Institut Canadien de Québec : Résidence d’écriture Québec-Paris 2013

L'Institut Canadien de Québec
L’Institut Canadien de Québec

L’écrivain parisien Denis Grozdanovitch séjournera à la résidence d’écrivains de L’Institut Canadien de Québec du 15 septembre au 30 novembre 2013 alors que l’écrivaine québécoise Judy Quinn sera en résidence à la Cité internationale des arts de Paris du 3 septembre au 28 novembre 2013. Ces deux résidences d’écriture s’inscrivent dans le cadre d’un accord d’amitié et de coopération entre les deux villes, signé en septembre 2003.

Denis Grozdanovitch est né à Paris en 1946. C’est un ancien sportif de haut niveau et un excellent joueur d’échecs. Jeune adolescent, il rédige des carnets dont il s’inspirera pour ses futurs livres. En 2002, il publie le Petit Traité de désinvolture qui reçoit le Prix de la Société des Gens de Lettres. Ensuite, ce sera Rêveurs et nageurs en 2005 qui obtient le Prix des Librairies initiales, puis Brefs aperçus sur l’éternel féminin en 2006 qui reçoit le prix Alexandre Vialatte. Depuis, il a publié plusieurs livres dont le plus récent, La puissance discrète du hasard, connaît un grand succès en France. Il passe sa vie entre Paris et la campagne bourguignonne où il possède une maison au bord de la rivière.

« Denis Grozdanovitch évoque la “puissance discrète du hasard” dans un de ces ouvrages
dont il a le secret, où l’humour et l’érudition se mélangent en une pétillante
sarabande littéraire. Il plaide pour la désinvolture, l’art délicat
de ne presque rien faire, l’exactitude des songes, les plaisirs clandestins…
Ce traité jubilatoire rendra plus fort quiconque s’y plongera.
La littérature est, décidément, une arme redoutable.»
François Busnel, Lire, mai 2013, à propos de La puissance discrète du hasard

Bibliographie partielle
La puissance discrète du hasard, essai, Paris : Denoël, 2013
La secrète mélancolie des marionnettes, roman, Paris : Éditions de l’Olivier, 2011
L’art difficile de ne presque rien faire, recueil de chroniques tirées du blogue sur le site du journal Libération, Paris : Denoël, 2009 (illustrations de Sempé)
La faculté des choses : poèmes de la mélancolie ordinaire, poésie, Bordeaux : Le Castor astral, 2008
Le petit Grozda : les merveilles oubliées du Littré, essai, Paris : Points, 2008
De l’Art de prendre la balle au bond : précis de mécanique gestuelle et spirituelle, essai, Paris : Jean-Claude Lattès, 2007
Brefs aperçus sur l’éternel féminin, roman, Paris : Robert Laffont, 2006
Rêveurs et nageurs, essai, Paris : Corti, 2005
Petit Traité de désinvolture, essai, Paris : Corti, 2002
Documents disponibles à la Bibliothèque de Québec

Projet d’écriture à Québec
Lors de sa résidence à Québec, Denis Grozdanovitch compte à la fois terminer la rédaction d’un livre qui s’intitulera Petit éloge des jours de pluie et commencer un « essai – suite de chroniques » qui s’intitulera Défense et illustration de la bêtise. Dans le premier, il évoquera à la fois la poésie des jours de pluie et l’importance de la pluie dans la littérature et le cinéma. Dans le second, il aimerait rédiger « une défense d’une certaine sorte d’ignorance qui réactiverait le fameux problème philosophique de “l’imbécile heureux” ».

Denis Grozdanovitch participera à la soirée Œuvres de chair du festival littéraire Québec en toutes lettres le samedi 19 octobre, au TRYP Hôtel Pur. Il sera aussi l’invité du Cercle des auteurs de la relève le jeudi 26 septembre à 19 h, à la bibliothèque Gabrielle-Roy, salle Gérard-Martin (350, rue Saint-Joseph Est, Québec). Lors de cette rencontre gratuite et ouverte à tous, il donnera une conférence sur son parcours et sa démarche d’écriture.

D’autres activités pourraient s’ajouter. Pour suivre les activités de Denis Grozdanovitch à Québec :
maisondelalitterature.qc.ca

Judy Quinn est née en 1974 à Québec. Elle a étudié la littérature à l’Université du Québec à Montréal et à l’université de Toulouse Le Mirail. Elle a publié trois recueils de poésie aux éditions du Noroît : L’émondé (2008), Six heures vingt (2010) et Les damnés inflationnistes (2012), et un roman à l’Hexagone, Hunter s’est laissé couler (2012) pour lequel elle a reçu le prix Robert-Cliche du premier roman et qui était aussi finaliste pour le Grand prix littéraire Archambault. Sa poésie lui a valu les prix Radio-Canada et Félix-Antoine-Savard. Judy Quinn est aussi réviseure et critique littéraire au magazine Nuit blanche.

« Et c’est bien dans la polyphonie que réside l’impact de ce récit.
Livré sous de multiples facettes, il navigue entre l’échange épistolaire,
le récit classique, le carnet de bord, le témoignage. Les narrateurs s’enchaînent,
se complètent, et tout s’imbrique pour ne former qu’un seul prisme.
Surtout, alors que l’on guette une maladresse, un léger faux pas, un verbe moins assuré,
c’est une voix d’une maturité déroutante qui vibre à travers ce roman plein d’embruns. »
Sylvain Sarrazin, La Presse, 31 août 2012, à propos de Hunter s’est laissé couler

Bibliographie
Hunter s’est laissé couler, roman, Montréal : Éditions de l’Hexagone, 2012
Les damnés inflationnistes, poésie, Montréal : Éditions du Noroît, 2012
Six heures vingt, poésie, Montréal : Éditions du Noroît, 2010
L’émondé, poésie, Montréal : Éditions du Noroît, 2008
Documents disponibles à la Bibliothèque de Québec

Projet d’écriture à Paris
Lors de sa résidence en France, Judy Quinn travaillera l’écriture de Les mains noires, un roman dans lequel elle poursuivra une réflexion sur la mémoire, la filiation et la violence amorcée dans son précédent roman, Hunter s’est laissé couler. Il y sera question d’un certain Vasyl Dranenko, la soixantaine, originaire de la région de Kiev en Ukraine et exilé depuis l’âge de vingt ans à Montréal. Dans une narration continue où s’entremêleront les événements d’un passé trouble, un homme cherchera à s’expliquer le départ de son fils pour l’Afghanistan.

Plusieurs ouvrages des deux auteurs sont disponibles à la bibliothèque de Québec. bibliothequesdequebec.qc.ca

La résidence d’écriture Québec-Paris est une réalisation des villes de Québec et de Paris, en collaboration avec le Consulat général de France à Québec, l’Entente sur le développement culturel entre le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec et la Ville de Québec, le Conseil des arts et des lettres du Québec et la Cité internationale des Arts. L’Institut Canadien de Québec et la Mairie de Paris réalisent ce programme dans leur ville respective.

maisondelalitterature.qc.ca