Le Coz présente son premier EP- Paradis

Le Coz-Paradis
Le Coz-Paradis

Mais d’abord, parlons de cette première. Une acoustique de rêve, des refrains qui se retiennent – Hasta la vista et Paradis (que l’on retrouvent sur son premier EP 4 titres produit et réalisé par Philippe Avril) —  et des morceaux plus calmes pour laisser place à l’émotion, Jean-Louis Aubert, Renan Luce et Benabar traînent quelque-part dans les cordes vocales de cet artiste fraichement signé chez Discograph. Le Coz nous a emmené non pas au paradis mais dans son univers populaire mais surtout sincère.

Dans son premier EP, Le Coz plante le décor et rentre en scène : Amoureux maladroit, il met le feu à son « Paradis » avant de retrouver l’équilibre sur un fil. Il se résout dans « Hasta la Vista » à laisser une idylle s’échapper, charmant en amant persévérant, même quand l’espoir le quitte. Dans « Salomé », il chante sa fille qui se réveille, dont la beauté recèle le salut du monde. Avec « Champagne », il reprend un classique qui l’a accompagné depuis sa toute première scène.

On s’accroche aux mélodies jazzy faites de gracieux accords de piano, de doux battements de percussions et de cordes d’une guitare généreuse.

Le Coz est un pote – Les deux pieds sur la Terre, ses filles lui tiennent la main. Equilibre nécessaire pour le réconcilier avec le monde. Le Coz est fidèle et se déplace en bande. Des musiciens, des flâneurs, des flics et des voyous. Le décor vient avec.?Autodidacte, il écrit les textes, compose les morceaux, joue la guitare, chante, monte la scène, fait le son et le show, démonte et range le matos. Le soir venu, il part avec sa troupe et son vieux camion rouge à l’assaut des bars parisiens.

Le Coz fait danser – ?Son œil vert et sa carrure mènent le bal : Le Coz fait de la variété. Populaire, légère, sincère et réaliste. On y retrouve un peu de Mano Solo et de Jean Louis Aubert, le ciel de son quartier de Charonne, le bitume des banlieues et son chien noir. Il s’agit avant tout de mélodies entêtantes et de paroles ciselées, prononcées de sa voix chaude, mélancolique et pleine de fougue.

Le Coz est heureux – ?Avant d’être Le Coz, Pierrot était RakeMen Band, Taxi Lune et surtout Milan. Les bars parisiens vibrent encore. Et depuis que Philippe Avril (Sanseverino, Kusturica) l’a pris sous son aile, Le Coz vit son rêve : après le boulot, il enregistre un disque, un vrai, avec ses chansons dessus, animé par les arrangements de Mic Lapie aux Studios Ferber d’où, petit, son grand frère lui avait dit qu’il pourrait apercevoir Higelin en sortir… aujourd’hui, il entre.?Suivons-les, nos chagrins d’amour seront moins tristes, la cité plus belle et l’amitié plus forte.

Il sera de retour  dans cette salle intimiste Sentiers des Halles du 2e arrondissement de Paris pour le  4 décembre prochain.

Claviers, basse, batterie, guitare électrique et acoustique : Michel Lajoie

Percussions : Nicolas Montazoud,

Piano, claviers, B3, violon : Christophe Cravero

Sax et clarinette basse : Fabrice Alleman

Violoncelle : Jean-Baptiste Goraib

http://www.lecozmusic.com

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