Gabriel Arcand revisite un rôle marquant : Moi, Feureback dès le 21 janvier au théâtre Prospero

Gabriel Arcand
Gabriel Arcand

« Le théâtre a rarement été aussi près de la réalité, rarement aussi près de la vérité. » La Presse, 1995

18 ANS APRÈS LA CRÉATION DE CE SPECTACLE, ET AVEC PLUS D’UNE CENTAINE DE REPRÉSENTATIONS DONNÉES AU QUÉBEC ET AU CANADA, GABRIEL ARCAND REVISITE UN RÔLE MARQUANT DE SON ITINÉRAIRE THÉÂTRAL, CELUI DE L’ACTEUR FEUERBACH. CE TEXTE TOUJOURS ACTUEL RÉSONNE AUJOURD’HUI AVEC AUTANT DE VÉRITÉ ET DE PERTINENCE QU’EN 1995.

RÉSUMÉ

Feuerbach, comédien d’âge mûr, homme sans emploi, trop vieux ou passé de mode, se présente à une audition. En un laps de temps très court, Feuerbach devra convaincre. Il prouvera qu’il sait camper n’importe quel personnage en virtuose. Cette audition s’avèrera la plus longue de sa carrière et derrière l’armure pathétique de son orgueil, on découvrira la fragilité d’un être que le métier d’acteur a dépouillé de son identité. « Je suis l’homme zéro », annonce Feuerbach.

UN DUO FERTILE

Téo Spychalski, metteur en scène, et Gabriel Arcand se sont rencontrés à maintes reprises dans un rapport théâtral étroit et fructueux.On se souvient de Till l’espiègle/ Le journal de NijinskiL’idiot et Les démons de Dostoïevski, Le professionnel de Kovacevic, La nuit des tribades de Enquist et plus récemment Blackbird de Harrower. De leur collaboration artistique a résulté une exploration particulière et en profondeur du travail d’interprétation.

Faisant suite à Oxygène de Ivan Viripaev, présenté par La Veillée cet automne, Moi, Feuerbach offre une toute autre prise de parole, une adresse au public qui convie à une relation intime. L’âme de l’acteur y est mise à nue, traversée par les doutes, les rages, la candeur et la vulnérabilité.

TANKRED DORST, écrivain et dramaturge allemand, a remporté de nombreuses distinctions notamment le Prix européen de littérature en 2008. Inspiré par le théâtre de l’absurde de Ionesco et Beckett, il écrit de nombreux textes qui sont montés en Allemagne. Surnommé le Goethe du 20e siècle outre-Rhin, Dorst est auteur d’une oeuvre complète en huit volumes éditée chez Suhrkamp, le Gallimard allemand.

Traduction Bernard LORTHOLARY

En collaboration avec Ursula EHLER

Mise en scène  Téo SPYCHALSKI

Avec Gabriel ARCAND, Alex BISPING et Ginette CHEVALIER

Décors Téo SPYCHALSKI assisté de Michel ST-AMAND

Éclairages  Mathieu MARCIL

Horaire des représentations : mardi, jeudi, vendredi à 20 h / mercredi à 19 h / samedi à 16 h

photo: courtoisie