En faisant revivre Maria Chapdelaine dans La Promise du Lac, Philippe Porée-Kurrer ignorait qu’il s’éprendrait de son personnage comme il s’était attaché jadis à la terre du Nord où Louis Hémon, son créateur l’avait fait naître
Installée au nord du Lac-Saint-Jean sur une terre patiemment mise en valeur, ?Maria attend le retour de Charlemagne, parti travailler sur un chantier forestier. Or, obligé de s’enrôler et d’affronter dans les Vieux-Pays les effroyables épreuves de la Première Guerre mondiale, son mari mettra quatre ans à retrouver les siens.
La présence d’Alma-Rose aidera bien Maria à passer le premier été, mais sa sœur s’exilera bientôt à Montréal pour aller rejoindre son grand amour. Tout en faisant prospérer leur domaine, Maria souffre de cette absence prolongée, malgré l’appui de ses enfants et ses amis. Sans compter que dans son cœur, l’amour qu’elle porte à François Paradis reste toujours aussi vivace.
C’est ainsi qu’au retour de Charlemagne d’Europe, plus rien ne sera pareil. Poussée par le souvenir de François et par l’espérance de reconquérir son mari, Maria risquera le tout pour le tout.
Le tumulte n’agite pas seulement l’histoire, mais aussi les coeurs qui parfois s’égarent. Dans la rumeur lointaine de l »or et des canons, tout éclate et s’embrasse dans une gerbe d’histoires d’amour qui se fondent en une seule, commencée un beau dimanche à la sortie de la messe, à Péribonka…
Maria et son mari Charlemagne est trouvé coupable d’avoir donner un coup point à un policier. Il est envoyé faire la guerre en Allemagne. Il revint à la maison, il est devenu alcoolique malgré tous les souffrances et les morts en court de route.
Troisième livre de la trilogie mettant en vedette Maria Chapdelaine, ce roman de Philippe Porée-Kurrer clôt avec force cette saga du Nord québécois commencée en 1908, un beau dimanche à la sortie d’une messe à Péribonka.
Aurélien Boivin, professeur titulaire au Département des littératures de l’Université Laval, signe la préface.
À propos de l’auteur :
Philippe Porée-Kurrer vient au monde à Fécamp, dans cette Haute-Normandie dont il revendique l’appartenance en la rattachant aux royaumes nordiques de ceux qui lui ont donné son nom. Scolarité à l’ombre des murs d’un sévère pensionnat religieux dans la ville qui a brûlé Jeanne d’Arc, puis assoiffé de liberté «après tout ce gris» et «influencé par Erskine Caldwell», il veut faire tous les métiers et connaître toutes les routes, car déjà il sait qu’il veut écrire et que «?cela ne s’apprend pas que dans les livres».
Il est pâtissier à Paris, photographe à Manchester, chef de rang sur le paquebot France – ce qui lui permet de poser le pied sur cinq continents. Il débarque en Amérique du Nord, est grillardin au Texas, colporteur à Montréal, cuisinier au Lac-Saint-Jean, où il rencontre Marylis qui va devenir son épouse. Ensemble, ils ont six enfants. Il vit actuellement à Toronto.
Nombre de pages : 384
Prix suggéré : 14,95$
