Un CD pour les amoureux du verbe où l’on y exprime des colères, des larmes, des splendeurs, des tristesses, des forces, des prodiges. Mélissmell contemple la gueule cassée du monde sans détourner les yeux.
Un album sans retenu, qui dit les vrais choses tel que vécu, sans cachette, avec une voix magnifique capable d’affirmation, mais aussi à d’autres occasions d’une belle douceur veloutée.
Venue d’Ardèche, Mélanie devient Melissmell en suivant un parcours chaotique au cours duquel elle conquiert son public à la force de concerts incandescents dans la rue, les squats, les bars, les petites salles en province, le Trianon de Paris, et d’innombrables festivals.
Droit Dans la Gueule du Loup, arpentent un territoire de mélancolies véristes et de poésie noire. L’album a été enregistré en trio avec deux musiciens au parcours éloquent : le pianiste Matu (Mano Solo, Indochine) et le guitariste Daniel Jamet (Mano Negra, Mano Solo). Christine Ott aux ondes Martenot vient renforcer le tout sur trois chansons.
Son premier album Écoute s’il Pleut, a concrétisé toutes les attentes. La comparant à Ferré, Cantat ou Brel, les médias européens louent sa voix, son intégrité et sa pertinence. Les récompenses s’accumulent : révélation scène de l’Académie Charles Cros, double lauréate du Prix Georges Moustaki, meilleur disque 2011 pour Francofans, Prix du Public du Festival Alors Chante…
Ce deuxième opus va dans la même direction, un autre succès en devenir où les textes songés de Fauray prennent vie avec la voix théâtrale de Mélissmell.
Dix pièces à découvrir écrites par Guillaume Fauray
- Les jours de récolte (Ça prend de la volonté pour se regarder en face)
- La crapule (La musique te suivra partout. La musique est une arme, la musique était vierge, ne va pas la salir) Ici, on défend la musique.
- Rock’n Roll (Le rock’n Roll est mort, et c’est moi qui l’ai tué)
- La route (la mort provoque la colère de ceux qui restent)
- Les brebis (Quand elles ont peurs de tout, vont droit dans la gueule du loup)
- Déserteur (la rage au ventre, je prends la route, je manque de courage)
- Madame (hommage à la mélancolie, qui m’a sauvé de votre mortel ennui)
- La colère (La colère ronge sa proie, prend le contrôle, et veut être pardonné)
- La larme (Description : Appelle l’étreinte, elle blesse, la dernière de toute tuera)
- Les souvenirs (Les trésors enfouis, on ne les oublies pas)