Les Enrobantes: cabaret décolleté pour psychanalyste plongeant!

Pierre Robitaille et Sigmund Freud
Pierre Robitaille et Sigmund Freud

« Tout au long du travail de conception, je me suis plu à dire qu’il s’agissait plutôt d’une nouvelle mise en espace. Avec Vano Hotton, le scénographe, il nous fallait imaginer la version 2013 dans un espace beaucoup plus vaste que lors de la création de 1997, et ce, avec le souci de conserver les qualités de ce spectacle : rythme, esprit festif, fantaisie, mystère… »

Pour Bertrand Alain, metteur en scène, les créateurs des Enrobantes nous donnent l’occasion de plonger dans un univers où le réel et le rêve, le léger et le grave s’entremêlent, se chevauchent et se dédoublent.

Des  hommes ou des marionnettes, qui dit vrai?
Vienne, les années 1930. On y retrouve le grand Sigmund Freud face à ses obsessions et à ses fantasmes. Il rencontre Lola, une mystérieuse chanteuse de cabaret. Réalité et fiction se confondent dans cette histoire complètement déjantée racontée par des humains, des musiciens et des marionnettes. Les années folles sont finies, les mouvements artistiques et sociaux sont en effervescence et on entend gronder la Deuxième Guerre mondiale.

Voici la trame de la pièce que nous a présentée le théâtre du Trident, ce jeudi 25 avril. La scène était divisée en deux, la droite pour les musiciens et la gauche pour…tantôt, un intérieur, tantôt un wagon, tantôt un cabaret…Des décors qui bougeaient, c’est le cas de le dire…le lit venait et repartait…les marionnettes nous faisaient rire ainsi que les comédiens qui leur donnaient vie. Cette pièce reprend abondamment des éléments du burlesque et de la farce. Le burlesque utilise des scènes constamment interrompues par des événements saugrenus et par des poursuites. Tout n’avance que par des malentendus : les soldats se font piéger par les fous ; dans la course au livre, chacun aboutit au cabaret malgré lui ; la femme de Freud, qui souhaite ardemment que son mari retrouve sa vigueur d’autrefois, le voit toujours dans des moments faussement compromettants…Donc, une pièce où le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer !

Lors de sa création en 1998, la production fut couronnée Meilleure production Québec au Gala des Masques.

Valérie Laroche et Lola
Valérie Laroche et Lola

«Nous nous sommes amusés à déboulonner le mythe de son piédestal et à traquer l’homme : Freud, obnubilé par son désir d’être grand, de comprendre la psyché humaine, d’expliquer l’indicible. Freud, certain d’avoir compris les rouages de l’esprit humain, se retrouvera malmené dans cette fable burlesque par sa femme, ses patients, les nazis, ses collègues déchus. L’action se déroule à la fin des années trente à Vienne pendant que le vent de la guerre se prépare à souffler et que l’humanité tente d’oublier cette bourrasque inévitable dans les lupanars et cabarets de tous acabits.»
Pierre Robitaille, artiste créateur
au Théâtre Pupulus Mordicus

Du 23 avril au 18 mai

Distribution

Martien Bélanger, Valérie Laroche, Frédéric Lebrasseur,  Véronika Makdissi-Warren, Patrick Ouellet et Pierre Robitaille

Conception

  • Scénographie      : Vano Hotton
  • Costumes      : Sylvie Courbron
  • Éclairages      : Laurent Routhier
  • Musique      : Martien Bélanger et Frédéric Lebrasseur
  • Marionnettes      : Pierre Robitaille


Théâtre du Trident
Grand Théâtre de Québec
269, boul. René-Lesveque Est
Québec (Québec)
G1R 2B3

Téléphone : 418 643 5873

Crédit photos: Vincent Champoux

http://www.letrident.com/

http://www.pupulusmordicus.qc.ca/