L’Opéra de Montréal présente Manon dès le 18 mai

Manon à l'Opéra de Montréal
Manon à l’Opéra de Montréal

L’Opéra de Montréal clôture sa 33e saison avec Manon, un des chefs-d’œuvre absolus de tout le répertoire français, l’opéra le plus populaire de Massenet. Une grande histoire d’amour et de mort qui se déploie dans la France du 18e siècle, autour d’une héroïne à la fois frivole et tragique, qui aime jusqu’au bout de son destin.

Pour interpréter Manon, une gloire du chant québécois, la soprano Marianne Fiset, qui reprend ici le rôle de ses grands débuts à l’Opéra Bastille, en février 2012. Alors engagée comme doublure de la superstar Natalie Dessay, Marianne Fiset finit par assurer la majorité des représentations, soulevant du coup l’enthousiasme des sévères critiques parisiens. À ses côtés dans le rôle du Chevalier des Grieux : le ténor portugais Bruno Ribeiro, acclamé en Europe et aux États-Unis, qui fera ses débuts à la compagnie. Autour d’eux, une distribution formée des meilleurs éléments du chant d’ici, à commencer par les toujours solides Alain Coulombe et Alexandre Sylvestre, respectivement Comte des Grieux et Brétigny. Enfin, une étoile montante, le jeune baryton canadien Gordon Bintner en Lescaut, qui chante ici son premier rôle à la compagnie, après avoir remporté en 2011 le concours Standard Life/OSM. À la tête de l’Orchestre Métropolitain, une autre belle découverte pour le public montréalais : le jeune et charismatique chef français Fabien Gabel, récemment nommé directeur musical de l’Orchestre symphonique de Québec, dirige pour la première fois à l’Opéra de Montréal. Le Canadien Brian Deedrick assure la mise en scène, dans des décors signés Bernard Uzan et l’Opéra de Montréal et des costumes de l’Opéra de Montréal, sous les éclairages Anne Catherine Simard-Deraspe.

Massenet, homme à femmes…

La vie de Jules Massenet (1842-1912) est un parcours brillant qui le mène aux plus hautes fonctions et aux plus hautes distinctions. Malgré tout, l’homme reste une énigme. Pour certains, personnage mondain et superficiel, homme à femmes, pour d’autres compositeur officiel aimant par-dessus tout le succès et les honneurs. Mais derrière cette image diffusée par ses ennemis, on découvre un homme torturé, un solitaire en proie à la mélancolie, un anxieux qui n’ose pas assister aux premières de ses œuvres, un travailleur infatigable rivé dès le réveil à sa table de travail, un obsédé de la perfection qui apprend par cœur les livrets de ses opéras avant de les mettre en musique…

Manon est incontestablement son œuvre-choc, celle en tout cas qui lui valut d’emblée la reconnaissance internationale. Il composa près de 30 opéras dont la plupart tournent autour d’une héroïne féminine (exceptions notables : Le Cid, d’après la tragédie de Corneille, et Werther, inspiré du héros de Goethe). On le lui a reproché, on s’en est moqué, mais c’est sa plus grande force : Massenet écrit comme personne pour les femmes. Il construit des héroïnes complexes qui revendiquent le droit d’aimer selon leur âme et leur cœur. De Marie-Magdeleine, oratorio écrit en 1873, jusqu’à son dernier opéra Cléopâtre (créé après sa mort en 1914), Massenet choisit pour héroïnes des femmes courageuses, libres de mœurs mais cherchant surtout à se libérer des contraintes sociales. Manon, personnage complexe, à la fois grave et frivole, demeure la plus réussie des œuvres de Massenet.

Une œuvre kaléidoscopique

Massenet manie l’orchestre comme personne, sachant en exploiter les mille ressources à des fins spectaculaires ou expressives. Mais il écrit avant tout pour les chanteurs, des mélodies dont la simplicité cache un grand raffinement et un travail acharné. Pas étonnant que le rôle de Manon ait fasciné les plus grandes sopranos, de Renata Scotto à Natalie Dessay, en passant par Victoria de Los Angeles, Beverly Sills et Renée Fleming. Toutes ont voulu interpréter les grands airs charmeurs ou douloureux deManon : « Je suis encore tout étourdie », « Adieu notre petite table », et la fameuse gavotte « Profitons bien de la jeunesse ». Les ténors les plus illustres ont aussi succombé aux morceaux de bravoure que le compositeur a réservés à des Grieux : « En fermant les yeux », d’une douceur éthérée, et « Ah, fuyez, douce image », aux élans passionnés. Les duos que les deux amoureux chantent comptent parmi les plus beaux de tout le répertoire : « Nous irons à Paris », point de départ de leur aventure, et « N’est-ce plus ma main? » duo des deux amants à Saint-Sulpice qui oppose audacieusement sexe et religion.

