Avant-première en Ciné-Parc pour Ayiti Toma

Ayiti Toma
Ayiti Toma

Afin de marquer la sortie en salle du film Ayiti Toma, le distributeur Fun Film invite une centaine de chauffeurs de taxi de Montréal à assister à une avant-première, sans qu’ils aient à sortir de leur véhicule! En effet, le mardi 18 mars prochain, la projection du documentaire aura lieu en plein air, dans un stationnement. Cette projection se déroulera sous les auspices de l’ambassadeur d’Haïti au Canada et avec le concours de Solotech et du Casino de Montréal.

Cette avant-première se fera en présence de nombreux membres de l’Association des chauffeurs de taxis haïtiens de Montréal qui compte près de 6000 chauffeurs haïtiens sur un total de 15 000 chauffeurs à Montréal. C’est la première fois qu’un événement cinématographique emprunte une façon originale (de style Ciné-parc) pour lancer la promotion d’un documentaire québécois.

Après avoir été ici présenté aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) et aux Rendez-vous du cinéma québécois, Ayiti Toma sortira en salle à compter du 21 mars. Le film sera projeté dans quatre (4) salles montréalaises: Cinéma Beaubien, Cinéma du Parc (S.-T. anglais) et deux Cinémas Guzzo (Pont Viau et Longueuil).

Réalisé par Joseph HillelAyiti Toma va à la rencontre du « peuple magique »,  d’un peuple fier qui a su vaincre l’esclavage pour fonder la première république noire de l’histoire. Ce documentaire montre en effet qu’au-delà du pays connu pour ses malheurs et ses morts-vivants, au-delà de l’Haïti qui a su tant bien que mal survivre à plus d’une catastrophe naturelle majeure, il y a Ayiti Toma, le « pays qui ?est nôtre ». C’est une Ayiti moins connue que présente ce film en donnant avant tout la parole aux Haïtiens eux-mêmes : à des politiciens, à des intellectuels, à des adeptes du vodou, à de jeunes rescapés du séisme d’un quartier populaire de Port-au-Prince et à des humanitaires tel Sean Penn. Chacun à leur manière souhaite que cette culture, unique en son genre, soit placée au fondement de son avenir pour que se construise enfin Ayiti Toma, le pays de tous les possibles.

Joseph Hillel est né à Port-au-Prince et vit à Montréal. Son dernier documentaire Karsh is History, un film sur la photographie, a reçu le prix du meilleur film canadien en 2010 au Festival international du film sur l’art, tout comme son précédent documentaire Ordinaire ou Super : Regards sur Mies van der Rohe en 2005. Auparavant, à la tête de la maison de production Qu4tre par Quatre Films, il a produit des documentaires, des courts et longs métrages.

Ayiti Toma est une production de Michel Ouellette pour Cine Qua Non Média avec la participation financière de la SODEC, de Téléfilm Canada, des programmes de crédit d’impôt provincial et fédéral, du Fonds Rogers pour le documentaire et avec la collaboration de l’ONF, d’ARTV et de Fun film.