La Boca, un deuxième album pour Alejandra Ribera

La boca - Alejandra Ribera
La boca – Alejandra Ribera

En écoutant La boca, on découvre une perle pure au son cristallin et aux vibrations multiples. Sûrement que les quatre coachs de La Voix se retourneraient dès les premières notes.  Une sensualité dans la voix qui me fait penser à Lhasa de Sela. Somptueusement texturé, multilingue, La Boca est un album qui reflète les racines de l’artiste et le chemin qu’elle a dû prendre afin de concrétiser son œuvre.

Parmi les influences musicales d’Alejandra, il y a eu Rufus Wainwright et Chavela Vargas et ça se ressent.  On vibre à chacune de ses chansons, elle suit son cœur et son instinct et nous transporte ailleurs.

Au cœur d’une industrie qui semble de plus en plus contaminée par le désir de gratification instantanée, il est rare de trouver une artiste prête à travailler sur son album pendant une année entière avant de le déclarer fini. Et il est plus rare encore d’en trouver une prête à laisser le produit fini en plan pendant une année de plus, le temps d’affiner la direction artistique de l’ensemble. C’est pourtant ce qu’a fait Alejandra Ribera avec son très attendu deuxième disque, « La boca ».

Sur l’album, on peut y entendre un magnifique duo chanté en français et en anglais avec  l’auteur-compositeur-interprète français Arthur H « Un cygne la nuit », une chanson adaptée pour la partie en français par nul autre que Jim Corcoran. Les autres pièces sont : La Boca, Goodnight Persephone, No Me Sigas, Bad Again, I Want, Cien Lunas, Mars, Relojes Huesos Y Pan, Saint-Augustine, 500 Miles, Satellite.  Pour les visuels, vous trouverez dans le livret, toutes les paroles des chansons.

SPECTACLES :

 Alejandra sera en spectacle le 6 mars au Lion d’Or à Montréal ainsi qu’au Théâtre Petit Champlain de Québec le 4 avril.

Cheminement d’Alejandra Ribera

Après le succès de son premier opus autoproduit, Navigator, Navigather (2009), Alejandra Ribera a participé à de prestigieux festivals de folk, de jazz et de musique du monde à travers le Canada, dont le Festival international de jazz de Montréal et le festival Luminato de Toronto.

Même si les critiques étaient excellentes, Alejandra est partie en Espagne pour mettre de l’ordre dans ses idées. C’est là qu’elle a composé trois chansons. En espagnol. C’est également là qu’elle a pris la décision majeure de faire appel, pour son nouveau disque, au producteur montréalais Jean Massicotte (Pierre Lapointe, Patrick Watson).

Alejandra a déménagé à Montréal et elle a participé à une multitude d’événements marquants.  Elle s’est produite au spectacle hommage dédié à la regrettée Lhasa de Sela, au Théâtre Rialto. Puis, il y a eu une série de concerts au Printemps de Bourges avec Patrick Watson et les Barr Brothers, une collaboration avec l’estimé musicien et réalisateur Yves Desrosiers et une autre avec Arthur H.

Appréciée de ses pairs, elle a été invitée à chanter « I Am Cuba » sur l’album She Comes Into the Room des Skydiggers et a partagé la scène avec la reine du blues Jackie Richardson et Steven Page, anciennement des Barenaked Ladies.

Une signature sonore unique qui nous fait craquer par sa sensualité et sa profondeur.

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