Résumé de l’action

En route vers le couvent où elle s’apprête à passer sa vie, Manon Lescaut fait la rencontre du chevalier des Grieux. Le coup de foudre est instantané et tous deux s’enfuient aussitôt à Paris. Là, ils vivent pauvrement, jusqu’au jour où Manon se laisse séduire par le luxe que lui offre le riche Brétigny. Désespéré, des Grieux s’apprête à entrer en religion mais Manon vient le convaincre de s’enfuir de nouveau avec elle. Les deux amoureux se retrouvent dans une maison de jeu où des Grieux est arrêté pour tricherie. Libéré grâce à son père, des Grieux tente de sauver Manon qui a été condamnée à l’exil.  Au moment où il la retrouve enfin, elle meurt dans ses bras, en se remémorant les plus beaux instants de leur amour.

Opéra Manon de Jules Massenet

Genre : opéra

Structure : en cinq actes

Langue : en français avec surtitres français et anglais

Livret : Henri Meilhac et Philippe Gille, d’après L’histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut de l’abbé Prévost (1731)

Création : Opéra-Comique, Paris, le 19 janvier 1884

Production : Opéra de Montréal

Présentée la dernière fois à l’Opéra de Montréal : mars 1999

BIOGRAPHIES DES ARTISTES

Manon

Marianne Fiset, soprano (Canada)

En 2007, elle reçoit cinq prix lors du Concours musical international de Montréal, dont le Grand prix et le choix du public. Depuis, elle suscite l’enthousiasme du milieu et de la critique. On l’a entendue à l’Opéra de Montréal, en récital à Londres, Paris, Bruxelles, Genève, Vancouver, Montréal et Québec. Plus récemment, elle tenait le rôle-titre dans Manon à l’Opéra de Paris-Bastille, incarnait Malwina (Der Vampyr) au Festival de Lanaudière, Donna Elvira (Don Giovanni) à l’Opéra de Marseille et Musetta (La bohème) au Pacific Opera Victoria. La saison courante, elle est Mimi (La bohème) au Tampa Opera et au St. Margarethen Opernfestspiele, Lalla Roukh à Opera Lafayette et La vierge (Jeanne d’Arc au bûcher) avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2012).

Le Chevalier des Grieux

Bruno Ribeiro, ténor (Portugal)

Il cumule les éloges en Europe et en Amérique du Nord, tant à la scène qu’en récital. Ses rôles : Raffaele (Stiffelio) à l’Opéra de Monte Carlo, Alfredo (La traviata) à l’Opéra de Hong Kong et au Teatre Principal de Palma, Corrado (Il corsaro) à l’Asociación Bilbaína de Amigos de la Ópera, le Chevalier des Grieux (Manon) au Theater St. Gallen en Suisse, Icilio (Virginia) au Wexford Festival Opera, Don José (Carmen) au Festival d’opéra de Klosterneuburg en Autriche, Cavaradossi (Tosca) à Oper Leipzig, Roméo (Roméo et Juliette) au Palm Beach Opera, Ruggero (La rondine) au Florida Grand Opera et Malcolm (Macbeth) à l’Opéra de Lille. Débuts à la compagnie.

Lescaut

Gordon Bintner, baryton-basse (Canada)

Il a fait ses débuts européens dans le rôle de Colline (La bohème) à l’Opéra de Nantes-Angers la saison dernière. En 2011, il remporte le Grand prix de la 72e édition du Concours OSM Standard Life. Il tenait récemment le rôle de Nardo (La finta giardiniera) dans le cadre du programme Merola à San Francisco. Il s’est également produit avec l’orchestre de l’Opéra de San Francisco dans des airs de Mozart, Rossini et Donizetti. En 2011, il tenait le rôle-titre dans Les noces de Figaro à Opera NUOVA et Don Giovanni pour Opera McGill l’an dernier. Au cours de la présente saison, son agenda l’amène au Newfoundland Symphony Orchestra et au Edmonton Symphony comme soliste dans Le Messie, en plus d’un certain nombre de productions à McGIll. Débuts à la compagnie.

Le Comte des Grieux

Alain Coulombe, basse (Canada)

Au cours de la saison 2012-2013, il chante Banco (Macbeth) au Pacific Opera Victoria et George Benton (Dead Man Walking) à l’Opéra de Montréal.  La saison dernière, il a participé à deux créations mondiales : le Lieutenant Gordon Muriel Flowerdew (Mary’s Wedding) au Pacific Opera Victoria et Clark Gable (Waiting for Miss Monroe) au De Nederlandse Opera.  On note aussi : le Père de Famille (L’Enfance du Christ) avec l’Orchestre National d’Espagne (Madrid), Don Fernando (Fidelio) au Edmonton Opera, et Marcel (Les Huguenots) pour le Toronto’s Opera in Concert.  Dernière présence à la compagnie : Dead Man Walking (2013).

