Parmi les auteurs préférés Québécois, Louise Tremblay-D’Essiambre célèbre son 30e anniversaire d’écriture en publiant une édition de luxe de son premier roman, La fille de Joseph, originalement paru sous le titre Le Tournesol. Se déroulant entre 1929 et 1955, il nous plonge dans un Québec d’antan où les mœurs évoluent tranquillement Un combat déchirant entre la sérénité et l’ambition, le cœur et la raison.
La fille de Joseph est le tout premier roman de Louise Tremblay-D’Essiambre. Il met en scène une femme, de la génération de celles qui devaient être soit «dures et insensibles pour oublier l’humiliation de n’être qu’une femme» ou alors «douces et soumises car elles ne se sentaient pas le droit de penser, croyant naïvement que Dieu était bien bon de leur donner la permission d’exister»…
À travers l’histoire de Julie, que nous suivons de 1929, alors qu’elle est jeune fille, jusqu’en 1955, nous entrevoyons le combat de quelques pionnières pour être reconnues à leur juste valeur et se tailler une place enviable dans la société. Julie sera tôt marquée par la perte d’un être cher et de ses illusions sur la vie de famille et l’amour.
En jouant de ruse et de finesse, elle parviendra à se réfugier au couvent quelques années comme étudiante, et plus tard comme soeur cloîtrée, malgré l’attachement véritable éprouvé pour le coin de pays qui l’a vue grandir, là où le fleuve est large «comme un bras de mer». Sa quête de bonheur passera par l’ambition et le désir de réussir, mais cela suffira-t-il à combler les creux de son existence? Tout comme l’ambition, l’amour a plusieurs visages: celui auquel elle avait définitivement renoncé reviendra-t-il la hanter?
En 1929, Julie, meurtrie par le destin, se réfugie dans un couvent et devient une religieuse ambitieuse. Elle se consacre à cette nouvelle destinée pour atteindre les plus hauts rangs de sa communauté. Mais la vie met sur son chemin des êtres qui la forcent à s’arrêter, à remettre en question ses décisions. Son coeur et son ambition se livreront une lutte et lui imposeront des sacrifices douloureux.
Ainsi, les lecteurs auront la chance de découvrir ou redécouvrir Julie qui, dès l’enfance, est confrontée à de nombreuses pertes et désillusions. Suite à une expérience particulièrement traumatisante, elle décide de prononcer ses vœux et met en branle le projet de se bâtir une véritable carrière au sein d’un couvent. Avec sa joie communicative, sa personnalité des plus attachantes et sa soif d’apprendre, elle monte rapidement les échelons et son ambition est sans limites. Une seule ombre au tableau, et elle est de taille : la jeune femme, désormais prénommée Marie-Joseph, a-t-elle atteint le bonheur auquel aspirait tant la petite Julie Martin ?
Avec beaucoup de sensibilité et un sens du détail hors du commun, Louise Tremblay-D’Essiambre nous ouvre les portes d’un couvent et de ses attachantes pensionnaires tout en ayant l’originalité de mettre de l’avant une femme carriériste à la volonté de fer.
Abonnée aux listes de best-sellers, avec les séries Les sœurs Deblois, Les héritiers du Fleuve et la saga Mémoires d’un quartier, Louise Tremblay D’Essiambre partage savamment son temps entre ses neuf enfants, l’écriture et la peinture, passion qui lui a permis d’illustrer plusieurs de ses romans.
Le roman inoubliable qui a vu naître une écrivaine hors pairs depuis 30 ans.
Édition spéciale comprenant une couverture cartonnée avec jaquette et un signet en tissus.
Prendre note que le quatrième et dernier tome de la série « Les héritiers du fleuve » sera en librairie en novembre 2014.
Cette édition est disponible dans les librairies depuis le 13 août 2014.
À propos de l’auteure :
Louise Tremblay-D’Essiambre s’est taillé une place incomparable dans le paysage littéraire québécois –
Nombre de pages : 416
Prix suggéré : 24,95$
Genre : Romans Québécois
