Fière de l’immense succès remporté lors de sa première exposition à la Maison Du Pont à Mont Saint-Hilaire, Brigitte Lafleur récidive et propose de nouvelles œuvres, fruit de son travail des derniers mois.
En effet, du 5 mai au 24 août 2014, au Théâtre Hector-Charland à L’Assomption, Brigitte fera, à nouveau, montre de son grand talent d’artiste-peintre, réunissant pour son second vernissage, une vingtaine de ses créations.
Son vernissage nous emmènera une fois de plus dans un univers lumineux, créatif, coloré, inspirant, réel et heureux. Les gens verront ce qui la passionne, la stimule et l’amène à peindre divers tableaux sous les thèmes des chevaux et des ballerines. Ces deux grands thèmes provoquent différentes impressions passant par la douceur, la sincérité, l’amitié, la fébrilité, le mystère, le trac, l’enfance, la puissance…
«Cette année, j’ai peint la majorité de mes toiles en me sachant enceinte. Avec du recul et en regardant ma production, je constate que la majorité de mes chevaux et de mes ballerines sont plus lumineux. L’utilisation du blanc s’est imposé et a créé une sensation plus douce et plus simple. La simplicité et le désir d’épurement se sont d’ailleurs accrus en cours de production.
On remarquera aussi une proportion plus grande de chevaux que de ballerines… Enceinte, je ne peux pas monter de chevaux et ils me manquent. Je les ai donc eus avec moi à travers mes pinceaux et à travers leurs regards si tendres, profonds et honnêtes. Je présente une nouvelle série de chevaux avec un style très différent et beaucoup plus colorée. J’aime beaucoup l’art pop et l’art déco. Ce faisant, vous y verrez peut-être ce petit côté rigolo et vivifiant qu’il provoque chez moi. Je l’appelle, avec un sourire, ma série de peintures à numéro…
C’est un rendez-vous au Théâtre Hector-Charland, lequel est situé au 225, boulevard de L’Ange-Gardien à l’Assomption. Les œuvres seront exposées dans le hall d’entrée du théâtre et pourront être vues aux heures d’ouverture du théâtre.
SON PARCOURS
«J’ai toujours aimé peindre. Mais mon amour de la peinture a clairement débuté avec le dessin. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours traîné avec moi mon crayon à mine HB. Je faisais du dessin d’observation à partir de portraits. Mes sujets changeaient selon mes « kiks » du moment. À dix ans c’était Karaté Kid et Rocky Balboa, un peu plus tard le défenseur vedette du Canadien de Montréal, Chris Chelios et je me garde quelques secrets sur mes amours de jeunesse.
Avant d’être acceptée dans une école de théâtre (ça a été long…j’ai dû refaire 3 fois mes auditionsJ), je devais passer le temps. J’avais le choix entre glander ou glander à l’école. J’ai heureusement choisi la deuxième option et je me suis inscrite en arts plastiques.
Ce fut une expérience exceptionnelle. J’ai touché à la peinture, la sculpture, le dessin technique…et le dessin d’observation. C’était une période de liberté artistique totale qui m’a appris qu’en art, se tromper est la meilleure façon d’arriver à quelque chose.
Enfin acceptée au Conservatoire d’art dramatique de Montréal, j’ai ralenti la cadence du pinceau mais j’ai toutefois fait deux évènements au cours desquels je vendais mes toiles moins chères qu’elles m’avaient coûtées.
Je n’ai donc jamais cessé de peindre ou de dessiner depuis Rocky Balboa et c’est avec fébrilité mais aussi avec fierté que je vous montre le fruit de mes inspirations».
Site web de Brigitte Lafleur : http://www.brigittelafleur.com