De Brétigny

Alexandre Sylvestre, baryton-basse (Canada)

Alexandre Sylvestre fait ses débuts à l’Opéra de Montréal en 2005 dans les rôles de Zalzal et du Chef de Police (L’étoile). Il chante ensuite Colline (La bohème), Monterone (Rigoletto), Betto (Gianni Schicchi), le Sacristain (Tosca), Pietro (Simon Boccanegra), Nourabad (Les pêcheurs de perles), le Duc de Vérone (Roméo et Juliette), Prince Yamadori (Madame Butterfly) et Jack Wallace (La fanciulla del West), Dr Grenvil (La traviata) et Frank (La chauve-souris). Il a aussi chanté Schaunard (La bohème) au Pacific Opera Victoria, le Sacristain au Edmonton Opera et Figaro (Les noces de Figaro) au Centre lyrique de Sulmona (Italie). Dernière présence à la compagnie : La chauve-souris (2013).

Guillot

Guy Bélanger, ténor (Canada)

Chanteur, chef d’orchestre et de chœur, Guy Bélanger est le fondateur de la Société lyrique d’Aubigny. À l’opéra, on l’a entendu dans le rôle-titre de Faust et les rôles de Nadir (Les pêcheurs de perles), Rodolfo (La bohème), Des Grieux (Manon) et Don José (Carmen), sur des scènes de France, d’Irlande, d’Autriche, d’Espagne, de Hongrie, de Chine, ainsi qu’aux États-Unis et au Canada. Il a été directeur artistique et musical de l’Opéra de Québec. Il est actuellement le directeur artistique et musical du Chœur de Québec. Dernière présence à la compagnie : Faust (2012).

Poussette

Frédérique Drolet, soprano (Canada)

Lauréate de nombreux prix, dont le Premier prix au Concours de musique canadienne en 2008, membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Frédérique Drolet chantait récemment Amahl (Amahl et les visiteurs du soir), Galatea (Acis and Galatea), et participait comme soliste à Rossini et ses muses, tous trois pour l’Atelier lyrique, Barbarina (Les noces de Figaro) à l’Opéra de Montréal et Lauretta (Gianni Schicchi) à l’Université Laval. Récemment, elle a été Tytania (A Midsummer Night’s Dream) au Halifax Summer Opera Workshop, Zerbinette (Ariane à Naxos) à Opera NUOVA. Dernière présence à la compagnie : Les noces de Figaro (2011).

Javotte

Florie Valiquette, soprano (Canada)

En première année à l’Atelier lyrique, on a dit beaucoup de bien de sa prestation de Maria (La mélodie du bonheur) mis en scène par Denise Filiatrault et présentée devant 85 000 spectateurs à l’été 2010. À l’opéra, elle a chanté les rôles de Arsena (Der Zigeunerbaron) sous Raffi Armenian et mis en scène par Marie-Nathalie Lacoursière, Missia (La Veuve Joyeuse) à l’Opéra Bouffe du Québec et Zerlina (Don Giovanni) dirigé par Jean-François Rivest dans une mise en scène de Benoît Brière. Elle fait aussi du concert, notamment comme soliste du Messiah de Handel, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns et la Messe du couronnement de Mozart. Débuts à la compagnie.

Rosette

Emma Char, mezzo-soprano (Canada)

En première année à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle a récemment chanté le rôle-titre dans La Cenerentola au Conservatoire de musique de l’University of Cincinnati, Sister James dans le cadre d’un atelier d’interprétation de Doubt pour le projet Opera Fusion entre le Cincinnati Opera et le Conservatoire, La mère (Amahl et les visiteurs du soir) et Isabella Colbran dans le spectacle Rossini et ses muses, tous deux pour l’Atelier lyrique. Au cours des dernières saisons, elle était stagiaire dans le programme pour jeunes artistes du Santa Fe Opera et de Opera Saratoga. Débuts à la compagnie.

Chef d’orchestre

Fabien Gabel (France)

Depuis septembre 2012, Fabien Gabel est directeur musical de l’Orchestre symphonique de Québec. Il a dirigé plusieurs orchestres à travers le monde : le London Symphony Orchestra (où il était chef assistant de 2004 à 2006), le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Rotterdam, le Hague Residentie Orkest, l’Orchestre de Paris, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national de France, l’Orchestre philharmonique de Radio-France, l’Orchestre Métropolitain, le Hamburger Symphoniker, l’Orchestre de chambre de Lausanne et l’Orchestre philharmonique de Monte Carlo. Débuts à la compagnie.

