salle, il a pu voir le bel hommage que 10 jeunes femmes lui ont fait, en portant chacune un gilet noir avec une lettre en blanc du nom de LOUIS JOSE avec un cœur pour former le tiret entre les deux. Un hommage qu’il a grandement apprécié. Et oui Louis-José, tu es bien notre mini rock-star au Québec!

 

François Bellefeuille

En première partie du spectacle, c’est François Bellefeuille qui a eu la tâche assez facile de venir réchauffer la salle, pendant 15 minutes. D’entrée de jeu, il a voulu connaître le public en leur nommant des affirmations qu’ils devaient applaudir si cela les concernait ou les touchait. Ainsi, au moins la moitié de la salle connaissait déjà François pour l’avoir déjà entendu et le public a embarqué aisément dans son jeu, et riait grandement de ses réparties fortes et bourrues, sa marque de commerce. Par la suite, il nous parle du speed dating, qu’il trouve que c’est trop répétitif et ça dure juste 2 minutes. Ensuite, il nous parle de son cellulaire dont il a refusé d’acheter l’option d’afficheur. Il mentionne que la meilleure façon de savoir qui appelle : «Réponds!!!». Ce fut un 15 minutes trop vitement passé, on en aurait pris encore un peu plus de son humour déjanté! François Bellefeuille sera au théâtre Petit-Champlain avec Simon Leblanc le 1er février 2013 ainsi que le 13 avril 2013 pour ceux qui voudraient en voir plus de son spectacle.

 

 

 

Louis-José Houde revient en supplémentaire pour son spectacle Les heures verticales

à la SalleAlbert-Rousseaules :

1 et  2 fév 2013 – complet

20 fév au 23 fév 2013 – complet

20 mar au 23 mar 2013 – quelques billets disponibles

10 avr au 13 avr 2013 – quelques billets disponibles

9 oct au 12 oct 2013 – nouvelles dates récemment en vente.

 

Et au Grand théâtre de Québec

6 et 7 février 2103 – complet

 

http://www.sallealbertrousseau.com/evenements/louis-jose-houde-les-heures-verticales

Site Web : http://www.louisjosehoude.com/

http://francoisbellefeuille.com/

www.mercurecommunication.com

Crédit photos : Philippe Moussette