Ne me quitte pas : un hommage à Jacques Brel fort réussi

Bïa accompagnée au piano par Benoît Sarasin
Bïa accompagnée au piano par Benoît Sarasin

Les frissons me parcourent encore le corps par ce merveilleux hommage à Jacques Brel interprété par les plus belles voix d’ici dans la salle pleine de Louis Fréchette du Grand Théâtre de Québec.

Isabelle Boulay, Marc Hervieux, Marie-Élaine Thibert, Luc De Larochellière, Diane Tell, Pierre Flynn, Bïa, Paul Piché, Danielle Oderra et Bruno Pelletier, ont interprétés les plus grands succès de Brel accompagnés uniquement par l’excellent pianiste Benoit Sarrasin et appuyés par des projections sur écran géant.

Une mise en scène signée Luc De Larochellière laissant toute la place aux textes légendaires et mélodies de Brel qui nous apparaissait sur écran géant après chacun des artistes pour nous raconter des moments de sa vie et nous confié ses pensées intimes, et ses rêves.  « Il faut travailler pour réussir, on raconte ce qu’on rate, le talent n’existe pas ».

Nous y avons entendu ses grands succès comme « Dans Le port d’Amsterdam, Ne me quitte pas,  La valse à mille temps,  Des vieux amants, Quand on a que l’amour, Jef et la Quête ». Chaque artiste d’une façon théâtrale, nous interprétait ses chansons comme si leur vie en dépendait, c’était merveilleux.

Nous avons aussi découvert des chansons moins connues, mais savoureuses comme celle qui nous parle de la famille ou de la connexion spirituelle de la bière.

J’ai été touchée dès la première chanson par la finesse et l’authenticité de Bià avec son interprétation de « Mathilde ». Aussi par la tendresse dans la voix de la flamboyante Isabelle Boulay, et de la redoutable intensité de Danielle Oderra dans sa valse à mille temps.

Nous avons profité de moments humoristiques avec Marie-Élaine Thibert, Paul Piché, et Marc Hervieux entre autre avec la chanson « les bonbons ». 

Danielle Oderra  a connu personnellement Jacques Brel. Elle nous a lu la dernière lettre qu’il a écrite à sa sœur Clairette. Aussi sa merveilleuse interprétation de « La valse à 3 temps » lui a valu la première ovation de la soirée.

Pierre Flynn
Pierre Flynn

Les chansons de Brel, indémodables laissent des traces dans nos mémoires collectives et c’est toujours agréable de les écouter. Les interprètes, très intenses nous ont fait revivre les chansons comme si chacun de nous les vivaient.

Mentionnons également le talent, la sensibilité du pianiste Benoit Sarrasin rendant la chimie et l’harmonie parfaite de tous les interprètes. C’était céleste.

Le spectacle a prit fin avec Jacques Brel en pleurs sur écran géant avec son interprétation touchante de « Ne me quitte pas » et chacun des artistes venant le saluer une dernière fois.

Un vibrant hommage, bien orchestré dans sa mise en scène, génial et grandiose. Un spectacle de deux heures sans entracte qui a passé à la vitesse de l’éclair se terminant par une pluie d’applaudissements et une ovation bien méritée. Une supplémentaire qu’il ne faut surtout pas manqué.

SUPPLÉMENTAIRE 

Grand Théâtre: 31 Janvier 2015

CRÉDIT PHOTOS : Daniel Bouchard

www.jacquesbrel.be/

www.grandtheatre.qc.ca

269,Boulevard René-Lévesque Est
Québec (Québec) G1R 2B3

418 643-8131 ou 1 877 643-8131