Metteur en scène

Brian Deedrick (Canada)

Depuis neuf ans, il est le directeur artistique du Edmonton Opera, signant les mises en scène de plusieurs opéras pour la compagnie, de même qu’à travers le Canada et l’Amérique du Nord. Son travail a aussi été vu en Italie et à Tel Aviv. Il a aussi enseigné aux universités de Regina, d’Alberta, au Banff Centre et à Opera NUOVA. Au cours de la saison 2012, il signe notamment La chauve-souris (Knoxville Opera), Don Giovanni (Toledo Opera), Les pêcheurs de perles (Opera Hamilton) et Aida(Manitoba Opera). Dernière présence à la compagnie : Aida (2006).

Éclairages

Anne Catherine Simard-Deraspe (Canada)

Au théâtre, elle signe Roméo et Juliette (Théâtre Denise-Pelletier), Le caillou de saturne (Théâtre du p’tit loup), Le père Léonidas et La Réaction (Montréal Arts Interculturel), Ce fou de Platonov (Théâtre Prospero), Molière en hiver (Bain St-Michel) et Théâtre sans animaux (Théâtre La Licorne). À l’opéra, elle signe plusieurs spectacles dont Il tabarro/Suor Angelica, Lucia di Lammermoor, La flûte enchantée, Rigoletto, Tosca, Werther et récemment La chauve-souris  (Opéra de Montréal) etMacbeth (Opera Australia) ; elle assiste le concepteur lumière dans Thaïs (Palm Beach Opera). Elle est également professeure pour l’École nationale de théâtre du Canada. Dernière présence à la compagnie : La chauve-souris (2013).

Chef de chœur

Claude Webster (Canada)

Coach vocal spécialiste du répertoire français, Claude Webster a fait partie du corps professoral de différents programmes à New York, à Miami, à Puerto Rico, à Montréal et en Virginie. Depuis 1997, il est chef de chant principal à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. À l’Opéra de Montréal, il a collaboré à plus de cinquante productions à titre de pianiste-répétiteur, avant d’être nommé chef de chœur en 2007. En mars 2011, il a fait ses débuts en tant que chef d’orchestre dans Le consul de Gian Carlo Menotti, présenté par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Dernière présence à la compagnie : Dead Man Walking (2012).

AUTOUR DE MANON

Place à l’opéra : l’opéra français et Manon

Présentée conjointement par l’Opéra de Montréal et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, en collaboration avec le Centre Segal des arts de la scène, et animée par le musicologue Pierre Vachon, la populaire série propose une plongée au cœur de l’opéra français, et plus particulièrement Manon.

INVITÉS
Sylvia L’Écuyer
, musicologue et animatrice de l’Opéra du samedi (Espace musique, Radio-Canada)

Frédéric Charbonneau, professeur agrégé, Chaire William Dawson en littérature du XVIIIe siècle, département de langue et littérature françaises, Université McGill

9 mai 2013, 19 h – Grande Bibliothèque 
13 mai 2013, 19 h 30 – Centre Segal (en anglais)- 5 $

  

Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts (PDA)

DELIBES – Lakmé 21, 24, 26, 28 septembre 2013 à 19 h 30

VERDI  Falstaff 9, 12, 14, 16 novembre 2013 à 19 h 30

GERSHWIN  Porgy and Bess | 25, 28, 30 janvier, 1er février 2014 à 19 h 30

PUCCINI – Turandot 17, 20, 22, 24 mai 2014 à 19 h 30

 

Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal

HUMPERDINCK– Hänsel et Gretel (Hänsel und Gretel) | 22, 25, 27, 29 mars 2014 à 19 h 30 – NOUVEAU LIEU

Maison symphonique de Montréal

Le Gala  | 18e édition, le 1er décembre 2013 à 14 h

Vente de Billets

Abonnement

OPÉRA : 4 opéras (Lakmé, Falstaff, Porgy and Bess, Turandot)

OPÉRA + : 4 opéras + Atelier lyrique (Hänsel et Gretel)

billets simples

à l’unité à partir de 20 $

Billetterie : OdM (514) 985-2258 / PdA (514) 842-2112 / ou www.operademontreal.com

L’OPÉRA DE MONTRÉAL

Fondé en 1980 et basé à Montréal, l’Opéra de Montréal est la plus importante maison lyrique francophone en Amérique du Nord. L’an dernier, plus de 54 000 spectateurs ont franchi les portes de l’Opéra de Montréal dirigé par son directeur général Pierre Dufour et son directeur artistique, Michel Beaulac. Sa saison comprend quatre opéras, un spectacle de l’Atelier lyrique, un Gala et de nombreuses activités de démocratisation. L’Opéra est un acteur de premier plan dans le développement économique, culturel et social puisque, chaque saison, il entretient des relations avec plus de 360 entreprises d’ici et embauche plus de 800 artistes et artisans. Près de 80 % des artistes qui s’y produisent sont Canadiens.