Jean Gaudreau présente ERVUIC dès le 26 juin à la Caserne Dalhousie

Jean Gaudreau
Jean Gaudreau

Du 26 juin au 12 juillet 2014, l’artiste Jean Gaudreau présentera ERVUIC, une exposition regroupant ses récents travaux. L’événement se tiendra à la Caserne Dalhousie, le centre de création de Robert Lepage, le lieu où le Moulin à images a été créé et pour lequel les œuvres de l’artiste-peintre ont été sélectionnées pour la projection de 2009-2010.

Poursuivant sa démarche inspirée de l’utilisation, dans ses œuvres, de fragments de cuivre recyclé provenant de l’ancienne toiture du Château Frontenac, l’artiste va plus loin dans son exploration et plonge au cœur d’une matière qu’il maîtrise entièrement. ERVUIC, anagramme du mot CUIVRE, traduit cette démarche de transformation du métal.

Le fruit de trois années de recherche

Au fil des trois années qu’a nécessitées l’exploration de cette technique, Gaudreau a fait évoluer ce nouveau langage plastique, exprimant son savoir-faire sur des œuvres de grand format montées sur des supports de contreplaqué. Après avoir passé de nombreuses heures à plier et marteler le métal, Gaudreau a fini par acquérir une connaissance assez intime du cuivre pour l’utiliser afin d’en faire une partie intégrante de ces nouvelles séries. Une longue démarche de création s’en est suivie, un cheminement qui lui a permis de transcender la matière afin de faire du cuivre un personnage majeur de ses œuvres.

Le cuivre en mouvement, source d’inspiration (démarche)

Ce personnage métallique, qui s’immisce dans les œuvres de la présente production, confère une picturalité à ce qui était autrefois une figuration formelle, c’est-à-dire la toiture du Château Frontenac elle-même. En extrayant des fragments de ce métal et en les transformant, l’artiste donne une seconde nature à cette figuration formelle. Le fragment de cuivre devient donc objet de contribution à la peinture. Aussi, l’artiste utilise ce métal pour donner à ses tableaux une troisième dimension qui s’apparente à la sculpture.

À cette picturalité s’ajoute l’utilisation d’autres médiums comme le pastel, l’acrylique, l’huile et la peinture à l’encaustique. La façon de procéder consiste à tout d’abord apposer sur la toile un fragment de cuivre autour duquel la création se déroule. Les résultats font penser aux travaux de Vassily Kandinsky (1866-1944) et Paul Klee (1870-1940), deux artistes qui ont été de grandes sources d’inspiration pour Gaudreau.

Une seconde vie

Après avoir servi durant plusieurs années d’élément de la toiture du Château Frontenac, le cuivre récupéré par Gaudreau se voit convié à une nouvelle vie. Pour l’artiste, qui dans l’exposition Le pied au plancher a mis à contribution des pièces de recouvrement de plancher pour les intégrer à ses œuvres, la réutilisation d’un médium ayant déjà connu une autre vie s’inscrit dans une volonté de (re) création, c’est-à-dire de revenir au cœur de la vie quotidienne des gens. Cette « réincarnation » témoigne des multiples visages de l’art et constitue un émouvant clin d’œil au caractère intemporel de la création artistique.

Le retour à l’abstraction

« Je devais passer à autre chose », voilà comment l’on peut résumer la pensée de l’artiste. Certes, ces œuvres qu’il vient de produire se rapprochent de plus en plus d’une abstraction absolue, mais il serait faux de dire qu’elles ne sont qu’abstraites. Il reste, et il restera peut-être toujours, de la figuration dans les productions de l’artiste de Québec. Pourquoi? Nul doute que son passé y est pour quelque chose. On a beau chasser le naturel, il revient au galop. C’est pourquoi, que l’on observe Des œuvres et des maux, L’âme et le sorcier ou Douce étreinte, on ne peut passer à côté de sa présence. Il habite ses toiles et leur donne vie, sans pour autant leur enlever leur singularité. Il exprime les forces vives de la nature humaine à travers une abstraction bien maîtrisée et est devenu maître dans l’art d’allier beauté et violence, de même que les couleurs chaudes et froides. Il y a une maîtrise de trait dans l’œuvre qu’il nous présente sous forme de tableaux aux noms évocateurs et aux couleurs provocatrices. (extrait du catalogue de l’artiste)

Un partenaire fidèle

Cette exposition est une présentation de Premier Tech, une entreprise internationale dont le siège social est situé à Rivière-du-Loup et qui, depuis 90 ans, a développé une expertise avancée dans ces différents métiers, lui permettant ainsi se déployer dans ses trois Groupes : Horticulture et Agriculture, Équipements Industriels et Technologies Environnementales. Il existe chez Premier Tech une véritable tradition philanthropique, un engagement profond envers les communautés qui est solidement ancré dans ses Valeurs et sa Culture. C’est grâce à des gestes authentiques et sincères, posés quotidiennement par l’entreprise et ses équipiers, que Premier Tech agit de façon responsable et respectueuse face aux communautés où elle est présente et active. L’action philanthropique de cette entreprise n’est pas un processus parallèle, mais bien une action qui est au cœur de sa gestion quotidienne. Gaudreau et Premier Tech ont eu l’occasion de collaborer à la réalisation de divers projets et, chaque fois, c’est un plaisir renouvelé pour l’entreprise de s’impliquer auprès de cet artiste unique et créatif.

Thématique : ERVUIC
Exposition : du 26 juin au 12 juillet 2014
Vernissage : le jeudi 26 juin à 17 h
Ex-Machina, Caserne Dalhousie (studio1) 103, rue Dalhousie, Québec, G1K 6B9
Heures d’ouverture au public : 9 h à 17 h et, la fin de semaine, de 10 h à 16 h.
www.jeangaudreau.com