Parkland film d’ouverture du festival du cinéma de la Ville de Québec

Parkland
Parkland

Mercredi le 18 septembre 2013 avait lieu la présentation du film d’ouverture du 3e Festival du cinéma de la ville de Québec (FCVQ), Parkland en présence entre autres du réalisateur du film Peter Landesman.

Synopsis

Reconstitution des événements chaotiques et tragiques survenus à Dallas au Texas, le 22 novembre 1963, mais vus sous la perspective d’une poignée d’individus ordinaires, propulsés de l’avant dans ces événements extraordinaires. Il y a le jeune docteur et les infirmières de l’Hopital Parkland qui ont dû, à quelques jours d’intervalles tenter de sauver la vie du président, et celle de son tueur, Lee Harvey Oswald; le chef des services secrets de Dallas; un homme, caméra à la main, qui a capturé le vidéo le plus regardé et scruté par tous; les agents du FBI qui avaient sous leurs yeux l’assassin, peu de temps avant les événements et l’ont laissé filer; le frère de Lee Harvey Oswald, aux prises avec sa famille détruite par tous ces événements; la mère de Lee Harvey Oswald dont l’esprit de folie n’a fait que décupler suite à cette tragédie;  l’équipe de sécurité de JFK, qui a été témoin de la mort du président et la prise du pouvoir par le Vice Président Lyndon Jonhson; Jackie Kennedy, cette femme dont l’époux fut assassiné à ses côtés.

Parkland est un film inspiré de ces événements tragiques, et est basé entre autres sur le livre Four Days In November de Vincent Bugliosi.

Ce film offre, à mon avis, un regard nouveau et inédit sur l’assassinat de John F. Kennedy,ainsi que l’impact et les répercussions de cet événement tragique sur les gens impliqués bien malgré eux par cet assassinat. Bien que l’on connaisse déjà cette histoire affreuse qui a été montrée maintes fois à la télé, et discutée en long et en large, on a l’impression de voir cette histoire sous un nouveau jour, un nouvel angle. Ce n’est plus qu’un geste politique, un complot, une conspiration, mais c’est plutôt l’humanité qui ressort de ce film, les émotions engendrées, les répercussions vécues et tout cela, le public le ressent en regardant ce film.

Pour rendre ce drame historique le plus réaliste possible, Peter Landesman a utilisé la caméra à l’épaule, les gros plans, des plans-séquences rapides, de la musique forte pour accentuer la tension, et des images d’archives du passage de JFK dans les rues de Dallas. Une reconstitution des costumes, coiffures, habitudes de vie et lieux de l’époque, ont également aidé grandement à rendre le tout plus crédible.

Le tout débute par la présentation rapide des divers personnages, quelques minutes avant l’arrivée de Kennedy à Dallas. On entre dans leur quotidien, trop rapidement à mon goût, ce qui fait qu’on se soucie peu d’eux, car on ne les connait pas vraiment. Mais dès que le Président arrive et que la tragédie survient, le public est immédiatement amené dans un sentiment de panique et de désespoir, et ce sentiment ne les quittera pas tout au long du film.

Billy Bob Thornton
Billy Bob Thornton

Les séquences à l’hôpital Parkland sont très réalistes et bouleversantes à regarder. La tension y est à son maximum. En parallèle à cela, le côté humain est mis en valeur et le désespoir se lit sur les visages des gens qui ont assisté à ce triste spectacle dans les rues de Dallas. L’homme à la caméra, joué avec brio par Paul Giamatti est celui qui m’a le plus touché. Zac Efron, dans le rôle du jeune médecin, démontre qu’il n’est plus ce jeune acteur pour ados, mais bien un acteur accompli. Billy Bob Thornton maitrise bien son jeu, mais celle qui m’a le plus épatée est Jacki Weaver qui est sublime dans ce rôle de composition où elle est la mère, un peu folle et narcissique de Lee Harvey Oswald.

Bref, au sortir de la salle, ce que je retiens de ce film, c’est qu’autour de toute tragédie, au-delà de l’évènement tragique, il y a toujours des dommages collatéraux, des gens ordinaires, qui se trouvent liés à cet événement bien malgré eux et dont la vie est changée à jamais. Et ces événements tragiques imprévus peuvent arriver n’importe quand, impacter n’importe qui et personne n’en est à l’abri. Et chaque histoire est importante et humainement intéressante à raconter et à connaitre.

 Parkland a été présenté à la Mostra de Venise, ainsi qu’au Festival international du film de Toronto, avant d’être présenté en film d’ouverture, ici à Québec. Il prend l’affiche dans les salles de cinéma partout au Québec dès le 4 octobre prochain, dans le cadre du 50e anniversaire de la mort du 35e président américain.

  Durée du film : 1 h 33

 Avec :

Zac Efron, Marcia Gay Harden, Paul Giamatti, Billy Bob Thornton, Jacki Weaver, James Badge Dale and Ron Livingston

Écrit et réalisé par : Peter Landesman

 Produit par : Playtone Partners’ Tom Hanks and Gary Goetzman, Bill Paxton and Exclusive Media’s Nigel Sinclair and Matt Jackson. Exclusive Media, Playtone, American Film Company

 Galerie photos de la soirée d’ouverture du festival : http://www.flickr.com/photos/infoculturephotos/sets/72157635637768154/

 Pour la programmation complète des films et des événements du festival du cinéma de la ville de Québec, qui se déroule du 19 au 29 septembre 2013.

http://www.fcvq.ca/

 Site web du film d’ouverture : http://www.parkland-themovie.com

 crédit photos : Courtoisie