CIRCA, de la belle visite électrisante au Grand Théâtre de Québec

Une grande habilité au cerceau
Une grande habilité au cerceau

La troupe australienne CIRCA nous a présenté Wunderkammer,  le 18 février 2013 à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre à Québec. Une proposition originale époustouflante  mélangeant adroitement le cirque, la danse et le burlesque.

 

Circa est un spectacle intense, théâtral et poétique. Tout en changements de rythme, il est fait de violence, (bagarre fictive entre les corps) de beauté et d’humour.

 

Les sept interprètes athlétiques, (quatre hommes et trois femmes) rivalisaient d’adresse que ce soit avec des cerceaux, le trapèze,  les cordes ou simplement leur force.   D’une façon intense et sexy, on a vu la rencontre de ces corps se heurter, s’enlacer et s’envoler dans les airs.  Un jeu corporel habilement joué et senti entre autre dans les portées acrobatiques relativement dangereuses.

 

Avec autant de talent, on n’avait pas besoin de décor sauf quelques éclairages et la musique pour la danse et les émotions. Comme éclairage de grand néon espacé verticalement et la musique était parfois lente, ou rapide, mais toujours de bon ton.

 

En lisant sur CIRCA, j’ai appris que ce spectacle est né de la fusion des trois spectacles précédents.  « Furioso », « The space between »  « By the light of star » Leur point commun est le travail corporel. Cette troupe est née en 2004 à Brisbane.  Elle est issue du Rock’n roll circus.

 

 un exemple de portée
un exemple de portée

Le spectacle a débuté avec une fille faisant des rotations avec plusieurs cerceaux. Suivi d’un numéro qui se voulait intriguant avec des façons de faire plutôt bizarre avec une balloune. Ensuite toute la panoplie d’acrobaties, jusqu’à trois personnes une par-dessus l’autre et même deux autres de côté.  Une force surhumaine pour ces athlètes en très grande forme. Ces numéros d’acrobaties étaient entrecoupés de numéros de danse humoristiques.

 

Un numéro de trapèze et un autre avec deux rideaux suspendus nous ont fait apprécier la force musculaire des athlètes, mais le numéro qui m’a donné le plus de sueur froide, c’est quand on donnait la bascule à une des artistes et qu’on lançait cette personne à une autre.  J’avoue que j’ai eu peur qu’on l’échappe.

 

Un beau spectacle vraiment original de quatre-vingt minutes sans entracte où l’on a eu peur pour eux, mais aussi où on a bien ri par leurs moments plus loufoques.  Vers la finale on a eu un flashback en accéléré de tout ce qui s’était passé, et si vous avez vu la pièce de théâtre pour femme « chômage » et bien ça finit un peu de cette façon.

 

 

Je vous invite à visionner la vidéo pour vous donner une idée des performances de ces artistes.

 

Une autre portée acrobatique
Une autre portée acrobatique

Directeur artistique : Yaron Lifschitz

http://www.youtube.com/watch?v=Iul0hfdwLAI

www.grandtheatre.qc.ca

 

Crédit photos : Philippe Moussette