Jérémy Demay, un Français qu’on aime pour son virus au positivisme et à l’acceptation de soi

Jérémy Demay
Jérémy Demay

Ça arrête pu d’Bien aller pour celui qui a été élu Révélation de l’année 2008 du Festival Grand Rire de Québec et gagnant de l’émission « En route vers mon premier gala 2008 ».

Après avoir fait rire les Montréalais, c’est maintenant à notre tour à Québec dans la salle Albert Rousseau d’attraper la contagion du rire. Ce grand Français de six pieds cinq se permet des comparaisons entre nous et nos chers cousins français, dans une mise en scène de Mike Ward.

Jérémy Demay et Mike Ward sont deux gars très opposés, on dit que les contraires s’attirent et franchement, ça donne un bon résultat.

Jérémy arrive sur scène dans un éclairage encore mieux qu’une discothèque, sur de la musique dansante et  apporte immédiatement une atmosphère énergique à la soirée. Il demande de lever la main ceux qui n’aiment pas les « maudits français », il se dirige vers une personne qui avait levé la main et lui fait un câlin.  Ça y est, le ton était donné et on savait qu’on passerait une soirée sympathique.

Jérémy a ri de nos travers et de ceux des français, mais rien de méchant. On reconnaissait nos patois et on a bien ri des différences de langages entre nos cousins et nous. Il a fait plusieurs farces avec un doyen dans la salle, un ado, et une personne d’un petit village. À travers les différents sujets qu’il a abordés tout au long de la soirée, il revenait à eux. L’interaction était magnifique et magique, tout le monde riait.

Jérémy Demay
Jérémy Demay

Il  a fait un numéro sur les français qui faisait plus snob ou plus « fif ». Il utilisait beaucoup son corps et ses mimiques également pour nous faire rire comme lorsqu’il imitait les expressions des femmes, ou des ados, et il a même fait l’imitation d’un babouin. Franchement, il est très bon. On reconnaît certains traits de caractères de nos compatriotes et c’est ça qui est drôle.

En plus de faire le clown comme humoriste et de bien livrer ses textes, on a pu remarquer son habileté pour danser, (gangnam style) pour chanter (Iglesias ou du Cabrel) on n’écoutera plus jamais la chanson d’amour « Je l’aime à mourir » de la même façon.  Avec son interprétation de la chanson, ça change tout, c’est tordant…

Jérémy joue aussi de la guitare.  Il le dit lui-même, un gars gagne des points en se promenant avec une guitare et il donne trois trucs.

  1. Regarder la  personne dans les yeux
  2. La voix doit être aussi belle en chantant qu’en parlant
  3. Connaître des chansons populaires.

Deuxième partie

Jérémy est arrivé sur scène avec une bouteille de vin qu’il voulait partager.  Il en a profité pour parler à un nouveau couple et leur poser des questions un peu indiscrètes, puis il a continué à agacer le doyen et sa femme. Ensuite, il nous a dit qu’il avait fait une grande découverte : les femmes et les hommes n’étaient pas pareils et il nous a donné beaucoup d’exemples.  Bien sûr, il n’a pas tort et l’on s’est reconnu.  C’était drôle à en avoir mal aux mâchoires.

Puis, il nous a parlé de sa rencontre avec le Dalaï Lama et sa très belle réflexion.

Jérémy Demay
Jérémy Demay

Jérémy est inspirant, il aborde les sujets de l’acceptation de soi, il encourage le contact humain plus que les I Phone ou tablettes, il encourage la poursuite du bonheur, il nous dit de croire en nos rêves. On sort de son spectacle avec un sentiment de mieux être et de bonnes résolutions pour y arriver.

Jérémy a reçu une grosse vague d’amour et d’applaudissements bien mérités.

Jérémy Demay, un spectacle qui fait du bien !  C’est ça quand ça arrête pu d’bien aller!

 

Il reviendra à la Salle Albert Rousseau les 29 et 30 novembre 2013

www.sallealbertrousseau.com/

2410, chemin Sainte-Foy, Québec (Québec) G1V 1T3

418 659-6710  ou sans frais 1 877 659-6710

www.mercurecommunication.com

www.jeremydemay.com pour toutes les dates de spectacles

Crédit photos : Sébastien Larrivée