L’Assemblée nationale honore Dominique Michel et David Saint-Jacques

Mme Nathalie Roy, qui représentait  M. François Legault, chef du deuxième groupe d’opposition, Mmes Pauline Marois et Dominique Michel, M. Jacques Chagnon, président de l’Assemblée nationale, et M. Jean-Marc Fournier, chef de l’opposition officielle.
Mme Nathalie Roy, qui représentait M. François Legault, chef du deuxième groupe d’opposition, Mmes Pauline Marois et Dominique Michel, M. Jacques Chagnon, président de l’Assemblée nationale, et M. Jean-Marc Fournier, chef de l’opposition officielle.

Une cérémonie au cours de laquelle le président, M. Jacques Chagnon, remettra la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale à Mme Dominique Michel, humoriste et comédienne, et M. David Saint-Jacques, astronaute. Notons au passage que Mme Michel est porte-parole de la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont pour la création du Centre de cancérologie de l’HMR.

La Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale est décernée à des personnalités de différents horizons qui, par leur carrière, leurs travaux ou leur engagement, méritent la reconnaissance de l’ensemble des membres de l’Assemblée nationale et de la société québécoise. On trouvera ci-après de brèves notes biographiques de Mme Michel et de M. Saint-Jacques.

Notes biographiques

Dominique Michel
Dominique Michel

Dominique Michel

Dominique Michel, née Aimée Sylvestre, est née à Sorel le 24 septembre 1932. Elle obtient un diplôme en musique en 1950 de l’École supérieure de musique de Lachine. À la même époque, elle suit des cours d’art dramatique chez la réputée Madame Jean-Louis Audet, qui enseigne à plusieurs personnalités de la scène artistique québécoise, comme Gilles Pelletier, Béatrice Picard et Gaétan Labrèche. À 19 ans, elle entame une carrière de chanteuse : c’est au cours d’une audition qui lancera sa carrière dans les cabarets qu’elle prend son nom de scène. Dominique Michel se démarque rapidement et se fait connaître en province. En 1954, elle part séjourner à Paris, où elle obtient un certain succès dans les cabarets en interprétant notamment les premières chansons écrites pour elle par Raymond Lévesque. De retour à Montréal, elle se joint à la populaire troupe Le Beu qui rit, de Paul Berval, aux côtés, entre autres, de Roger Joubert, Denise Filiatrault et Jacques Lorrain. Puis, Gratien Gélinas lui taille une place dans ses célèbres Fridolinades. Dès cette époque, Dominique Michel est active à la télévision. Après quelques apparitions à Radio-Canada, cette chaîne lui confie la coanimation de l’émission Au p’tit café. En 1957, Dominique Michel endisque son grand succès Sur l’perron, et elle est couronnée découverte de l’année au Gala des Artistes. Dès lors, elle enchaîne de nombreux contrats, dont plusieurs en publicité et animation télévisuelle. De 1966 à 1972, elle connaît le succès que l’on sait dans la série Moi et l’autre. À partir de 1971, Dominique Michel est porte-parole pour Air Canada. La même année, elle participe au Bye bye : c’est la première d’une suite de 17 collaborations à cette revue de fin d’année. Moins connue au théâtre, elle joue dans quelques pièces à la Comédie canadienne et au Théâtre du Rideau vert. En 1971, elle partage la vedette avec Yvon Deschamps dans son premier film, Tiens-toi bien après les oreilles à papa. Dominique Michel joue ensuite dans plusieurs longs métrages, dont les plus connus sont Le déclin de l’empire américain (1986) et Les invasions barbares (2003) de Denys Arcand. C’est en 2006 qu’elle publie son autobiographie, Y’a des moments si merveilleux. Au cours de sa carrière, Dominique Michel a reçu de nombreuses distinctions, dont des Prix Gémeaux. Elle est aussi Officier de l’Ordre du Canada (1994) et Chevalier de l’Ordre national du Québec (2002). Elle est actuellement porte-parole de la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont pour la création du Centre intégré de cancérologie de l’HMR.

David Saint-Jacques

Né le 6 janvier 1970 à Québec, David Saint-Jacques a été recruté en mai 2009 par l’Agence spatiale canadienne (ASC), parmi plus de 5 300 candidats, pour être l’un des membres de la 20e classe d’astronaute de la NASA. Il est le troisième astronaute québécois, après Marc Garneau et Julie Payette. M. Saint-Jacques a terminé récemment sa formation comme astronaute, qui a duré deux ans. Il s’intéresse particulièrement à la médecine spatiale.

M. Saint-Jacques a été médecin au Centre de santé Inuulitsivik, à Puvirnituq, un village arctique sur la Baie d’Hudson. Il a aussi travaillé comme chargé d’enseignement clinique pour la Faculté de médecine de l’Université McGill, supervisant les étudiants et résidents en stage au Nunavik. Il a commencé sa carrière comme ingénieur biomédical et il a notamment travaillé au sein du groupe d’astrophysique de l’Université de Montréal.

M. Saint-Jacques est titulaire d’un baccalauréat en génie physique de l’École polytechnique de Montréal, d’un doctorat en astrophysique de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni et d’un diplôme en médecine de l’Université Laval. En outre, il a fait sa résidence en 2007 à l’Université Mc Gill, où il s’est alors spécialisé dans la pratique de la médecine de première ligne en région éloignée.

©  collection Assemblée nationale, photographe François Nadeau.