Hélène Guilmette, soprano et Martin Dubé, piano -L’heure Rose 10 compositrices du 19e siècle, sortent de l’ombre…

L'heure Rose
L’heure Rose

Dans ce nouvel album intitulé l’HEURE ROSE, la soprano à la voix étincelante, Hélène Guilmette, fait revivre 10 compositrices de la fin du 19e et 20e siècle.  À une époque où les hommes détenaient le monopole de la création artistique, quelques femmes revendiquaient elles aussi, leur droit de créer. Grandes oubliées de l’histoire de la musique, ce n’est qu’aujourd’hui, qu’elles sortent de l’ombre grâce à ce nouvel opus au catalogue ANALEKTA. Voici 23 chansons sur des thèmes variés, certains textes de leur propre plume, d’autres, de divers auteurs d’époque. Hélène Guilmette et le pianiste Martin Dubé font revivre ici, 10 pionnières et les pages exquises qu’elles ont créées. Aujourd’hui, L’HEURE ROSE a sonné! 

C’est un détour sur la rue de Rome à Paris, qui aura permis à Hélène Guilmette d’avoir une première révélation de l’immense richesse mélodique contenue dans les pages de l’une d’entre elles: Mel Bonis (1858-1937). Ce n’était qu’une première étape vers d’autres belles découvertes: Augusta Holmès (1847-1903), Cécile Chaminade (1857-1944), Marguerite Canal (1890-1978), Pauline Viardot (1821-1910), Wally Karveno (1914-), Lili Boulanger (1893-1918), A.M.C. Beach (1867-1944), la Québécoise Jeanne Landry (1922-2011), sans oublier, Nadia Boulanger (1887-1979), mieux connue pour sa contribution en tant que professeur de composition parmi les plus influents du 20e siècle.

Malgré l’époque et le peu de réceptivité pour la couleur rose, certaines d’entre elles se sont tout de même démarquées en joignant, à titre de chanteuses, pianistes, élèves ou même, compositrices, le club sélect de compositeurs célèbres (Franck, Schumann, Brahms, Liszt, Chopin, Fauré, St-Saëns, Gounod, Massenet, Meyerbeer). L’histoire n’aura toutefois pas retenu leur contribution au répertoire musical. Grâce à sa musicalité raffinée, Hélène Guilmette nous livre ici, des oeuvres de femmes aux parcours parfois difficiles,  des femmes exceptionnelles  et des oeuvres empreintes d’originalité et de vitalité. « Ce premier opus portant sur les musiques de femmes est l’aboutissement de nombreuses années de recherches ardues. Devant l’immensité du répertoire, mais surtout l’accès difficile de certaines partitions, chaque mélodie retrouvée devient alors un véritable trésor ! » nous dit Hélène Guilmette.

Saluée pour son timbre lumineux, autant que pour sa diction exemplaire et sa remarquable présence scénique, la soprano québécoise Hélène Guilmette poursuit à ce jour, une brillante carrière internationale.  Depuis son 2e prix au prestigieux Concours International Reine Élisabeth de Belgique (2004), elle se distingue par son répertoire varié, passant aisément du baroque (Rameau, Handel), au classique (Glück et Mozart), au répertoire français (Massenet, Poulenc et Gounod). À l’opéra, elle a été Sophie (Werther) à Bruxelles, Strasbourg, Lille et à l’Opéra national de Paris; Nadia (La Veuve joyeuse) à l’Opéra Comique de Paris; Pedro (Don Quichotte) à Tokyo; Pamina (La Flûte enchantée) à Bruxelles; Amour (Orphée et Eurydice) et Mélisande (Ariane et Barbe-Bleue) à l’Opéra national de Paris. Plus récemment, elle incarnait Susanna (Le Nozze di Figaro) à Lille, Montréal, Montpellier et au Théâtre des Champs Élysées; Constance (Dialogues des Carmélites) à Munich, Nice et Toronto; Thérèse (Les Mamelles de Tirésias) à Lyon et à l’Opéra Comique de Paris et plusieurs autres personnages chers aux amateurs d’art lyrique.

Elle est soutenue ici par le pianiste Martin Dubé, accompagnateur officiel du prestigieux Concours Musical International de Montréal. Martin Dubé est particulièrement recherché par les chanteurs et chanteuses professionnels, pour ses qualités de « coach ». Grâce à leur interprétation sensible, le duo donne l’heure juste sur les qualités musicales enfin mises au jour, de ces créatrices lumineuses.