Orfeo roman de Hans-Jürgen Greif

Orfeo  roman de Hans-Jürgen Greif
Orfeo roman de Hans-Jürgen Greif

Orfeo  roman de Hans-Jürgen Greif

En librairie à compter du 26 février 2013
328 pages, Poche no 35, 16,95 $, ISBN 978-2-89502-332-6
Aussi disponible en format numérique
Pour feuilleter ce livre : http://www.instantmeme.com/ebi-addins/im/ViewBooks.aspx?id=3019


On dit d’un artiste de génie qu’il est un « monstre sacré ». Dans ce roman extraordinaire de Hans-Jürgen Greif, paru en 2003 et maintenant réédité en poche, l’expression prend tout son sens.

Handicapé par un accident dramatique qui a coûté la vie à ses parents, le petit Lennart Teufel est condamné à regarder la vie à travers sa fenêtre. Sa famille adoptive ne sait que faire de cet enfant taciturne, qui souffre en silence. Une succession de hasards le conduisent à la Signora, une ancienne concertiste devenue professeure de piano. La rencontre de ces deux êtres exclus et marginaux entraîne une découverte fabuleuse : Lennart sait chanter. La Signora le prend sous son aile et, redécouvrant des méthodes inutilisées depuis des siècles, entreprend la formation d’un de ces phénomènes d’autrefois, le musico. Lennart n’est plus, reste Orfeo, la bête de scène.

Magnétique, érotique même, cette voix venue d’une autre époque laisse ses auditeurs pantois et provoque des réactions insoupçonnées chez Weber, un critique musical, ancien élève de la Signora, à qui celle-ci confie le chanteur lorsqu’elle sent sa mort approcher. Kirsten, l’épouse de Weber, ne tarde pas à son tour à céder à l’envoûtement.

Par ce roman fouillé, étoffé, au style limpide, Hans-Jürgen Greif ouvre une fenêtre sur un univers fascinant et des destins bouleversants. On y sent toute la passion de l’auteur pour la musique et la voix humaine.

« Dans son désir d’offrir une histoire qui porte en elle l’amour de la musique et du chant, Hans-Jürgen Greif offre ici un livre où s’équilibrent organisation, richesse et simplicité. » (Benny Vigneault, Lettres québécoises, no 113.)
« Greif narre la musique comme il manie l’intrigue. Le lecteur, transporté par le récit aux multiples rebondissements (la fin est quasi impossible à prévoir), ne s’ennuie donc pas une seconde. » (Lucie Renaud, La Scena Musicale, avril 2003.)
« Le roman de Greif, qui devrait se rallier l’attention des mélomanes, offre une perspective saisissante sur le décalage entre l’intuition esthétique et l’existence commune. » (Thierry Bissonnette, Au fil des événements, 13 février 2003.)
« Mais au-delà de la musique, c’est essentiellement de désir que nous parle ce roman. » (Louis Jolicœur, Nuit Blanche, no 90.)

Le roman a été finaliste au Prix France-Québec 2003 et lauréat du Prix littéraire du Salon international du livre de Québec 2004.